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Informations générales

Événement : 86e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

Le thème de ce colloque intersectoriel, l’intervention de groupe, sera abordé de façon mixte, soit premièrement avec une composante scientifique visant la présentation de travaux de recherche portant sur l’intervention de groupe auprès de diverses clientèles et grâce à des modalités d’intervention variées; deuxièmement, avec une composante de réflexion sur les enjeux de la recherche portant sur les défis méthodologiques liés à l’évaluation de programmes d’intervention de groupe et sur les aspects éthiques et scientifiques associés à la pertinence des interventions de groupe auprès de clientèles diverses.

Dans le volet scientifique, la présentation de recherches sur des interventions de groupe auprès d’adolescents et d’adultes sera faite sous forme de symposiums et de sessions d’affiches regroupant des chercheurs provenant de plusieurs universités (UQAC, ULaval, UQAM et UdeM) et des domaines de la psychoéducation, de la psychologie et du travail social. Ceux-ci y présenteront les résultats de leurs études en lien avec différentes modalités d’intervention en contexte de groupe, comme les ateliers éducatifs ou psychoéducatifs, les groupes de discussion, les groupes d’entraide, les groupes de soutien, la psychothérapie de groupe et l’intervention psychosociale en contexte de nature et d’aventure.

En ce qui concerne le volet portant sur les grands enjeux de la recherche contemporaine, il comprendra une conférence d’ouverture sur les défis méthodologiques de l’évaluation de programmes d’intervention de groupe auprès de diverses clientèles et une table ronde composée de cliniciens spécialistes de l’intervention de groupe afin d’ouvrir une réflexion collective sur les enjeux éthiques et la pertinence d’implanter des interventions de groupe auprès de diverses clientèles, dans un contexte socioéconomique où les interventions de groupe sont souvent préconisées en raison des économies réalisées par les institutions, tout en se fondant sur l’état actuel des connaissances scientifiques.

Remerciements :

Nous tenons tout d'abord à remercier les organismes ayant contribué au financement et à la coordination des études présentées dans le cadre de ce colloque, dont la Fondation sur la pointe des pieds, la Fondation de l'Université du Québec à Chicoutimi (FUQAC), le Consortium québécois pour le développement des pratiques psychomotrices (CQDPP) et le CHU Sainte-Justine.

Date :
Responsables :
  • Linda Paquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
  • Dominic Bizot

Programme

Communications orales

Symposium sur l’intervention de groupe auprès des enfants et des adolescents

Salle : H2-1080 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Linda Paquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Discutant·e·s : Linda Paquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
  • Communication orale
    Accueil
    Linda Paquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    Accueil du colloque de 8h30 à 8h50

  • Communication orale
    Mot de bienvenue
    Linda Paquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    Mot de bienvenue de 8h50 à 9h

  • Communication orale
    Conférence d'ouverture : Évaluer un programme de groupe en contexte de pratique: Trucs et astuces pour chercheurs et cliniciens
    Frédéric Brière (UdeM - Université de Montréal)

    Les programmes de groupe sont couramment utilisés dans le domaine psychosocial au Québec. Afin d’assurer la qualité des services offerts aux usagers, il est primordial de pouvoir déterminer si ces programmes produisent les bénéfices escomptés et, dans plusieurs cas, de pouvoir déterminer si ces programmes sont plus efficaces ou efficients que des interventions alternatives (ex : interventions individuelles). Cependant, l’évaluation des effets d’un programme de groupe en contexte de pratique pose un défi particulier. Les options méthodologiques pour ces évaluations sont typiquement restreintes par des ressources limitées et une multitude de contraintes contextuelles et éthiques. Le plus souvent, il est impossible de mettre en place un devis expérimental avec groupe contrôle. Dans cette présentation, je proposerai différentes stratégies permettant d’augmenter la validité d’une évaluation non expérimentale menée dans un contexte de pratique. Ces stratégies peuvent être utiles pour des chercheurs intéressés à produire des connaissances scientifiques généralisables sur les effets d’un programme dans le « vrai monde » (recherche d’effectivité; Brière, 2017) et des cliniciens intéressés à valider leurs interventions de groupe de manière plus localisée. J’illustrerai l’utilisation de ces stratégies à partir d’exemples tirés d’évaluations menées dans différents milieux au cours des dernières années.

  • Communication orale
    Violence dans les relations amoureuses : Prévention de groupe dans les écoles secondaires
    Karine Côté (Université du Québec à Chicoutimi), Jacinthe Dion (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Martine Hébert (Université du Québec à Montréal), Kevin Smith (Université du Québec à Montréal)

    Le Saguenay-Lac-Saint-Jean n’échappe pas à la problématique de la violence dans les relations amoureuses : un adolescent sur trois en a subi et un sur quatre en a infligé (parmi ceux ayant été en couple au cours de la dernière année). En raison de la gravité de ses conséquences, il importe de prévenir ce type de violence. Les couloirs de la violence amoureuse est un programme multimédia ayant été utilisé dans plusieurs écoles secondaires. Bien que plusieurs en rapportent les bienfaits, ses retombées n’ont pas encore été évaluées. Un plan quasi-expérimental pour deux groupes (1-qui reçoit le programme; 2-témoin) a permis d’évaluer les effets de ce programme. En tout, 294 élèves (56,4% filles) ont complété des questionnaires deux semaines avant (T1) la mise en place du programme, deux semaines (T2) et 6 mois (T3) après. Les résultats indiquent que les connaissances des jeunes ont légèrement augmenté suite à leur participation au programme, comparativement au groupe témoin (T2). Toutefois, les connaissances ont sensiblement diminué pour tous les élèves (ayant ou non participé au programme) 6 mois plus tard. Aucun effet n’a été observé au plan des attitudes. La discussion porte sur les défis de l’évaluation des effets de ce type d’intervention.

  • Communication orale
    Étude de l’impact d’une expédition thérapeutique sur la qualité de vie liée à la santé d’adolescents et d’adolescentes atteints(es) d’un cancer
    Mario Bilodeau (Université du Québec à Chicoutimi), Julie Fortin (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Linda Paquette (Université du Québec à Chicoutimi)

    Ce projet s’intéresse à l’impact de la participation à une expédition thérapeutique sur la qualité de vie liée à la santé chez des adolescents atteints de cancer. Sept cohortes d’adolescents (30 garçons et 22 filles) âgés entre 14 et 20 ans (M = 16,56) et leurs parents ont répondu à des questionnaires quantitatifs (Kidscreen-52), et ce, en quatre temps de mesure. Des analyses multiniveaux de variances pour mesures répétées ont été réalisées à partir des données obtenues au Kidscreen. Ces analyses ont permis d’effectuer un contrôle statistique des variables potentiellement confondantes de sexe et de langue. Les résultats ont révélé une augmentation significative au niveau des échelles de perception de soi, de bien-être psychologique, d’humeur et émotions et d’autonomie des adolescents à la suite de leur participation à l’expédition thérapeutique. De plus, lorsque la différence entre le temps 1 et les autres temps de mesure n’était pas significative, on pouvait tout de même observer une légère augmentation des moyennes dans le temps. La participation à une expédition thérapeutique a donc eu un effet positif sur la qualité de vie liée à la santé. Il faut cependant mentionner que bien que les résultats aient révélé une amélioration, les scores initiaux (temps 1) sont similaires aux scores normatifs pour ces échelles, indiquant que la qualité de vie liée à la santé des participants est déjà semblable à celle de la population adolescente générale (Ravens-Sieberer et al., 2005).

  • Communication orale
    Le Groupe de réflexion sur les drogues, 2e génération : un programme de prévention ciblée-sélective et indiquée de la consommation problématique chez les adolescents en difficulté
    Laurence D'Arcy (Institut universitaire sur les dépendances du CIUSSS du Centre-sud de l'Île de Montréal), Jean-Sébatien Fallu (Université de Montréal), Joëlle Maguire

    Le Groupe de réflexion sur les drogues est un programme d’intervention qui a récemment été bonifié et renouvelé dans le cadre d’un partenariat entre l’Université de Montréal, Boscoville 2000 (Boscoville depuis le 1er juin 2015) et le Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (Direction du programme jeunesse du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal depuis le 1er avril 2015). Il s’agit d’un programme de prévention ciblée-sélective et indiquée pour les adolescents en difficulté. L’intervention est composée d’activités de groupe, d’un suivi individuel, d’une formation des animateurs et d’une sensibilisation des parents. Son but général est d’améliorer la qualité de vie des adolescents et leur sentiment de bien-être par une réflexion sur leurs habitudes de consommation et en favorisant leur motivation au changement ou au traitement. Les effets visés à court terme (six mois) sont de réduire ou d’arrêter l’usage de substances (fréquence, quantité, variété, beuveries) et/ou de réduire ses méfaits (conséquences négatives liées à la consommation). Les résultats de l’évaluation d’un projet pilote et les résultats préliminaires d’une évaluation dans 8 unités d’hébergement seront présentés. Le déploiement et l’évaluation projetée à plus large échelle seront présentés.

  • Communication orale
    Effets d’un programme d’intervention basé sur la présence attentive (IBPA, mindfulness, pleine conscience) auprès d’adolescents en classe spécialisée atteints d’un TDAH
    Tommy Chevrette (Université du Québec à Chicoutimi), Jacinthe Dion (Université du Québec à Chicoutimi), Lysanne Fortier (Université du Québec à Chicoutimi), Nadia Fortin (Université du Québec à Chicoutimi), Éric Lacourse (Université de Montréal), Catherine Malboeuf-Hurtubise (Université du Québec en Outaouais), Linda Paquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    Chez les adolescents atteints d’un TDAH, l’anxiété se retrouve fréquemment de façon concomitante et mérite d’être l’objet d’interventions ciblées. Cette étude vise à tester la faisabilité d’une IBPA auprès d’adolescents en classe spécialisée en santé mentale, atteints d’un TDAH. Le programme Mission méditation est composé de 8 séances d’une durée d’environ 1h (Malboeuf-Hurtubise et Lacourse, 2017) et a été suivi d’une séquence de 5 minutes de méditation par jour sur 3 semaines. L’étude a été réalisée grâce à un devis expérimental à cas unique de type A-B-A’-C-A’’ auprès de 7 garçons âgés de 12 à 14 ans (M=13,17 ans). En tout, 17 mesures de l’anxiété (STAIC-état) et de l’alexithymie (TAS-20) ainsi que la fréquence de méditations ont été prises de façon hebdomadaire à chacune des phases : A (pré = 4 T) ; B (intervention 8 sem = 4 T); A’ (post = 3 T); C (intervention 5 min X 4 sem = 3 T) et A’’ (post = 2 T). Des analyses de non-chevauchement du pourcentage excédant la médiane (PEM; Ma, 2006) pour les données du groupe indiquent que l’anxiété et l’alexithymie s’améliorent à chacune des phases. Cependant, les résultats individuels indiquent des disparités sur le plan de l’alexithymie, qui se détériore pour deux participants. La fréquence de méditations est très faible et diminue au cours des 17 mesures. Ces résultats suggèrent que les effets des IBPAs peuvent varier d’une personne à l’autre et souligne le besoin de mieux comprendre les processus survenant durant les IBPAs.

  • Communication orale
    Espace Transition : des programmes prometteurs mettant l’expérience artistique de groupe au service de la réadaptation psychiatrique des jeunes
    Kim Archambault (Centre hospitalier universitaire Ste-Justine)

    Espace Transition (ET) est un projet d’innovation du CHU Ste-Justine regroupant divers programmes artistiques de groupe, qui visent à favoriser l’adaptation et le mieux-être d’adolescents et de jeunes adultes aux prises avec des problèmes de santé mentale, ainsi qu’à diminuer leur stigmatisation. Des recherches naturalistes basées sur des devis intra-individuels à mesures répétées et des méthodes mixtes ont été menées dans le but d’évaluer la mise en œuvre, les effets et les mécanismes d’action des programmes ET. Jusqu’ici, des améliorations significatives de l’affect, du bien-être, de la perception de soi, du fonctionnement global et de la stigmatisation perçue ont été associées à la participation à un programme ET (p < 0.05) et aucun effet indésirable important ou durable n’y a été attribué. L’exploration des processus de changement à l’œuvre dans les programmes ET a permis de suggérer l’importance particulière de certaines composantes de l’intervention, dont plusieurs se rapportent à la modalité de groupe. Avec une attention particulière pour cet aspect, la communication proposée offrira un survol des fondements, objectifs, composantes et principes d’intervention des programmes ET avant de présenter les principaux résultats de recherche évaluative obtenus à ce jour et de les discuter en fonction de l’état des connaissances actuel et des besoins des clientèles desservies.


Dîner

Pause dîner

Salle : Dîner libre — Bâtiment : UQAC

Communications orales

Symposium sur l’intervention de groupe auprès des adultes

Salle : H2-1080 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Dominic Bizot (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Discutant·e·s : Dominic Bizot (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
  • Communication orale
    Mot de bienvenue
    Dominic Bizot (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    Mot de bienvenue au symposium sur l'intervention de groupe auprès des adultes

  • Communication orale
    La psychothérapie groupale, un mouvement théorique et historique de plusieurs décennies : son apport spécifique et complémentaire à la psychothérapie individuelle
    Christian Depot (Au carrefour psychosocial), Louise Dubuc (Au Carrefour psychosocial, Blainville), Janine Gagnon-Corbeil (Au Carrefour psychosocociale, Blainville)

    La psychothérapie de groupe, par son champ expérientiel unique, possède des avantages thérapeutiques que la thérapie individuelle ne peut offrir. L’expertise sur l’intervention groupale remonte au XXème siècle et elle s’est développée en réponse à une solution requise pour les États de Stress Post-Traumatique (ÉSPT) des soldats revenant de la guerre. Diverses théories ont été élaborées et ont confirmées l’apport unique des phénomènes psychiques reliés au groupe (Bion, 2002; Foulkes, 1970; Kepner, 1983; Lewin, 1997; Roger, 1970). Notre recherche qualitative et phénoménologique visait à documenter, par des observations cliniques, les avantages thérapeutiques reliés à une approche combinée où thérapie individuelle et thérapie de groupe sont utilisés conjointement. Après huit années d’expérimentation où treize groupes ont été menés et 34 personnes ont participé, les résultats obtenus montrent que les groupes thérapeutiques offrent un laboratoire propice au développement d’habiletés relationnelles et favorisent une insertion harmonieuse des personnes dans leur environnement. Ils sont un instrument propice au développement de la tolérance aux différences là où le vivre ensemble devient incontournable. Les analyses proposées, se situant dans une perspective existentielle/humaniste et éclairées par les avancés récentes des neurosciences affectives, ont permis de constater que la combinaison des deux approches a un effet positif sur les impasses thérapeutiques

  • Communication orale
    Un groupe de sensibilisation et d’éducation sur la responsabilité morale destiné aux proches aidants : défis d’animation, d’intervention ou d’évaluation ?
    Sophie Ethier (Université Laval)

    La communication aura pour objectif général de présenter les résultats d’une étude visant à évaluer l’implantation et les effets d’un programme de groupe de sensibilisation et d’éducation à l’expérience morale (SEMA) vécue par les aidants en contexte d’accompagnement de leur proche. L’évaluation naturaliste utilisée se distingue en regard des buts (on recherche la vision la plus complète possible du programme pour en faire ressortir les forces et les faiblesses et non à savoir si les objectifs sont atteints), de l’orientation (l’évaluateur évalue ce qui lui parait important ce qui n’est pas forcément relié à l’intention du programme), de la méthode et des techniques utilisées (on s’intéresse à la perception du programme). La communication décrira plus spécifiquement le contenu du programme SEMA et les défis de son évaluation dans une perspective naturaliste. Enfin, sera abordé l’ampleur du travail d’intervention et d’animation nécessaire à la réflexion de groupe sur l’expérience morale.

  • Communication orale
    Pères en mouvement, hommes en changement… Le point de vue des pères
    Mathieu Bisson (Université du Québec à Chicoutimi), Dominic Bizot (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    La recherche dont les résultats sont présentés dans le cadre de cette communication a pour but de comprendre les parcours des hommes ayant participé à des groupes d’entraide pour pères dans le contexte des bouleversements que la famille occidentale a connu au cours des dernières décennies. Les objectifs spécifiques de l’étude sont d’identifier les motivations des pères à s’engager dans un processus de réflexion et d’action au sein de ce type de groupe, de connaître leur expérience de ce processus, de comprendre ce qui a changé dans leur vision de la masculinité et de la paternité à travers cette démarche et de connaître la manière dont ils actualisent leur projet de vie au regard des éventuels changements. Des entrevues semi-dirigées ont été menées auprès d’une douzaine de pères impliqués dans huit différents groupes au Québec. Les résultats révèlent que les rapports sociaux, notamment la relation à la conjointe ou l’ex-conjointe, aux enfants, aux femmes et aux autres hommes en général, s’en trouvent modifiés, voire améliorés. En outre, la reconstruction des rapports à soi et aux autres au sein du groupe semble être le principal défi en même temps que la plus grande satisfaction de ces hommes.


Panel / Atelier

Panel sur la pertinence des interventions de groupe auprès de diverses clientèles : le point de vue des intervenants

Salle : H2-1080 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Dominic Bizot (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Discutant·e·s : Dominic Bizot (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Pierre Dostie (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

Communications par affiches

Session d’affiches sur l’intervention de groupe auprès de diverses clientèles : place aux étudiants!

Salle : H2-1080 — Bâtiment : UQAC
  • Communication par affiche
    Effet d’une intervention comportementale pour augmenter la tolérance au port d’une ceinture cardiaque chez deux enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA)
    Marie-Michèle Dufour (UdeM - Université de Montréal), Marc J. Lanovaz (Université de Montréal)

    Les mesures physiologiques peuvent être d’une très grande utilité pour monitorer le stress, le sommeil et la santé physique des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Ce type de mesure est d’autant plus pertinent auprès d’enfants n’ayant pas les habiletés de communication nécessaires pour répondre aux questionnaires ou aux entrevues. Par contre, ces mesures requièrent parfois le port de dispositifs (p.ex. ceinture cardiaque, actigraphe), ce que certains enfants refusent à cause de leurs particularités sensorielles. De ce fait, l’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité d’une intervention comportementale (differential reinforcement of high rates of behavior ; DRH) afin d’amener deux enfants non verbaux ayant un TSA à tolérer une ceinture cardiaque. Pour ce faire, nous avons utilisé un protocole expérimental à niveaux de base multiples. Les données préliminaires suggèrent que l’intervention DRH entraîne une plus grande tolérance de la ceinture chez les deux participants. Au plan clinique, les résultats pourraient être utiles autant pour les intervenants que pour chercheurs qui souhaiteraient avoir recours à ce type de mesure avec des enfants ayant un TSA.

  • Communication par affiche
    À deux c’est mieux : Étude pilote portant sur la faisabilité, l’acceptabilité et l’impact potentiel d’une intervention de groupe pour jeunes hommes psychotiques
    Amal Abdel-Baki (Université de Montréal), Audrey Francoeur (Université de Montréal), Catherine Hache-Labelle (UdeM - Université de Montréal), Tania Lecomte (Université de Montréal), Martin Lepage (Université de Montréal)

    La stigmatisation vécue par un individu ayant un problème psychologique vient brimer son rétablissement, lequel implique de vivre une relation amoureuse. Les jeunes hommes ayant vécu un épisode psychotique sont particulièrement affectés par cette stigmatisation, en plus de l'intérioriser. Ils sont majoritairement célibataires et une relation amoureuse aurait un impact positif sur le rétablissement et le fonctionnement ce ceux-ci. À notre connaissance, aucune étude n'a mesuré l'impact d'une intervention de groupe sur les relations amoureuses pour des jeunes hommes psychotiques.
    Quatre hommes de 21 à 29 ans ont suivi l'intervention de groupe sur les relations amoureuses: une séance par semaine de 90 minutes sur 12 semaines. Les participants ont été testés à 6 reprises: 4 semaines avant l'intervention, pré-intervention, aux 4e et 8e semaines de l'intervention, post-intervention et 4 semaines plus tard. La faisabilité de l'étude a pu être établie (les participants ont pu être recrutés). L'acceptabilité a pu être établie (taux de présence de 87,5% et grande satisfaction des participants, selon le questionnaire de satisfaction). L'impact potentiel sera déterminé sous peu (intervention récemment terminée). Il se mesurera par la présence de changements significatifs entre les variables mesurées: estime de soi, fonctionnement social, théorie de l'esprit et autostigmatisation.

  • Communication par affiche
    Étude pré-expérimentale de l’impact d’une psychothérapie de groupe sur la détresse psychologique, la dépression et l’anxiété d’adolescents présentant des troubles somatoformes
    Marie-Claude Fortin (CHU Sainte-Justine), Barbara Noel Tremblay (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Linda Paquette (Université du Québec à Chicoutimi), Louis Picard (CHU Sainte-Justine), Chantal Stheneur (CHU Sainte-Justine)

    Un programme d'ateliers de gestion de la douleur de groupe associant relaxation, échanges entre les pairs et implication des parents a été conçu spécifiquement pour une clientèle adolescente ayant des troubles somatoformes. Cette étude de faisabilité a été menée auprès de trois cohortes consécutives comprenant au total 10 filles et 1 garçon, âgés entre 14 et 17 ans (M=16), suivis en externe au CHU Sainte-Justine de Montréal pour des troubles somatoformes. L’Échelle d’Indice de Détresse Psychologique de l’Étude de Santé Québec IDPESQ-14 (Préville et al., 1992), l’Échelle d’Anxiété état-trait pour enfants (STAIC) (Turgeon et Charland, 2003) et l’Échelle de dépression de Beck (Revah-Levy, Birmaher, Gasquet, Falissard, 2007) ont été administrées avant et après le programme d’une durée de trois mois. Les résultats de tests d’ANOVA pour mesures répétées en contrôlant pour l’effet de cohorte révèlent une diminution significative des scores de la détresse psychologique F(1,8) = 24,91, p = ,001, h2 = ,757 (puissance=99,1%), des symptômes dépressifs F(1,8) = 18,77, p < ,05, h2 = ,70 (puissance=96,5%), de l’anxiété état F(1,8) = 13,99, p < ,05, h2 = ,64 (puissance =90,4%) et l’anxiété trait F(1,8) = 18,23, p < ,05, h2 = ,70 (puissance=96,1%), sans effet de cohorte. Cela appuie la pertinence de l’implantation d’une psychothérapie de groupe chez cette clientèle. Ces résultats devraient toutefois être répliqués lors d’études futures utilisant un devis avec groupe de comparaison.

  • Communication par affiche
    Effet d’un programme d’intervention basé sur la présence attentive (IBPA) sur l’anxiété d’élèves de première secondaire en classe régulière : étude expérimentale de type cas unique
    Tommy Chevrette (Université du Québec à Chicoutimi), Jacinthe Dion (Université du Québec à Chicoutimi), Nadia Fortin (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Linda Paquette (Université du Québec à Chicoutimi)

    En raison de la proportion élevée d’élèves du secondaire présentant de la détresse psychologique, les programmes d’IBPA sont de plus en plus utilisés en milieu scolaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’effet d’une IBPA sur l’anxiété situationnelle d’adolescent(e)s de première secondaire en classe régulière. Le programme a été suivi par des adolescents (4 garçons et 5 filles) de 11 à 12 ans (M=11,88 ans). Un devis expérimental à cas unique de type A;B;A1;C;A2 a été utilisé (Barlow et al., 2009). Deux modalités d’intervention ont été mises en place: 1) le programme de 10 semaines de 45-55 min/semaine(B) et 2) des méditations courtes de 5 min/jour sur 4 semaines(C). La version francophone validée du State-Anxiety Inventory pour enfants et adolescents (Turgeon et Chartrand, 2003) a été administrée à 29 reprises: A (5 pré); B (10 pendant); A1 (5 post); C (4 pendant); A2(5 post). La méthode de non-chevauchement du pourcentage excédant la médiane (PEM: Ma, 2009) suggère une diminution de l’anxiété durant les phases: 1) B et C pour la moyenne des participants; 2) B, C et A2 pour les participants 1 et 4; 3) B, A1 et C pour le participant 9; 4) B, A1, C et A2 pour les participants 2 et 6; 5) B et A1 pour le participant 8. Aucune diminution de l’anxiété n’est observée pour les participants 3, 5 et 7. Ces résultats indiquent un effet positif faible du programme sur l’anxiété situationnelle et soulignent l’importance de se préoccuper de défis liés à l’implantation de programmes.

  • Communication par affiche
    Effet d’une intervention de méditation en présence attentive (mindfulness, pleine conscience) sur l'utilisation de la réserve cardiaque chez des adolescents de secondaire 1
    Tommy Chevrette (Université du Québec à Chicoutimi), David Choquette (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Jacinthe Dion (Université du Québec à Chicoutimi), Linda Paquette (Université du Québec à Chicoutimi)

    Cette étude porte sur l’impact d’une intervention basée sur la présence attentive (IBPA) en 2 étapes sur l’utilisation de la réserve cardiaque (RC) d’adolescents. Un devis expérimental à cas unique a été créé en 5 phases évaluées de façon hebdomadaire en 29 temps de mesure : pré-intervention (A=5), intervention 1 (B=10), post-intervention (A’=5), intervention 2 (C=4), post-seconde-intervention (A’’=5). Les 29 mesures de RC ont été prises avec un cardio-fréquencemètre (CFM). Pendant la phase B et C, la mesure était prise avant et après (AP) l’intervention afin de vérifier la présence d’effets à très court terme de l’intervention. Les participants n’ayant pas au moins 1 score valide par phase d’intervention ont été exclus. L’échantillon retenu comporte 4 filles et 3 garçons de 11 à 12 ans. Les données sont analysées avec la méthode de non-chevauchement du pourcentage excédant la médiane (PEM) (Ma, 2006). Pour la moyenne du groupe, un PEM de 100% indique que toutes les mesures de RC (AP) de la phase B sont inférieures à la médiane de (A). Le PEM passe à 20% = phase A’, à 75% = phase C (AP) et à 75% = phase A’’. Toutes les mesures de RC évaluées immédiatement après l’intervention sont inférieures aux mesures pré-intervention suggérant un effet positif à court terme. Toutefois, cet effet ne semble pas se maintenir par la suite. La discussion traite des défis liés à l’utilisation de CFM chez les adolescents et aux effets possibles de la méditation sur la fréquence cardiaque.

  • Communication par affiche
    Effets de l’utilisation de l’unité ambulatoire Fitbit sur l’activité physique et la santé mentale d’hommes sédentaires
    Patricia Blackburn (Université du Québec à Chicoutimi), Tommy Chevrette (Université du Québec à Chicoutimi), Étienne Dubois (Hexfit), Daniel Lalande (Université du Québec à Chicoutimi), Marie-Ève Larrivée (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Jacques Plouffe (Université du Québec à Chicoutimi), Claudie Émond (Université du Québec à Chicoutimi)

    Contexte théorique : La pratique d’activité physique (AP) est associée à la diminution des symptômes de stress, d’anxiété, de dépression et à l’augmentation de l’estime de soi [1]. À l’inverse, les symptômes dépressifs, de stress ou d’anxiété sont associés à un faible niveau d’AP et au comportement sédentaire [2-5]. L’utilisation de mesures ambulatoires est associée à un mode de vie plus actif [7].

    Objectif : Mesurer l’impact de mesures ambulatoires (fitbit) sur l’AP, le stress et la satisfaction de vie, entre autres variables, chez un groupe d’hommes sédentaires.

    Méthodologie : 36 hommes sédentaires âgés entre 18 et 35 ans (25±3.84 ans) ont été répartis de façon aléatoire à un des groupes suivants : 1) sans intervention ; 2) montre fitbit; 3) service en kinésiologie et nutritionniste; 4) montre fitbit + service en kinésiologie et nutritionniste. Ils sont évalués à 3 temps de mesure : T1) pré-intervention ; T2) 2 mois postintervention; T3) 6 mois post-intervention.

    Résultats : Au T1, les quatre groupes sont comparables quant au stress et à la satisfaction de vie auto-rapportés, p > 0,05. Les changements observés au T2 pourront être présentés lors du colloque.

    Conclusion : Cette étude longitudinale permettra d’évaluer l’impact de mesures ambulatoires sur diverses variables physiologiques et psychologiques.


Cocktail

Cocktail de clôture et session d’affiches sur l’intervention de groupe auprès de diverses clientèles

Salle : H2-1080 — Bâtiment : UQAC