Depuis des décennies, le taux de recyclage des plastiques dans les pays riches plafonne aux environs de 25%. La complexité même du tri des plastiques à recycler rend l’opération extrêmement inefficace. Il faut qu’ils soient de même nature, non souillés, de même couleur, sans additifs incompatibles… Le problème a dépassé la limite des pays pour devenir un problème mondial, et les océans ne cessent d’accumuler des déchets de plastiques de toutes sortes : il a aussi des conséquences écologiques extrêmement graves, détruisant des vies animales par millions sur terre, dans les airs et sous l’eau.
Il faut cesser de polluer avec les plastiques. L’Europe l’a bien compris en décidant d’interdire tout plastique dans les décharges publiques à partir de 2022. Leur solution? La valorisation, i.e. l’incinération, qui n’est pas sans conséquences néfastes.
Il est impensable de ne plus produire de plastiques, mais il existe une solution immédiate en se convertissant aux ‘végéplastiques’, i.e. des plastiques fabriqués à partir de végétaux, qui possèdent les propriétés des ‘pétroplastiques’, mais qui ont aussi la propriété d’être compostables, au même titre que les déchets de table et qui utilisent les mêmes centres de compostage.
Mais voilà, les lois actuelles du Québec interdisent ces végéplastiques.
Dans cet exposé, je vais expliquer en quoi au Québec, il n’est pas possible d’avoir recours aux végéplastiques, alors qu’ils commencent à faire leur apparition dans d’autres pays.