Samuel Calmels
Construction d'un protocole simple et robuste démontrant la capacité de notre cerveau à capter les champs électromagnétiques produits par un autre cerveau
Revisionner la performance de Samuel juste ici:
- Votre profil en bref…
Quand j’étais enfant, j’avais déjà envie de comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure et comment il est construit. Cette curiosité m’a poussé à entreprendre des études en sciences de la vie à l’Université Lyon 1, en France. Il y a six mois, par besoin d’explorer de nouveaux territoires et vu l’intérêt du professeur Debruille, de l’Université McGill, envers mon projet de doctorat, j’ai décidé de terminer mon parcours universitaire de l’autre côté de l’Atlantique. En dehors du laboratoire, j’aime rencontrer de nouvelles personnes, passer du temps avec mes colocataires, voir du cinéma francophone et faire de la pâtisserie! Je suis de nature assez bavard, alors ce concours représente pour moi un défi de concision.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Étant très proche de ma famille, il me parait vital que tous puissent comprendre ce pourquoi je suis parti aussi loin! Ainsi, j’ai essayé par plusieurs voies différentes de leur préciser mon sujet, et pourquoi il me paraît… révolutionnaire! Le plus difficile a été d’expliquer à mon entourage que je parlais bien de science, et non d’ésotérisme ou de parapsychologie… Je suis donc parfois catégorisé comme « celui de la famille qui travaille sur la télépathie »!
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Ma recherche est pour moi l’accomplissement de mon rêve, qui remonte à mon lycée en France. Je voulais impérativement travailler sur un sujet mêlant biologie humaine, philosophie et psychologie, sans réellement savoir où m’établir pour faire ma recherche. Je suis très fier d’avoir osé partir aussi loin pour réaliser mes envies adolescentes, et je ne le regrette absolument pas. C’est ainsi avant tout un rêve d’enfant, mais dans un lieu m’offrant des opportunités de carrière intéressantes.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse?
Comme je travaille avec des sujets humain·e·s, mon quotidien est surtout rythmé par la planification de mes expériences, la rédaction d’articles à la suite des résultats et l’encadrement de mes assistant·e·s de recherche. Je n’ai commencé qu’il y a six mois, et je reviens déjà d’un congrès à San Francisco. Pouvoir présenter mon travail à des personnes passionnées dans un pays que je n’avais jamais encore visité fut une immense satisfaction!
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Tout d’abord, je pense que mon équipe de recherche a fait une découverte majeure. Étant donné son importance, il me parait intéressant d’en informer le plus large public possible, et je pense que cette compétition est le vecteur idéal pour cela. Ensuite, je voyais ce concours comme un défi personnel, me permettant de travailler ma concision, mon aisance à l’oral, et de rencontrer des personnes d’horizons différents étudiant des thèmes qui me sont inconnus.