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Solene Mallet Gauthier
Finaliste

Solène Mallet Gauthier

Université de l’Alberta

L’identité métisse vue à travers les restes archéobotaniques et archéoentomologiques à Chimney Coulee (DjOe-6), un site métis hivernant de la fin du XIXe siècle

 

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  • Votre profil en bref...

Je suis Acadienne originaire du Nouveau-Brunswick et candidate au doctorat en anthropologie à l'Université de l'Alberta sous la direction de Kisha Supernant. Après avoir complété un baccalauréat et une maîtrise en archéologie à l’Université Laval, je m’intéresse maintenant à l'identité métisse et à l'étude de restes alimentaires retrouvés sur un site métis hivernant de la fin du XIXe siècle. Je m’intéresse également de manière plus générale aux questions identitaires, à l'alimentation, à l'archéologie environnementale, aux contextes coloniaux, et à l'archéologie de la période dite « historique » en Amérique.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?

Il est généralement facile d’expliquer mon projet de recherche, car il est lié à la vie de tous les jours. Le bogue apparaît habituellement lorsque je parle de l’utilisation d’insectes pour étudier l’alimentation, mais il est facile de comprendre qu’ils en sont des indicateurs indirects. Les réactions les plus intéressantes ont été liées à mon sujet de maîtrise (et non de doctorat) : De la matière fécale archéologique…

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?

Ma recherche représente pour moi une occasion d’explorer en profondeur les questions identitaires qui m’interpellent depuis des années. Utiliser l’archéologie pour le faire me fait entrer dans les détails de la vie quotidienne des gens ordinaires, chose qui m’a toujours attirée. Mon projet actuel me permet également d’utiliser l’archéologie afin de répondre à des questionnements de communautés vivant dans le présent.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?

Ma spécialité et le stade actuel de ma recherche nécessitent du travail en laboratoire, où je passe des heures à trier des sédiments au microscope en quête de restes de plantes et d’insectes. Afin d’obtenir ces échantillons, j’ai mené une fouille archéologique sur le site auquel je m’intéresse. Organiser et mener à terme tout un projet de terrain autour de mes questions de recherche a été une expérience enrichissante.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?

Ma sœur s’est prêtée à l’exercice avant moi et a trouvé son expérience très utile. J’ai été encouragée à m’inscrire au concours par une professeure, puis par ma famille et mes collègues. Comme les archéologues sont constamment appelé·e·s à présenter leurs travaux au grand public, j’ai pensé que participer au concours pourrait être une expérience enrichissante.