Prix Acfas Fondation Desjardins - Doctorat
Martin Picard
Université McGill
Avec l’âge, on se « tasse ». Nos muscles perdent leur masse musculaire, leur force et leur endurance, c’est entre autre pourquoi notre forme physique se détériore. Or, cette perte de tonus pourrait être causée par une dysfonction du moteur de la cellule, la mitochondrie. L’étude de cet organite permettra de mieux cerner son rôle dans le vieillissement des muscles et des autres organes, et de trouver des solutions pour contrer et prévenir ce phénomène. Le but ultime : élaborer des stratégies pour promouvoir le vieillissement dans la santé.
Martin Picard a enclenché un projet d’envergure qui tire profit de connaissances interdisciplinaires pour améliorer la santé d’une population vieillissante. La première partie de son doctorat est concentrée sur l’étude de la mitochondrie en lien avec la masse musculaire. Ses recherches sont basées sur des techniques d’imagerie par fluorescence développées et perfectionnées pendant son projet de doctorat. Ainsi, le chercheur a eu recours à ses nouvelles méthodes pour dresser une description détaillée des changements morphologiques mais surtout fonctionnels de la mitochondrie réellement liés au vieillissement. Cette étude innovatrice a même déjà été publiée.
La deuxième partie du doctorat tisse un lien plus direct entre la sarcopénie, soit la perte de masse musculaire, et le vieillissement. Au centre de cette partie : l’étude des modifications épigénétiques, c’est-à-dire les changements opérés dans la cellule qui modifient l’expression des gènes sans toutefois altérer la séquence de l’ADN. En étudiant le muscle, Martin Picard veut faire le lien entre l’épigénétique, l’expression des gènes et la mitochondrie, dans le contexte du vieillissement. À ce jour, très peu de données associent muscles, épigénétique et vieillissement. Ainsi, au terme de ses recherches, Martin Picard sera peut-être en mesure d’identifier des causes à la sarcopénie, et ainsi mettre sur pied des stratégies intégratives qui amélioreront la qualité de nos vieux jours.
Cette recherche s’inscrira dans un modèle innovateur et transdisciplinaire du vieillissement, car le chercheur croisera ultimement les aspects biologiques avec les facteurs psychosociaux qui façonnent aussi notre santé sur une base quotidienne. Bientôt, nous pourrons mieux comprendre comment la fonction des muscles et d’autres organes changent au cours vieillissement en fonction de notre nutrition, notre niveau de stress et d’activité physique, et notre environnement psychosocial.
Martin Picard a enclenché un projet d’envergure qui tire profit de connaissances interdisciplinaires pour améliorer la santé d’une population vieillissante. La première partie de son doctorat est concentrée sur l’étude de la mitochondrie en lien avec la masse musculaire. Ses recherches sont basées sur des techniques d’imagerie par fluorescence développées et perfectionnées pendant son projet de doctorat. Ainsi, le chercheur a eu recours à ses nouvelles méthodes pour dresser une description détaillée des changements morphologiques mais surtout fonctionnels de la mitochondrie réellement liés au vieillissement. Cette étude innovatrice a même déjà été publiée.
La deuxième partie du doctorat tisse un lien plus direct entre la sarcopénie, soit la perte de masse musculaire, et le vieillissement. Au centre de cette partie : l’étude des modifications épigénétiques, c’est-à-dire les changements opérés dans la cellule qui modifient l’expression des gènes sans toutefois altérer la séquence de l’ADN. En étudiant le muscle, Martin Picard veut faire le lien entre l’épigénétique, l’expression des gènes et la mitochondrie, dans le contexte du vieillissement. À ce jour, très peu de données associent muscles, épigénétique et vieillissement. Ainsi, au terme de ses recherches, Martin Picard sera peut-être en mesure d’identifier des causes à la sarcopénie, et ainsi mettre sur pied des stratégies intégratives qui amélioreront la qualité de nos vieux jours.
Cette recherche s’inscrira dans un modèle innovateur et transdisciplinaire du vieillissement, car le chercheur croisera ultimement les aspects biologiques avec les facteurs psychosociaux qui façonnent aussi notre santé sur une base quotidienne. Bientôt, nous pourrons mieux comprendre comment la fonction des muscles et d’autres organes changent au cours vieillissement en fonction de notre nutrition, notre niveau de stress et d’activité physique, et notre environnement psychosocial.