Les représentations sociales des populations face aux maladies transmissibles par l'eau contaminée: étude de cas dans la commune de Yopougon à Abidjan (Côte d'Ivoire)
Le paludisme et le choléra sont des maladies liées à l’eau qui comportent un grand potentiel épidémique pour les populations subsahariennes. Le paludisme est la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans en Côte d’Ivoire (SNIS, 2014). L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est reconnu comme un droit par les Nations Unies. L’OMS (2018) prévoit que d’ici 2025 plus de 50% de la population globale sera soumise à un stress hydrique important. Cette prévision est basée sur les changements climatiques, l’épuisement des ressources, l’explosion démographique et l’urbanisation (OMS, 2018). Le Gouvernement de la Côte d’Ivoire déclare vouloir intervenir dans le domaine de la santé publique afin d’améliorer les conditions de vie de sa population dans le but d’atteindre ses objectifs de développement pour 2020 (Kaba, s.d.). Toutefois, les dirigeants et experts de la santé ivoiriens disent faire face à de nombreuses difficultés de collaboration avec la population pour amener les changements souhaités (GCI, 2013; MSHP, 2016a; 2016b). Ma présentation portera sur les représentations sociales des habitants d'un village de la commune de Yopougon à Abidjan (Côte d'Ivoire) concernant les maladies qui sont transmises par l'eau contaminée. Je ferais ressortir l'importance d'allier les perceptions et priorités des populations à celles des intervenants et experts dans une logique de construction d'une problématique de santé qui fera sens pour les deux catégories d'acteurs.
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