Sandrine Poulin
Mieux soutenir les proches aidants au sein des entreprises canadiennes : un impératif psychosocial et financier
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- Votre profil en bref...
Ayant toujours été passionnée par l’être humain, j’ai intégré le programme de doctorat en psychologie expérimentale à l’Université du Nouveau-Brunswick à l’automne 2021. À l’ère du besoin grandissant concernant les soins des personnes âgées à l’échelle mondiale dans un contexte où la nature du travail est en constante évolution, je me penche sur les expériences des proches aidants-employés dans mes travaux de recherche. En m’appuyant sur leurs témoignages, je vise à mettre en lumière les enjeux auxquels ils font face, afin de favoriser le développement de réponses organisationnelles et gouvernementales adaptées à leurs besoins. J’aspire à faire carrière dans le domaine de la psychologie du travail afin d’utiliser mes connaissances pour offrir aux employés l’opportunité d’évoluer dans un milieu sain, sécuritaire. Engagée dans mon milieu, je suis également membre de trois comités sur l’équité, la diversité et l’inclusion à l’échelle locale et nationale.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
J’ai tenté de vulgariser ma thèse auprès de ma famille à plusieurs reprises dans le passé. Cela m’a fait prendre conscience qu’il peut être difficile de s’exprimer sans utiliser le jargon propre à la discipline. En tant que francophone, j’ai également réalisé que je dois être attentive à l’influence de l’anglais sur ma capacité à m’exprimer au sujet de mes travaux de recherche dans ma langue maternelle.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Toutes ces réponses! Enfant, j’avais déjà de grandes aspirations professionnelles : je rêvais d’être psychologue, avocate, médecin ou enseignante à l’université. Cependant, j’ai pris de nombreux détours avant d’arriver là où j’en suis aujourd’hui, et mes ambitions m’ont guidée à travers ce chemin sinueux. Ma curiosité insatiable et les personnes que j’ai rencontrées au fil des années ont été les principaux catalyseurs de ma passion pour la recherche.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?
Il est difficile de décrire ma vie d’étudiante-chercheuse, car chacune des journées est différente. Elles impliquent toutes l’utilisation de la pensée critique et la gestion de ma charge de travail en fonction des exigences de mon programme. Mon stage dans une entreprise avec laquelle je collabore sur un projet de recherche a confirmé que j’avais fait le bon choix de carrière, puisque chaque jour était tout aussi passionnant que le précédent.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Carmen Poulin, l’une de mes directrices de thèse, m’a encouragé à participer au concours. Je n’ai pas hésité à me lancer, en partie parce que j’accorde une grande importance à la langue française et parce que j’ai vu en MT180 une occasion idéale pour améliorer mes compétences en vulgarisation scientifique et relever un défi tout en mettant en lumière la réalité des proches aidants-employés.