Sciences physiques, mathématiques, informatique et génie
François Major
UdeM - Université de Montréal
Formé initialement en informatique, le lauréat a su très tôt y associé des connaissances approfondies en biologie. Il est ainsi devenu l’un des premiers spécialistes en bio-informatique, discipline située à l’intersection de la biologie, de l’informatique et des mathématiques. Précurseur en la matière, il a apporté une forte contribution à la modélisation de la structure de l’ARN. Les logiciels qu’il développe à partir de méthodes innovantes sont mis à disposition des chercheurs de divers horizons : chimie, biologie, biophysique. Ainsi, ses travaux sont d’une aide précieuse au sein d’une vaste communauté scientifique.
Il y a 25 ans, lorsque François Major a débuté ses recherches dans ce domaine, le nom de bio-informatique n’existait pas encore. Il fut également l’un des pionniers de la recherche sur la molécule d’ARN. Cette molécule biologique est à la fois messager dans le cadre de la transcription et la traduction de l’ADN en protéines, mais aussi régulateur de l’expression des protéines. L’ARN intervient, par exemple, dans la régulation des protéines anormales dans les cellules cancéreuses. Maintenant que l’on perçoit mieux l’étendue de sa fonction, les travaux du chercheur prennent toute leur ampleur. Ainsi, une meilleure compréhension du rôle de l’ARN dans la programmation de la cellule est à la base du développement des thérapies personnalisées du futur. Ces traitements seraient en mesure de s’attaquer préférentiellement aux cellules malades sans détruire les cellules saines, contrairement aux chimiothérapies actuelles.
Alors que tous les chercheurs en structure moléculaire se concentrent sur une approche numérique de minimisation d’énergie, François Major, pour sa part, navigue à contre-courant. Il se concentre sur la structure tridimensionnelle des acides nucléiques et des protéines.. Son originalité et sa détermination furent finalement récompensées puisque son approche novatrice s’est aujourd’hui imposée au sein de la communauté scientifique. Cette méthode constitue aujourd’hui la référence, et pour preuve, sa publication en 1991 dans la revue Science est l’un des articles les plus cités dans les archives du magazine.
En 1994, François Major fonde le Laboratoire de biologie informatique et théorique et commence à diffuser auprès de la communauté scientifique des logiciels dérivés de ses méthodes. Bien que ses travaux en bio-informatique ne permettent pas encore la mise en œuvre d’applications directes, ils sont déjà un outil formidable pour les autres chercheurs. Ainsi, ces logiciels leurs permettent de valider rapidement des hypothèses. D’ailleurs, François Major a récemment développé un service de prédiction de repliement de l’ARN, accessible gratuitement aux scientifiques issus de disciplines variées. Ces services en ligne, MC-Fold et MC-Sym, sont utilisés plus de 1 000 fois par mois par des chercheurs du monde entier et qui a également fait l’objet d’une publication dans la revue Nature en 2008.
Depuis 2005, François Major a rejoint l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie, centre mondialement reconnu en recherche contre le cancer. Au sein de cet établissement, il est aujourd’hui en mesure d’établir son laboratoire expérimental en ingénierie des ARN, afin de tester ses résultats informatiques, permettant ainsi de relier la théorie à la pratique.
Il y a 25 ans, lorsque François Major a débuté ses recherches dans ce domaine, le nom de bio-informatique n’existait pas encore. Il fut également l’un des pionniers de la recherche sur la molécule d’ARN. Cette molécule biologique est à la fois messager dans le cadre de la transcription et la traduction de l’ADN en protéines, mais aussi régulateur de l’expression des protéines. L’ARN intervient, par exemple, dans la régulation des protéines anormales dans les cellules cancéreuses. Maintenant que l’on perçoit mieux l’étendue de sa fonction, les travaux du chercheur prennent toute leur ampleur. Ainsi, une meilleure compréhension du rôle de l’ARN dans la programmation de la cellule est à la base du développement des thérapies personnalisées du futur. Ces traitements seraient en mesure de s’attaquer préférentiellement aux cellules malades sans détruire les cellules saines, contrairement aux chimiothérapies actuelles.
Alors que tous les chercheurs en structure moléculaire se concentrent sur une approche numérique de minimisation d’énergie, François Major, pour sa part, navigue à contre-courant. Il se concentre sur la structure tridimensionnelle des acides nucléiques et des protéines.. Son originalité et sa détermination furent finalement récompensées puisque son approche novatrice s’est aujourd’hui imposée au sein de la communauté scientifique. Cette méthode constitue aujourd’hui la référence, et pour preuve, sa publication en 1991 dans la revue Science est l’un des articles les plus cités dans les archives du magazine.
En 1994, François Major fonde le Laboratoire de biologie informatique et théorique et commence à diffuser auprès de la communauté scientifique des logiciels dérivés de ses méthodes. Bien que ses travaux en bio-informatique ne permettent pas encore la mise en œuvre d’applications directes, ils sont déjà un outil formidable pour les autres chercheurs. Ainsi, ces logiciels leurs permettent de valider rapidement des hypothèses. D’ailleurs, François Major a récemment développé un service de prédiction de repliement de l’ARN, accessible gratuitement aux scientifiques issus de disciplines variées. Ces services en ligne, MC-Fold et MC-Sym, sont utilisés plus de 1 000 fois par mois par des chercheurs du monde entier et qui a également fait l’objet d’une publication dans la revue Nature en 2008.
Depuis 2005, François Major a rejoint l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie, centre mondialement reconnu en recherche contre le cancer. Au sein de cet établissement, il est aujourd’hui en mesure d’établir son laboratoire expérimental en ingénierie des ARN, afin de tester ses résultats informatiques, permettant ainsi de relier la théorie à la pratique.