Si la méthode du groupe de codéveloppement professionnel (Payette et Champagne, 1997) était autrefois principalement adoptée par les gestionnaires, elle est aujourd’hui prônée et mise en place dans une grande diversité de milieux : privé, public, communautaire, associatif, intersectoriel, intellectuel, gouvernemental et même familial (Dumoulin et al., 2015; L’Hostie et al., 2015; Desjardins et al., 2015; Lemay et al., 2008 ; Poulin, 2015; Lafranchise et al., 2016). Cette variété des milieux de pratique implique conséquemment une variété de publics touchés, donc des profils fort différents, ce qui nécessite des adaptations menant aussi à innover et à générer de nouveaux outils en soutien au développement des groupes et des personnes (Sabourin et Lefebvre, 2017). Ainsi, plusieurs aspects peuvent exiger d’être revus, adaptés ou transformés : la méthode et ses étapes, les outils d’animation, d’accompagnement ou d’évaluation, l’animation et la posture de la personne qui anime le groupe, la posture et la contribution des membres du groupe de codéveloppement, etc. Tous ces aspects peuvent soulever des enjeux et questionnements importants quand vient le temps de démarrer et de soutenir le déploiement de ces groupes dans les organisations. Ce colloque propose une réflexion autour de deux axes principaux : 1) des besoins et enjeux émergents en ce qui concerne les groupes de codéveloppement; et 2) le partage d’innovations en codéveloppement professionnel.
Le mercredi 9 mai 2018