Informations générales
Événement : 86e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Enjeux de la recherche
Description :Bien que la réalité forestière ait évolué au cours des 30 dernières années, le concept de polyvalence, qui fait aujourd’hui référence à la gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT), reste d’actualité. À l’époque, les différents acteurs sur le territoire tentaient de légitimer leur présence devant l’industrie forestière. Actuellement, et en raison d’un nouveau contexte juridique, il est obligatoire de gérer les forêts en considérant les principes de la GIRT. Cela dit, il s’agit encore d’un concept complexe dont la mise en œuvre implique de nombreux défis. Ainsi, notre colloque permettra de faire un état des lieux sur le déploiement de la GIRT dans le paysage forestier québécois. Le premier objectif de ce colloque sera donc de mettre à jour la liste des enjeux associés à la GIRT et, dans la mesure de possible, d’évaluer les écarts entre les enjeux évoqués à l’époque et les enjeux actuels. Puisque notre colloque se tient cinq ans après l’entrée en vigueur du nouveau régime forestier, il sera possible de faire un bilan de la GIRT dans le nouveau contexte de gestion des forêts québécoises. Malgré de nombreux projets pilotes et de multiples essais pour tenter de formaliser la GIRT, ce concept n’est pas au point, et reste une préoccupation d’actualité pour les utilisateurs de la forêt. C’est pourquoi ce colloque cadre directement avec les enjeux de la recherche en foresterie. Que la GIRT soit encadrée légalement n’en rend pas moins son interprétation variable. Il faut donc déterminer l’état idéal que nous désirons atteindre collectivement pour gérer nos forêts et quelles sont les pistes de solutions pour y arriver. Ce colloque sera une occasion pour les participants de dresser une liste des priorités de recherche en GIRT en fonction des préoccupations présentées par les conférenciers invités.
Remerciements :Nous tenons d’abord à remercier les différents conférenciers qui ont accepté de participer au colloque. Nous voulons aussi remercier les organismes qui ont financé l’évènement. Finalement, nous souhaitons remercier l’ACFAS et plus particulièrement l’UQAC pour leur dévouement.
Date :
Programme
Perspective faune-forêt
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Communication orale
Mot de bienvenueLouis Bélanger (Université Laval)
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Communication orale
L'évolution du concept de la GIRT : d'hier à aujourd'huiPierre Dulude (Canards Illimités)
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Communication orale
Contribution de la Sépaq à la GIRT au cours des dernières décenniesJean-François Lamarre (Société des établissements de plein-air du Québec)
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Communication orale
Perspectives sur l’intégration des enjeux fauniques dans l’aménagement écosystémique des forêtsJean-Pierre Tremblay (Université Laval)
Perspective sociale
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Communication orale
Quand la générosité des perspectives frappe la dure réalité de la pratiqueLuc Bouthillier (Université Laval)
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Communication orale
E nutshemiu itenitakuat : vers le développement d'un concept clé dans l’aménagement intégré des forêts du Nitassinan de la communauté innue de PessamitPatrice Bellefleur (Université Laval)
La communauté innue de Pessamit veut établir sa vision de l'aménagement intégrée des forêts sur son Nitassinan (territoire ancestral). Elle veut développer des moyens qui soient culturellement adaptés pour répondre aux exigences de l'Innu aitun (mode de vie innu). E nutshemiu itenitakuat (ambiance forestière) est une notion à laquelle les Innus de Pessamit se réfèrent pour s'exprimer sur la qualité de la forêt afin de répondre à l’Innu aitun. L'objectif de ce projet vise à documenter cette notion et voir comment elle peut être un moyen culturellement adapté pour concilier l'utilisation du territoire. Ce projet se base sur une étude de cas spécifique à un Ntu-assi (territoire de chasse familial) du Nitassinan de Pessamit. C'est donc par un processus de réflexion collaborative que s'est faite la recherche. Le résultat est tel qu'il existe des zones d'occupation et d'utilisation intensives et extensives nécessaires au maintien de l'Innu aitun notamment la zone de Nutshemiu-aueshish (territoire d'intérêt faunique) et la zone de Kauitshinanut (occupation et utilisation intensive). Des savoirs intrinsèques à l'Innu aitun, en termes de composantes forestières, sont donc associés à ces différentes zones. De cette manière, les besoins liés à l'aménagement forestier peuvent être cibler dans le but de favoriser le développement de solutions culturellement adaptées et pouvoir atteindre un consensus local.
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Communication orale
Les difficiles promesses du nouveau régime forestier pour la GIRTJocelyn Lessard (Fédération québécoise des coopératives forestières)
Le nouveau régime forestier promettait de revoir les processus et d’améliorer la gestion intégrée des ressources et du territoire. Ces intentions ont suscité beaucoup d’attentes de la part des autres utilisateurs des ressources du territoire et une certaine appréhension des acteurs de l’industrie forestière. Les coopératives forestières savaient que le défi était grand, mais elles espéraient que les efforts de concertation effectués en amont, pour la gestion intégrée des ressources, faciliteraient par la suite la réalisation des travaux.
La Fédération québécoise des coopératives forestières ne dispose pas de données ou d’études pour appuyer une véritable analyse de la situation cinq ans après le début du nouveau régime forestier. La présentation qui sera effectuée, avec une perspective sociale, s’appuiera donc sur les perceptions des changements survenus, sous les angles suivants :
- Le fonctionnement et les résultats des tables de GIRT quant : au processus utilisé, aux rôles des différents acteurs, à l’échelle des travaux, et à leur conséquence pour l’harmonisation des opérations pour les travailleurs;
- Les attentes et les conséquences du projet de politique de forêt de proximité;
- L’effet de la segmentation des responsabilités du nouveau régime sur la capacité d’exercer un leadership capable de favoriser la GIRT.
Dîner
Perspective industrielle
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Communication orale
La GIRT en terre publique - une question de consensusMarc Bédard (Produits Forestiers Resolu)
Les dernières décennies ont été marquées par des changements majeurs en matière de gestion des forêts publiques au Québec, notamment en vue de mieux intégrer les concepts de la GIRT à l'égard de l'utilisation des terres. D'autres facteurs, comme la certification forestière et les droits autochtones ont également influencés la mise en oeuvre du concept. Dans tous les cas, l'atteinte d'un consensus sur l'utilisation des terres nous apparaît être un élément déterminant de succès. Nous discuterons de quelques-uns de ces changements historiques, de l'approche actuelle et de son efficacité du point de vue d'un industriel. Nous tenterons enfin de proposer certaines pistes d'amélioration.
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Communication orale
L’évolution de la GIRT dans le contexte de la forêt privée québécoiseAndré Gravel (Domtar inc.)
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Communication orale
Premières Nations et GIRT : regards sur de nouvelles perspectives et opportunitésJean-Michel Beaudoin (Université Laval)
Perspective d’amélioration continue
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Communication orale
L’intégrateur-système et la planification collaborative du PAFI-O : perspectives pour la GIRTFrançois Morin (Université Laval)
L’objectif de la présentation est de discuter les principales conclusions de ma thèse dans une perspective de gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT). Dans le cadre de mes travaux de thèse, nous nous sommes intéressés aux défis de planification collaborative qui peuvent être rencontrés dans l’élaboration d’un PAFI-O. Afin de répondre à cette problématique, nous avons exploré les bénéfices potentiels de l’intégration de systèmes pour le secteur forestier. La littérature qui porte sur ce concept de gestion de chaînes d’approvisionnement témoigne des bénéfices importants pour d’autres secteurs manufacturiers. Parmi nos résultats, nous avons observé que la position intermédiaire d’un intégrateur-système (IS) entre le groupe d’usines et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) constitue un facteur facilitant l’exercice de planification pour certaines régions. En effet, un IS est en mesure de favoriser la confiance et d’encadrer l’existence d’une culture de collaboration. Au-delà d’un mécanisme qui contribue à la coordination et à l’intégration des besoins d’approvisionnement des usines, l’IS joue un rôle actif dans l’établissement d’une culture collaborative.
La présentation vise à explorer des pistes de réflexion pour les implications de l’intégration de systèmes au niveau de la planification forestière tactique (PAFI-T), et plus particulièrement pour la GIRT.
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Communication orale
La gestion intégrée des ressources et du territoire : encadrement, évolution et cas concretsDominique Déry (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs), Héloïse Le Goff (Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs)
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Communication orale
Développer un langage commun pour mieux se comprendre : le défi de la GIRTAnne Bernard (Université Laval), Nancy Gélinas (Université Laval)
La loi sur l’aménagement durable du territoire forestier prévoit que la gestion des forêts québécoises se réalise selon les principes de l’aménagement intégré. Selon cette approche, pour aménager le territoire forestier de manière durable, il faut prendre en compte les intérêts et les valeurs des différents acteurs du milieu. Bien que les préoccupations et les niveaux de connaissance entre les acteurs varient, il faut planifier l’aménagement sur un territoire commun dans le but de maximiser le bien-être collectif. La Stratégie d’aménagement durable des forêts (SADF) évoque aussi le besoin de créer de la valeur ajoutée avec les forêts du Québec, et ce autant en optimisant la transformation de la matière ligneuse (filière traditionnelle) qu’en exploitant les autres ressources forestières (nouvelles filières). Dans ce contexte, le développement d'un langage commun entre les acteurs faciliterait la communication et l'harmonisation de l'aménagement forestier. On présente ici les résultats de plusieurs travaux qui se sont intéressés aux différentes valeurs économiques générées dans le milieu forestier afin de développer un modèle commun adapté à la réalité québécoise. Cette philosophie s’inscrit dans une perspective de maximisation de la valeur économique du territoire forestier et pour ce faire de nouveaux outils doivent être développés.
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Communication orale
Mot de clôtureLouis Bélanger (Université Laval)