Sciences de l'environnement
René Laprise
UQAM - Université du Québec à Montréal
La plus grande contribution du lauréat a été de poser les bases de la modélisation climatique régionale en tant que discipline scientifique. Les méthodes numériques qu’il a mises en place sont aujourd’hui adoptées, entre autres, par le Canada, le Japon, la France et les États-Unis.
En tant que membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est l’un des lauréats du prix Nobel de la paix 2007, attribué ex aequo au GIEC et à Al Gore. Son expertise lui a valu d’être un des principaux auteurs, et unique Québécois, du 4e rapport d’évaluation du GIEC, dans lequel des experts du monde entier affirmaient que les activités humaines avaient des conséquences incontestables sur le climat.
René Laprise œuvre dans les domaines de la dynamique de l’atmosphère, de la science du climat, des méthodes numériques de discrétisation et de simulation de l’environnement physique. Ses travaux ont permis la mise au point d’une méthode unique de modélisation de la dynamique de l’atmosphère à l’échelle régionale. Avant d’aboutir au Modèle régional climatique canadien (MRCC), René Laprise a dû réaliser des travaux pour convertir les équations de dynamique de l’atmosphère de l’échelle globale à l’échelle régionale. Puis il a développé une technique de contre-vérification, appelée le protocole Big-Brother, qui est devenue un champ d’études.
Au cours de sa carrière, René Laprise a aussi fait preuve d’une remarquable force fédératrice. Dès les années 1990, il crée le Réseau canadien de modélisation régionale du climat, un groupe d’une quinzaine de chercheurs, puis, en 2003, il fonde le Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale (ESCER). Par la suite, le lauréat contribuera à l’implantation d’une chaire de recherche du Canada en modélisation régionale du climat à l’UQAM. Enfin, toutes ces initiatives ont conduit à la fondation du groupe Ouranos, auquel il participe activement en tant que collaborateur de l’axe « Recherches en modélisation climatique régionale ».
René Laprise s’est fait remarquer notamment par son dynamisme, ce qui lui vaut aujourd’hui de jouir d’une importante reconnaissance au sein de la communauté scientifique. Mais surtout, il faut souligner sa contribution à la prise de conscience collective actuelle des effets néfastes des changements climatiques et de l’importance cruciale de développer des stratégies préventives d’adaptation.
En tant que membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est l’un des lauréats du prix Nobel de la paix 2007, attribué ex aequo au GIEC et à Al Gore. Son expertise lui a valu d’être un des principaux auteurs, et unique Québécois, du 4e rapport d’évaluation du GIEC, dans lequel des experts du monde entier affirmaient que les activités humaines avaient des conséquences incontestables sur le climat.
René Laprise œuvre dans les domaines de la dynamique de l’atmosphère, de la science du climat, des méthodes numériques de discrétisation et de simulation de l’environnement physique. Ses travaux ont permis la mise au point d’une méthode unique de modélisation de la dynamique de l’atmosphère à l’échelle régionale. Avant d’aboutir au Modèle régional climatique canadien (MRCC), René Laprise a dû réaliser des travaux pour convertir les équations de dynamique de l’atmosphère de l’échelle globale à l’échelle régionale. Puis il a développé une technique de contre-vérification, appelée le protocole Big-Brother, qui est devenue un champ d’études.
Au cours de sa carrière, René Laprise a aussi fait preuve d’une remarquable force fédératrice. Dès les années 1990, il crée le Réseau canadien de modélisation régionale du climat, un groupe d’une quinzaine de chercheurs, puis, en 2003, il fonde le Centre pour l’étude et la simulation du climat à l’échelle régionale (ESCER). Par la suite, le lauréat contribuera à l’implantation d’une chaire de recherche du Canada en modélisation régionale du climat à l’UQAM. Enfin, toutes ces initiatives ont conduit à la fondation du groupe Ouranos, auquel il participe activement en tant que collaborateur de l’axe « Recherches en modélisation climatique régionale ».
René Laprise s’est fait remarquer notamment par son dynamisme, ce qui lui vaut aujourd’hui de jouir d’une importante reconnaissance au sein de la communauté scientifique. Mais surtout, il faut souligner sa contribution à la prise de conscience collective actuelle des effets néfastes des changements climatiques et de l’importance cruciale de développer des stratégies préventives d’adaptation.