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Élise Heinen
Finaliste

Élise Heinen

Université du Québec à Rimouski

Optimisation des conditions d’extraction et de purification de métabolites secondaires marins prévenant la colonisation biologique des surfaces

  • Votre profil en bref...

Passionnée de biologie, c’est tout naturellement que je me suis tournée vers une licence en biologie des organismes après l’obtention de mon baccalauréat français. Durant ces trois années d’études, j’ai participé à un premier échange au Québec qui m’aura permis d’en apprendre davantage sur la biologie et l’écologie marine, et cela aura été une vraie révélation ! À l’issue de cette licence, je me suis tournée vers un master de biologie marine qui m’a emmenée une seconde fois au Québec, pour mon stage de fin de master. Mais cette fois, je ne suis pas repartie et j’ai commencé mon doctorat tout de suite ! Face au fleuve, je ne pouvais pas rêver mieux pour entreprendre mon doctorat en océanographie.

• Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Oui, bien sûr ! Ma famille n’étant pas très familière avec le domaine universitaire ni biologique, il est parfois difficile d’expliquer simplement un sujet de thèse qui est souvent très niché dans un domaine/une spécialité. Mais c’est un bon exercice qui me sert aujourd’hui…

La réaction la plus cocasse que j’ai reçue venait de mes grands-parents, qui ont eu du mal, du moins au début, à dissocier mon doctorat de la profession de docteure… en médecine !

• Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Je dirais un peu des deux. Mon désir de carrière est de devenir enseignante-chercheuse et pour cela, en France, il faut avoir un doctorat. Mon désir de recherche était donc, dans un premier temps, guidé par une volonté d’arriver à une profession précise. Cependant, à mesure que mes années universitaires passaient, cela est devenu davantage un rêve, puis une fierté lors de mon admission.

• Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Mes journées ne sont jamais vraiment identiques, mais elles ont tout de même un point commun : je peux passer des rires aux larmes en moins d’une minute. Moi qui me plais dans la stabilité, je crois que je n’ai pas choisi la bonne voie, je dois aimer stresser ! La recherche est un milieu où en une journée, en une expérience, la poursuite de l’objectif et la rage d’y arriver sont gonflées à bloc ou, au contraire, tombent six pieds sous terre. Et finalement, je pense que c’est ça que j’aime : même quand rien ne fonctionne, on a toujours un espoir qui guide notre recherche.

• Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

C’est surtout pour l’expérience. En tant que chercheurs, nous sommes amenés à présenter nos résultats lors de congrès et l’expression orale est à mon sens tout aussi importante que notre recherche. Il serait dommage de mener une excellente recherche, mais d’avoir de la difficulté à en communiquer les résultats. C’est donc avant tout pour l’entraînement à l’oral que je me suis inscrite, pour apprendre à gérer mon stress.