Marie-Pier Ethier
UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Les résidus miniers peuvent parfois être problématiques pour l’environnement, en particulier lorsqu’ils produisent du drainage minier acide (DMA). Ce type d’écoulement est généré par des résidus contenant des minéraux sulfureux qui, lorsqu’exposés à l’oxygène et à l’eau, s’oxydent pour libérer dans l’environnement de l’acidité et des métaux dissous. La restauration de ces parcs passe habituellement par des barrières à l’oxygène ou à l’eau visant à empêcher l’oxydation directe des minéraux sulfureux. Mais très peu de travaux à ce jour ont été réalisés en tenant compte de l’oxydation indirecte des sulfures par les ions ferriques présents dans les eaux interstitielles des sites miniers abandonnés.
C’est à cette oxydation indirecte que veut s’attaquer, au cours des prochaines années, l’étudiante Marie-Pier Éthier, diplômée en génie chimique et en génie minéral. L’objectif de sa recherche doctorale est d’évaluer la performance des systèmes existants de recouvrement des résidus déployés sur des sites miniers abandonnés, en vue d’optimiser les méthodes de restauration. Mais pour ce faire, la chercheuse doit d’abord en arriver à mieux comprendre le comportement hydro-géochimique des résidus accumulés sur ces sites.
Parallèlement à ses travaux en laboratoire, la chercheuse s’est vue offrir l’accès au site Manitou (une ancienne mine de zinc et de cuivre située à 15 km au sud-est de Val-D'Or), où déjà huit stations instrumentées colligent des données tant sur les niveaux phréatiques, la température que sur les flux et les consommations d’oxygène.
Le projet de recherche de Marie-Pier Éthier est estimé comme étant original, innovateur et intégrateur. Les informations plus pointues qu’obtiendra en cours de route la doctorante permettront de modifier, voire d’optimiser, les modèles numériques existants sur lesquels se fondent les prédictions de comportements des différents sites restaurés, ou destinés à l’être.
Dans les dernières années, l’accent a été mis sur la restauration des sites miniers actifs, pour lesquels des solutions efficaces ont été développées. Il est maintenant temps d’exiger le même niveau de performance pour les sites miniers abandonnés. À l’évidence, la jeune lauréate a tout ce qu’il faut pour porter ce dossier à bon port.
La doctorante s’est vue remettre, en 2011, le Prix jeune innovateur de l’ADRIQ, une bourse de 1000 $ pour le fruit de ses recherches effectuées en milieu de pratique. À l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, elle s’implique dans son milieu à travers la commission des études, le comité de son programme, l’association étudiante et l’organisation de séminaires.
C’est à cette oxydation indirecte que veut s’attaquer, au cours des prochaines années, l’étudiante Marie-Pier Éthier, diplômée en génie chimique et en génie minéral. L’objectif de sa recherche doctorale est d’évaluer la performance des systèmes existants de recouvrement des résidus déployés sur des sites miniers abandonnés, en vue d’optimiser les méthodes de restauration. Mais pour ce faire, la chercheuse doit d’abord en arriver à mieux comprendre le comportement hydro-géochimique des résidus accumulés sur ces sites.
Parallèlement à ses travaux en laboratoire, la chercheuse s’est vue offrir l’accès au site Manitou (une ancienne mine de zinc et de cuivre située à 15 km au sud-est de Val-D'Or), où déjà huit stations instrumentées colligent des données tant sur les niveaux phréatiques, la température que sur les flux et les consommations d’oxygène.
Le projet de recherche de Marie-Pier Éthier est estimé comme étant original, innovateur et intégrateur. Les informations plus pointues qu’obtiendra en cours de route la doctorante permettront de modifier, voire d’optimiser, les modèles numériques existants sur lesquels se fondent les prédictions de comportements des différents sites restaurés, ou destinés à l’être.
Dans les dernières années, l’accent a été mis sur la restauration des sites miniers actifs, pour lesquels des solutions efficaces ont été développées. Il est maintenant temps d’exiger le même niveau de performance pour les sites miniers abandonnés. À l’évidence, la jeune lauréate a tout ce qu’il faut pour porter ce dossier à bon port.
La doctorante s’est vue remettre, en 2011, le Prix jeune innovateur de l’ADRIQ, une bourse de 1000 $ pour le fruit de ses recherches effectuées en milieu de pratique. À l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, elle s’implique dans son milieu à travers la commission des études, le comité de son programme, l’association étudiante et l’organisation de séminaires.