Informations générales
Événement : 80e Congrès de l’Acfas
Type : Colloque
Section : Section 400 - Sciences sociales
Description :Dans une perspective comparative dans l'espace francophone, ce colloque entend analyser en quoi les pratiques de formation en travail social sont « impactées » et comment elles se positionnent face aux transformations des professionnalisations du travail social. Au plan international, il y a un certain nombre de défis communs : la multiplication des référentiels, l’injonction de performance publique, la réduction de l’autonomie des professionnels, la mise à distance de la question de l’éthique, la « protocolisation » du travail social, la réduction des formes du travail ensemble, la place croissante des experts, etc. Comment les dispositifs de formation se saisissent-ils de ces questions en termes de pratiques de formation? Les professions du travail social ont connu de profondes mutations depuis leurs débuts historiques se situant pour la plus ancienne avec la figure de l’assistante sociale. Chaque pays connaît des configurations singulières en termes de professionnalisation aboutissant à la création, ou non, de diplômes spécifiques en intervention sociale. Au-delà des contextes nationaux, les processus de professionnalisation sont à analyser selon les dynamiques de coopération internationales, qu’elles soient induites par des cadres réglementaires ou par des accords de partenariat internationaux. Dans ce contexte en profonde mutation, nous voulons examiner et repenser la dynamique des processus de professionnalisation du travail social, qu’elles s’opèrent au plan institutionnel par le recours aux hautes écoles ou aux formations universitaires. Un regard critique sera porté sur l’apparition et la généralisation des référentiels de compétences, entre technicisation et perte d’autonomie des professionnels, le cadre prescriptif et l’activité réelle de l’intervention sociale. Comment se croisent la pensée réflexive entre praticiens du social et espaces de formation, les parcours de professionnalisation et la constitution des savoirs d'expérience?
Dates :- Louise Carignan (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
- Chantal Goyau (DG ETSUP - Présidente GRIF)
- Marc Fourdrignier (Université de Reims Champagne-Ardenne - CEREP)
- Yvette Molina (EHESS - École des hautes études en sciences sociales)
Programme
Les transformations des professionnalisations du travail social
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Mot de bienvenueLouise Carignan (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
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Changements sociaux et transformations du secteur socialMarc Fourdrignier (Université de Reims Champagne-Ardenne - CEREP)
Avant de se centrer sur les formations et les professions sociales il est important de caractériser le contexte dans lequel ces transformations s'inscrivent. Ce premier temps vise donc à expliciter les transformations plus générales qui affectent nos sociétés dans leur ensemble mais aussi les secteurs de la santé de l'éducation et du social. Dans une perspective comparative trois points seront plus spécifiquement abordés :
les problématiques sociales : comment ces dernières années se sont elles modifiées? Quel impact les "crises" ont sur ces problématiques. Seront évoquées la pauvreté et la précarité, la protection de l'enfance et les personnes âgées....
les politiques sociales : L'Etat Social Actif aurait remplacé l'Etat Providence. Quelles sont les logiques d'activation mobilisées dans les différents contextes nationaux ? Que deviennent les modèles portés par l'Etat social ?
les organisations : elles veulent modifier leur gouvernance en gommant les distinctions entre le marché, le secteur public et le tiers secteur non marchand. Elles pensent qu'en adoptant de nouveaux modes de gestion empruntés au marché elles vont pouvoir faire face à ces nouvelles donnes. Qu'en est il aujourd'hui ?
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Recomposition des professionnalisations du travail socialYvette Molina (EHESS - École des hautes études en sciences sociales)
Ce second temps vise à prolonger le précédent en le centrant sur les professions et les formations sociales. Il s'agit de poser les bases de la réflexion centrée sur la question suivante : en quoi les pratiques de formation en travail social sont « impactées » et comment elles se positionnent face aux transformations du secteur social. En effet se multiplient les injonctions et les défis communs: la multiplication des référentiels, l'injonction de performance publique, la réduction de l'autonomie des professionnels, la mise à distance de la question de l'éthique, la « protocolisation » du travail social, la réduction des formes du travail ensemble, la place croissante des experts, etc.
Pour ce faire il s'agira de définir les différents types de professionnalisation dont il est question, avec les variations propres à chaque pays, puis d'examiner dans quelle mesure le nouveau management public vient modifier ces modes de professionnalisation dans le social. Le regard portera notamment sur les répercussions sur les groupes professionnels : peut-on parler de concurrence entre ces groupes ? Comment redéfinissent-ils leurs territoires sous la pression des politiques publiques et organisationnelles ?
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Pause
Professionnalisation du travail social en France et au Luxembourg
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Transformations dans les formations : quelles opportunités pour le travail social en France?Chantal Goyau (DG ETSUP - Présidente GRIF)
Un bref historique, sur une période d'une centaine d'années, donne à voir une construction des formations qui s'est faite au gré des contextes du développement industriel puis de l'intervention d'un état providence, créant ainsi au gré des besoins une mosaïque de professions sociales liée à la prise en charge catégorielle des populations .
La crise économique des années 70, la montée en puissance de la précarité et du chômage a transformé le paysage social national et international. Dans le même temps sont apparus de nouveaux acteurs du travail social et la nécessité de repenser les formations dans leur ensemble afin de les rendre, du point de vue des institutions sociales et politiques, plus opérationnelles .
La création de nouveaux référentiels, les directives européennes et la nécessité d'intégrer le processus de Bologne, interrogent l'architecture des formations.
Un nouveau réseau des centres de formation a vu le jour en France, et une nouvelle organisation devrait se mettre en place rapidement, en particulier avec le projet de création de Hautes Ecoles Professionnelles en action sanitaire et sociale.
Ces orientations seront-elles des leviers possibles pour sortir le travail social de l'invisibilité ?
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Professionnalisation au Luxembourg entre traditions francophones et germanophones : vers un modèle intégré de l'intervention sociale (pédagogie sociale/travail social).Claude HAAS (University of Luxembourg), Charel Schmit (Université du Luxembourg)
L'histoire économique et sociale du Grand-Duché de Luxembourg est étroitement liée à celle de ses pays avoisinants. En ce qui concerne la professionnalisation de l'intervention sociale, trois phases majeures peuvent être distinguées. La première, d'inspiration francophone, trouve ses origines au début du XXe siècle dans le mouvement bourgeois des femmes. Cette phase voit la création en 1935 du «diplôme d'assistante sociale de l'État luxembourgeois» sans qu'une formation correspondante ne soit créée. La deuxième phase correspond à l'institutionnalisation de l'éducation sociale sur le modèle allemand. Elle a été impulsée dans les années 1970 par la création de services d'éducation différenciée et la désinstitutionalisation des centres d'accueil pour enfants et déboucha sur la création des formations d'éducateur et d'éducateur gradué.
La troisième phase coincide avec la création de l'Université du Luxembourg en 2003 et la mise en place d'un bachelor en sciences sociales et éducatives intégrant pédagogie sociale et travail social. Avec le développement parallèle de la recherche et le lancement d'un premier master, une nouvelle dynamique de professionnalisation et d'académisation de l'intervention sociale a été déclenchée. Le bachelor, en dépassant les anciennces distinctions entre assistant social et éducateur (gradué), donne actuellement lieu à un débat concernant une nouvelle et nécessaire réglementation-cadre pour toutes les professions de l'intervention sociale.
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Dîner
Professionnalisation du travail social en Suisse, au Québec et en Belgique
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Formation en travail social dans les hautes écoles spécialisées suisses : opportunités et contraintesMaurice FRATIANNI (Haute école de travail social - Genève), Françoise Tschopp (Haute école de travail social - Genève)
Les formations des travailleurs sociaux s'inscrivent au sein des changements de la politique fédérale suisse et ceux de l'Union européenne. Neuf Hautes écoles spécialisées régionales ont vu le jour en Suisse, dont une en Suisse romande : la Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO). Elles remplissent plusieurs missions : la formation Bachelor et Master, la formation continue et post-grade, la Ra&D (Recherche appliquée et Développement), les prestations de service et le développement des relations nationales et internationales. Avec la mise en place des HES, cinq types de diplômes reconfigurent le paysage de la formation en travail social, allant du niveau secondaire II au tertiaire A.
La hiérarchisation des professions du social et de la santé, un découpage des tâches en compétences spécifiques provoque des questionnements aigus dans les terrains de pratique professionnelle.
Des logiques de compétences, d'efficacité, de mobilité, de flexibilité, d'interchangeabilité, de segmentation de l'action, d'engagement de collaborateurs qualifiés ou non affectent l'exercice professionnel dans les HES et aussi dans les Institutions sociales.
Quels sont les effets du changement dans les champs professionnels alors que les identités professionnelles et la qualification des acteurs de terrain reste problématique ? Sont-elles d'ores et déjà mesurables ? Et que faire concrètement d'une telle évaluation dans le cadre de la formation et de la recherche ?
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Le travail social au Québec : évolution ou régressionLouise Carignan (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
La mondialisation des biens et services ainsi que le virage néolibéral constituent les faits saillants pour des changements sociopolitiques et économiques de nos sociétés. Ces changements ont conduit à une course vers la productivité, l'efficacité de la main-d'œuvre et une compétition sans frontière plus vive ce qui a entraîné une précarisation de l'emploi, une augmentation du chômage, un renforcement des politiques managériales, un rétrécissement du filet de sécurité sociale et une augmentation de la pauvreté. Ces changements ont fragilisé les tissus sociaux et donné naissance à de nombreux problèmes sociaux par le fait même cela a transformé la pratique et les exigences du travail social. Au Québec, le travail social a évolué d'une visée vocationnelle et confessionnelle basée sur la charité et la philanthropie en passant par la bureaucratisation et l'institutionnalisation pour ensuite se professionnaliser, s'affirmer dans une identité qui lui est propre. Au fil du temps, le travail social a pris appui sur les données scientifiques et sur les savoirs d'expérience. Au nom de cette identité, on cherche à lui imposer un référentiel de compétences pour enclaver les agirs des professionnels, pour homogénéiser les pratiques, cela ne pourrait-il pas contribuer à une régression plutôt qu'à une évolution?
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Les nouvelles configurations des métiers du social : formation et professionnalisation en BelgiqueMejed Hamzaoui (ULB - Université Libre de Bruxelles)
Le travail social est conduit, sous l'effet de la « mondialisation de l'économie », de la crise de l'emploi et de l'ébranlement de la société salariale, à repenser et à redéfinir son champ d'intervention, de formation et de lien social. Des débats, des recherches empiriques, des mesures politiques et des pratiques pédagogiques et sociales dévoilent progressivement un travail social en gestation doté d'un référentiel basé sur la formalisation des compétences professionnelles (référentiel de formation et de métier) et d'une nouvelle technologie d'intervention sociale. Ce social en gestation constitue un analyseur intéressant de la mise en œuvre du processus de recomposition de la formation et de la professionnalisation des métiers du social. Le référentiel en gestation s'accompagne d'une polyvalence des tâches qui amène à dire que nous avons besoin des formations et des nouveaux profils des professionnels du social, différents des anciens profils des professions canoniques (assistants sociaux, éducateurs spécialisés, animateurs socioculturels, travailleurs médico-sociaux...). Abordant la question de nouvelles configurations des métiers du social en Belgique, trois points essentiels qui structurent notre intervention : De quel social en gestation parlons-nous ? Comment l'uniformisation des pratiques professionnelles et de formation s'est-telle imposée comme référentiel incontournable de l'intervention sociale ? Quelles sont les effets structurants de cette configuration ?
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Pause
Table ronde - Comparaison internationale des professionnalisations du travail social
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Discussion
Trois professionnalisations dans des contextes différents
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La professionnalisation de l'organisation communautaire au Québec à la jonction des enjeux liés au développement des communautés et la gestion des programmes de l'ÉtatMarcel Gélinas (CSSS Champlain-Charles-LeMoyne)
Les milieux attendent des organisateurs communautaires un leadership de processus et une expertise de la communauté. On veut qu'ils permettent l'expression de la population; qu'ils soient rassembleurs, favorisant les liaisons entre les acteurs; et qu'ils sachent faire la traduction des différentes cultures organisationnelles. On leur reconnaît un savoir-faire pour gérer les rapports de pouvoir en faveur de celles et ceux qui en ont le moins.
Cette pratique professionnelle s'exerce de façon privilégiée sur une base territoriale, à la jonction du réseau public et des organismes du milieu et contribue au développement des communautés.
Depuis 23 ans maintenant, le Regroupement québécois des intervenantes et intervenants en action communautaire en CSSS (RQIIAC) est un lieu de réflexion collective et de partage d'outils d'intervention, une communauté de pratique pour ceux et celles qui exercent la profession d'organisateur communautaire dans le réseau de la santé et des services sociaux de toutes les régions du Québec.
Depuis 2003, le RQIIAC s'est doté notamment d'un cadre de référence (dont une mise à jour importante en 2010) et d'un modèle de profil de compétences afin de bien camper la profession d'organisateur communautaire en CSSS, une pratique professionnelle indispensable aux communautés et aux différents acteurs des milieux d'intervention.
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Professionnalisation des assistants familiaux : réalités et perspectivesOlivia Mundweiler Le Navéaux (Institut de formation sociale des Yvelines), Claire WEIL (École supérieure de travail social (ETSUP))
En France, le placement familial a connu depuis ses débuts bien des évolutions.Depuis la loi du 27 juin 2005, qui rend obligatoire une formation finalisée par un diplôme d'état d'assistant familial de nouveaux professionnels poussent la porte des centres de formation.Aujourd'hui, ce sont des femmes et nouveauté dans le paysage professionnel, des hommes qui s'inscrivent à la formation.La rencontre avec ces nouveaux professionnels nous amène donc à de nouvelles pistes de réflexion.Quelles motivations animent les femmes et les hommes pour entrer dans cette profession ?Comment inscrivent-elles et inscrivent- ils leur nouvelle posture professionnelle au sein de l'équipe ?Le statut de travailleur social auquel cette profession se réfère, renforcé par le mouvement de professionnalisation, requestionne la place et le rôle de chacun, au sein du secteur social.Ces questions restent ouvertes et invitent à un débat peut être genré, mais souhaitons le surtout fécond.
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L'État social actif, 10 ans après … quelle influence sur le métier d'assistant social au sein des centres publics d'action sociale?Valérie Desomer (Centre de Formation de la Fédération des CPAS)
Nous comptons, au départ d'une analyse réflexive sur les CPAS, tirer un bilan de 10 années d'Etat social actif; celui-ci inspiré des politiques anglo-saxonnes, qui prétend préserver l'essentiel de l'Etat-providence, mais tout en évitant si possible ses effets pervers déclinés par l'inactivité et l'enlisement des personnes en situation de dépendance. Un principe transversal est d'activer les personnes exclues de la sphère économique par une formation permettant une qualification ou un travail. Depuis 1999, quels sont les conséquences d'une telle politique dans le vécu quotidien des TS au sein des CPAS?Notre exposé portera sur: la viabilité de l'Etat social actif en lien avec les missions fondamentales des CPAS; la création de nouvelles catégories d'usagers et l'émergence de nouveaux métiers du social, conséquence de la spécialisation du travail social; le lobbying de la Fédération des CPAS face aux exigences de la gouvernance communale, régionale et fédérale: quelle influence sur les décisions, quel est le travail de veille, quelle synergie mettre en place avec les autres partenaires institutionnels?; L'élaboration d'un dispositif de formation continue pour les TS des CPAS en conséquence de cet Etat social actif et comment développer le pouvoir d'agir des TS? Expérience de co-construction d'une formation basée sur une recherche-action menée par le Laboratoire du Développement du Pouvoir d'Agir de l'Université de Laval et par le Centre de Formation de la Fédération des CPAS.
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Pause
Référentiels et pratiques réflexives
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Les référentiels professionnels : une menace pour l'autonomie et la réflexivité?Carine Dierckx (UdeS - Université de Sherbrooke)
La montée en puissance de la compétence et la diffusion à grande échelle de référentiels s'inscrivent dans des transformations profondes des politiques, des organisations, et des différents secteurs de pratiques, dans de très nombreux pays. Si plusieurs modèles de professionnalisme s'affrontent aujourd'hui (Sachs, 2001) la domination d'un modèle managérial, techniciste, suscite de nombreux malaises et tensions, notamment dans le domaine du social et des formations.
Cette communication se centrera sur deux enjeux centraux de l'évolution des formes de la professionnalisation dans le secteur de l'intervention sociale, marquées par la mise en œuvre des référentiels : d'une part la question de l'autonomie de décision et/ou de réflexion (Champy, 2009), d'autre part la question de la construction des horizons de sens. La réflexion sera prolongée par une mise en perspective plus fondamentale de ce qui se joue dans ces tensions, à partir de l'approche proposée par Charles Taylor des rapports entre pratiques et idées (Taylor, 1997 ; 1998), d'une part, et sur le plan socio-historique, de l'identité moderne et des « horizons de sens » qui la traversent (Taylor, 1994 ; 1998), d'autre part. L'exposé se conclura par la mise en évidence sur cette base de certains enjeux-clés pour la formation des intervenants sociaux, notamment dans la façon d'articuler connaissances théoriques et savoirs expérientiels (Friedrich, 2010), en lien avec les nouveaux contextes d'intervention.
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D'un savoir professé à un savoir pratiqué : enjeux identitaires et éthiquesMarc Jean (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Nous nous inscrivons ici dans la lignée d'une pratique réflexive à la fois inspirante et source de questionnement. Un savoir professé place plus souvent l'acteur en présence d'un processus de co-construction dont il est le premier producteur de savoir. Or, des enjeux identitaires et éthiques peuvent colorer le processus d'intervention que l'acteur cherche à inscrire dans la perspective d'un savoir pratiqué. Comment passer d'un savoir professé à un savoir pratiqué de manière à offrir à l'interlocuteur de devenir co-constructeur du nouveau savoir qu'il recherche? Par une plus grande conscientisation des composantes identitaires et éthiques, nous aimerions avoir pavé la voie à la co-construction d'une intervention favorable à un tel passage.
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Dîner
Les savoirs d'expérience
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Essai d'une approche holistique en éducationJoséphine BACON (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Emmanuel Colomb (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Şükran Tipi (Université Laval)
Cette communication propose des solutions pour réintégrer, dans des modes d'apprentissages eurocentriques souvent axés sur la performance, des approches qui valorisent une vision plus intégrée de la personne. Les pratiques éducatives véhiculées permettront à des étudiants adultes des Premières Nations de retrouver la voie de la réussite dans un établissement postsecondaire.
L'alternance
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Logiques d'institution et pratiques pédagogiques de l'alternance : quelles concordances?John Ward (IRTS IDF Montrouge Neuilly-sur-Marne)
A partir d'exemples de situations pédagogiques mettant en jeu l'organisation institutionnelle, nous proposerons une analyse des relations entre les différents acteurs mobilisés : étudiants, référents de stage, tuteur pédagogique au centre de formation. Cette réflexion apportera un éclairage sur la structuration du stage, ses règles et normes de fonctionnement et leurs conséquences pour la pratique pédagogique, dans le cadre du modèle de "site qualifiant" (et plus largement en référence au concept "d'organisation apprenante"). Nous soulignerons le lien à établir entre la culture de l'institution sociale d'accueil et les modalités pédagogiques proposées dans le cadre de l'alternance dite "intégrative".
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Pause
Conclusion
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Transformations et recomposition des professionnalistions : quelles perspectives pour le travail social?Marc Fourdrignier (Université de Reims Champagne-Ardenne - CEREP)
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Transformations et recomposition des professionnalisations : quelles perspectives pour le travail social?Yvette Molina (EHESS - École des hautes études en sciences sociales)
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Mot de clôtureChantal Goyau (DG ETSUP - Présidente GRIF)