Benoit Lafleur
UQAT - Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Comment faire un usage industriel de la ressource naturelle qu’est le bois tout en assurant sa durabilité ? Les réponses ne sont pas évidentes, mais on sait qu’on utilise parfois des méthodes de récolte qui ne sont pas adaptées aux caractéristiques des peuplements forestiers exploités et qui limitent la croissance des arbres et la régénération des forêts. Alors, comment adapter nos pratiques sylvicoles aux caractéristiques des peuplements forestiers afin d’assurer la régénération de nos forêts ? C’est le sujet de recherche de ce doctorant en sciences de l’environnement, travaillant sous la direction de David Paré et d’Yves Bergeron.
Dans son étude, Benoît Lafleur remet en question la méthode de Coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS), pratiquée dans les forêts d’épinettes noires entourbées du Nord-Ouest du Québec. La CPRS a été instaurée afin d’assurer la protection des jeunes pousses et des sols lors des opérations de récolte. Toutefois, l’absence de perturbation des sols dans les forêts d’épinettes noires entourbées entraîne une baisse de la productivité des forêts. Or, dans ces forêts, la perturbation des sols, notamment par le feu, joue un rôle important, en nettoyant les sols de la matière organique accumulée et en limitant l’entourbement. Ils permettent ainsi la pousse de nouvelles générations très productives d’arbres. Benoît Lafleur cherche donc à identifier les traitements sylvicoles les plus susceptibles de perturber les sols à la manière du feu et d’assurer la régénération des forêts. Une telle étude reçoit évidemment un vif intérêt et un appui important de l’industrie forestière.
Au cours de ses recherches, Benoît Lafleur a mis en place de nombreux dispositifs expérimentaux, fruits de sa collaboration avec des scientifiques, des techniciens et des industriels. Dans une de ses expériences, il compare les effets de diverses méthodes de récolte sur le contrôle de l’entourbement et la croissance des arbres. Un autre dispositif lui permettra de déterminer quelle méthode de préparation de terrain devrait être utilisée après une CPRS afin de permettre une croissance optimale des arbres.
Ce jeune chercheur, dont les recherches ont déjà fait l’objet de 5 publications, fait également preuve d’une grande compétence sur le terrain et a démontré sa bonne connaissance des zones bioclimatiques du Québec. Pendant sa maîtrise, il a d’ailleurs étudié le rôle des fourmis dans la fertilisation des sols dans les pessières à lichens du Parc national des Grands-Jardins.
Intéressé par le partage des connaissances, Benoît Lafleur consacre une partie de son temps à communiquer sa passion pour les forêts. Il participe au programme Les innovateurs à l’école de la Société de promotion des sciences et des technologies, une activité qui met en relation les chercheurs et les élèves.
Dans son étude, Benoît Lafleur remet en question la méthode de Coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS), pratiquée dans les forêts d’épinettes noires entourbées du Nord-Ouest du Québec. La CPRS a été instaurée afin d’assurer la protection des jeunes pousses et des sols lors des opérations de récolte. Toutefois, l’absence de perturbation des sols dans les forêts d’épinettes noires entourbées entraîne une baisse de la productivité des forêts. Or, dans ces forêts, la perturbation des sols, notamment par le feu, joue un rôle important, en nettoyant les sols de la matière organique accumulée et en limitant l’entourbement. Ils permettent ainsi la pousse de nouvelles générations très productives d’arbres. Benoît Lafleur cherche donc à identifier les traitements sylvicoles les plus susceptibles de perturber les sols à la manière du feu et d’assurer la régénération des forêts. Une telle étude reçoit évidemment un vif intérêt et un appui important de l’industrie forestière.
Au cours de ses recherches, Benoît Lafleur a mis en place de nombreux dispositifs expérimentaux, fruits de sa collaboration avec des scientifiques, des techniciens et des industriels. Dans une de ses expériences, il compare les effets de diverses méthodes de récolte sur le contrôle de l’entourbement et la croissance des arbres. Un autre dispositif lui permettra de déterminer quelle méthode de préparation de terrain devrait être utilisée après une CPRS afin de permettre une croissance optimale des arbres.
Ce jeune chercheur, dont les recherches ont déjà fait l’objet de 5 publications, fait également preuve d’une grande compétence sur le terrain et a démontré sa bonne connaissance des zones bioclimatiques du Québec. Pendant sa maîtrise, il a d’ailleurs étudié le rôle des fourmis dans la fertilisation des sols dans les pessières à lichens du Parc national des Grands-Jardins.
Intéressé par le partage des connaissances, Benoît Lafleur consacre une partie de son temps à communiquer sa passion pour les forêts. Il participe au programme Les innovateurs à l’école de la Société de promotion des sciences et des technologies, une activité qui met en relation les chercheurs et les élèves.