Prix Acfas Fondation Desjardins - Doctorat
Eric Vaillancourt
CREDP - Centre de recherche et d’enseignement sur les droits de la personne
Voler parmi les oiseaux, un rêve que partagent beaucoup d’entre nous. Un rêve qui deviendra bientôt réalité pour ce jeune chercheur en physiologie animale. À bord de son paramoteur, il projette d’observer en plein vol son sujet d’étude, la Bernache du Canada. Au-delà de l’aventure, c’est bien de science qu’il s’agit, puisque le lauréat étudie le métabolisme énergétique des oiseaux migrateurs voyageant sur de longues distances.
Si vous apercevez une volée d'oies sauvages voyageant sac au dos, ce pourrait bien être la "famille" d'Eric Vaillancourt. Dans ce sac, on retrouve une panoplie d’instruments de mesure qu’il a conçue en collaboration avec l'École d'ingénierie et de technologie de l'information de l’Université d’Ottawa. A partir de ces instruments de mesure, il analysera en temps direct la mobilisation des calories stockées sous forme de graisses. De plus, des mesures seront effectuées automatiquement sur l’animal tout au long du vol, afin de calculer les débits d’oxygène consommés lors de l’effort ou encore les taux d’utilisation des sucres, lipides et protéines.
Pourquoi la bernache du Canada a-t-elle été choisie comme espèce-modèle? Pour plusieurs raisons. Premièrement pour leurs caractéristiques physiques. Leur grande taille leur permet de porter le sac à dos d’échantillonnage. De plus, il s’agit d’une athlète exceptionnelle effectuant un périple migratoire sur une distance de 3 500 km, entre la toundra de la péninsule d’Ungava au Nunavik jusqu’à la côte Est des États-Unis, à des vitesses pouvant atteindre les 95 km/h. Capable d’effectuer des vols ininterrompus sur 1 000 km, elle doit puiser dans ses réserves lipidiques de façon extraordinaire pour alimenter ses muscles en énergie, ce qui en fait un sujet d’étude particulièrement intéressant.et son abondance. Secondement, le nombre de bernache du Canada dans la province de Québec. En effet, plus d’un million d’individus se regroupent dans la seule population venant passer l’été au Nord du Québec.
Les finalités de ce projet sont multiples. Ainsi, les connaissances acquises relatives aux besoins énergétiques de Branta canadensis pourront être appliquées à la conservation d’autres oiseaux migrateurs, dont certains sont en péril. La protection de leurs ressources et habitats est essentielle à la survie des espèces menacées. Mais au-delà de la physiologie animale, les implications de ces recherches concernent aussi l’espèce humaine. Les données obtenues sur le métabolisme exceptionnel de l’oiseau étudié pourraient engendrer de nouvelles approches du traitement de l’obésité, ainsi qu’améliorer la performance des athlètes.
Il faut souligner que les oiseaux sont un groupe d’animaux peu étudié, du fait de leurs déplacements. Eric Vaillancourt a donc dû établir un plan de travail bien défini pour surmonter ce défi. Ainsi, les œufs des futurs sujets d’étude ont été récoltés en milieu sauvage, au Québec, en collaboration avec des chercheurs du Service canadien de la faune et de l’UQÀM. Après incubation en laboratoire et éclosion, les oisons se sont attachés à lui, c’est le phénomène d’imprégnation. À force de paroles, d’attention et de soins quotidiens, il est parvenu à se faire considérer comme un père par les volatiles. Cette technique permet de minimiser le stress des animaux pendant les manipulations.
Pour conduire ce projet ambitieux, il faut tout l’enthousiasme, l’engagement, la persévérance, et l’ingéniosité d’un doctorant tel qu’Eric Vaillancourt.
Lors du dépôt de sa candidature, Eric Vaillancourt avouait : « Puisque le prix de vente des paramoteurs est élevé, j’ai grandement besoin du prix Acfas – Desjardins pour me procurer ce véhicule de recherche peu commun ». Maintenant que c’est chose faite, il va pouvoir se consacrer à la phase finale de son projet.
Si vous apercevez une volée d'oies sauvages voyageant sac au dos, ce pourrait bien être la "famille" d'Eric Vaillancourt. Dans ce sac, on retrouve une panoplie d’instruments de mesure qu’il a conçue en collaboration avec l'École d'ingénierie et de technologie de l'information de l’Université d’Ottawa. A partir de ces instruments de mesure, il analysera en temps direct la mobilisation des calories stockées sous forme de graisses. De plus, des mesures seront effectuées automatiquement sur l’animal tout au long du vol, afin de calculer les débits d’oxygène consommés lors de l’effort ou encore les taux d’utilisation des sucres, lipides et protéines.
Pourquoi la bernache du Canada a-t-elle été choisie comme espèce-modèle? Pour plusieurs raisons. Premièrement pour leurs caractéristiques physiques. Leur grande taille leur permet de porter le sac à dos d’échantillonnage. De plus, il s’agit d’une athlète exceptionnelle effectuant un périple migratoire sur une distance de 3 500 km, entre la toundra de la péninsule d’Ungava au Nunavik jusqu’à la côte Est des États-Unis, à des vitesses pouvant atteindre les 95 km/h. Capable d’effectuer des vols ininterrompus sur 1 000 km, elle doit puiser dans ses réserves lipidiques de façon extraordinaire pour alimenter ses muscles en énergie, ce qui en fait un sujet d’étude particulièrement intéressant.et son abondance. Secondement, le nombre de bernache du Canada dans la province de Québec. En effet, plus d’un million d’individus se regroupent dans la seule population venant passer l’été au Nord du Québec.
Les finalités de ce projet sont multiples. Ainsi, les connaissances acquises relatives aux besoins énergétiques de Branta canadensis pourront être appliquées à la conservation d’autres oiseaux migrateurs, dont certains sont en péril. La protection de leurs ressources et habitats est essentielle à la survie des espèces menacées. Mais au-delà de la physiologie animale, les implications de ces recherches concernent aussi l’espèce humaine. Les données obtenues sur le métabolisme exceptionnel de l’oiseau étudié pourraient engendrer de nouvelles approches du traitement de l’obésité, ainsi qu’améliorer la performance des athlètes.
Il faut souligner que les oiseaux sont un groupe d’animaux peu étudié, du fait de leurs déplacements. Eric Vaillancourt a donc dû établir un plan de travail bien défini pour surmonter ce défi. Ainsi, les œufs des futurs sujets d’étude ont été récoltés en milieu sauvage, au Québec, en collaboration avec des chercheurs du Service canadien de la faune et de l’UQÀM. Après incubation en laboratoire et éclosion, les oisons se sont attachés à lui, c’est le phénomène d’imprégnation. À force de paroles, d’attention et de soins quotidiens, il est parvenu à se faire considérer comme un père par les volatiles. Cette technique permet de minimiser le stress des animaux pendant les manipulations.
Pour conduire ce projet ambitieux, il faut tout l’enthousiasme, l’engagement, la persévérance, et l’ingéniosité d’un doctorant tel qu’Eric Vaillancourt.
Lors du dépôt de sa candidature, Eric Vaillancourt avouait : « Puisque le prix de vente des paramoteurs est élevé, j’ai grandement besoin du prix Acfas – Desjardins pour me procurer ce véhicule de recherche peu commun ». Maintenant que c’est chose faite, il va pouvoir se consacrer à la phase finale de son projet.