Laura Domínguez Mercado
Dynamique de l'évolution de la résistance aux antibiotiques dans la gélose molle
- Votre profil en bref...
Je suis titulaire d’un baccalauréat en génie biotechnologique de l’Institut de technologie et d’études supérieures de Monterrey (ITESM). Sous la supervision du professeur Brandon Findlay, mes travaux de recherche doctorale visent principalement à mesurer la résistance aux antimicrobiens et à évaluer l’efficacité́ des nouvelles thérapies médicamenteuses. Passionnée de communication, je cherche à expliquer le fruit de mes travaux à un public élargi, et je souhaite tout particulièrement inspirer les femmes et les filles.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
En tant qu'étudiante internationale, malheureusement, je ne peux pas voir ma famille aussi souvent que je le voudrais, mais chaque année, tout de même, des repas entiers sont consacrés à mes tentatives d'explication lorsque mes proches me demandent : « Alors, sur quoi travailles-tu ? » C'est un défi de rendre ce sujet complexe compréhensible pour eux, et après des heures de discussion, je sens qu'ils restent perturbés et effrayés par les bactéries !
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
J'ai toujours voulu poursuivre une carrière qui me permettrait d'améliorer la qualité de vie des autres, et c'est la principale raison pour laquelle j'ai étudié le génie biotechnologique. J'ai été très inspirée par les différentes applications de ce domaine. Ma recherche me permet de redonner et d'essayer d'aider les gens, en consacrant mon temps à quelque chose que je trouve utile, enrichissant et fascinant.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Mes journées varient beaucoup. Certaines sont passées au laboratoire pendant des heures, d'autres à analyser des données, lire ou écrire. Ce que je trouve le plus gratifiant, c'est l'enseignement. Je donne des cours de biochimie et j'aime aider les étudiants et étudiantes. Le sentiment le plus satisfaisant est lorsqu'ils me disent qu'ils ont enfin compris un sujet difficile.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
En tant que chercheurs ou chercheuses, il est crucial de communiquer efficacement notre travail à un large public. Cela revêt une importance tant pour nous-mêmes que pour la société dans son ensemble. Participer à de telles initiatives nous permet de perfectionner nos compétences en communication et de clarifier les objectifs de notre recherche de manière accessible et engageante.