Informations générales
Événement : 81e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 400 - Sciences sociales
Description :Le tourisme se définit comme un séjour réalisé dans des lieux situés en dehors de l’environnement habituel, il implique ainsi nécessairement la mobilité des voyageurs. Cette dernière a enregistré une augmentation considérable notamment en matière de transport aérien qui n’est pas sans répercussion sur l’environnement (augmentation des émissions de gaz à effet de serre). Considérant les préoccupations grandissantes à l’égard d’un développement durable du tourisme, les questions relatives à une mobilité plus durable trouvent toute leur pertinence. Cette mobilité durable se manifeste au plan environnemental, économique (coûts associés à la gestion des ressources renouvelables, modalité de financement des changements de pratique) et social (impact de la mobilité touristique pour les touristes et les résidents, rôle des différents acteurs dans la promotion durable).
Plusieurs angles d'attaque peuvent être abordés : les incitatifs et les moyens législatifs pour favoriser une mobilité durable (taxe carbone, mise en place de politiques et d’outils législatifs); le rôle des acteurs dans la mise en place de produits touristiques faisant la promotion des modes de déplacements durables (municipalités, organisations publiques et privées, institutions d’enseignement, universités); les produits touristiques basés sur la mobilité durable (circuit pédestre, marche, vélo et d’autres prestations touristiques); l’aménagement urbain et sa mise en scène sous forme de promenades urbaines, coulée verte, d’aménagement de lieux à vocation récréotouristique sous différents aspects (déambulation, glisse, cyclotourisme, zones de rencontres, etc.); les attentes, attitudes et comportements des touristes à l’égard de la mobilité durable; l'information et la promotion de la mobilité durable (stratégie marketing et de gestion).
Dates :- Sylvie Miaux (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
- Laurent Bourdeau (Université Laval)
- Pascale Marcotte (Université Laval)
Programme
Introduction du colloque
Aménager des espaces favorables à la mobilité durable en tenant compte des attentes et des attitudes des touristes
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Loisirs sportifs de nature, aménagement urbain et développement durable : l'exemple du Parc naturel urbain de la Communauté d'agglomération de Pau PyrénéesOlivier Bessy (UPPA)
La réflexion sur les lieux de pratiques en ville est donc aujourd'hui en cours chez les acteurs politiques, afin d'y mettre en scène une nature récréative, susceptible de répondre à une nouvelle demande sociale de loisir et de tourisme sportifs de proximité ainsi qu'à de nouvelles exigences en matière de durabilité. En dépit de ses excès rhétoriques et médiatiques, la notion de développement durable s'impose aujourd'hui comme le référentiel majeur des politiques publiques territoriales soucieuses d'offrir la meilleure qualité de vie possible aux populations. En devenant un cadre récurrent de l'action politique, le développement durable doit ainsi permettre d'estomper la frontière érigée entre environnement et aménagement (Mancebo, 2008) et de renouveler la logique de conception et de fonctionnement des équipements en relation avec les nouvelles attentes des usagers et les nouveaux enjeux liés au développement d'une mobilité touristique durable. Dans le cadre de cette communication, nous souhaitons plus précisément poser la question du rôle joué par les équipements urbains dédiés aux loisirs sportifs de nature, dans leur capacité à « faire lieu » (Lebreton, 2009) et à contribuer au renforcement d'une mobilité touristique plus durable. Nous illustrerons notre propos à partir d'un projet récent et innovant, à savoir le Parc Naturel Urbain de la Communauté d'Agglomération de Pau Pyrénées, qui intègre, selon nous, les nouvelles exigences liées au développement durable des territoires.
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Pouvoir d'attraction d'une artère commerciale et mobilité des touristes : le cas de l'avenue Cartier, Ville de QuébecLaurent BOURDEAU (Université Laval), Guy MERCIER (Université Laval), Marie-Pier Veillette (Université Laval)
De façon générale, les touristes qui visitent la Ville de Québec fréquentent en premier lieu l'arrondissement historique du Vieux-Québec reconnu sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Cet arrondissement, devenu quartier à vocation touristique, représente le produit d'appel de la région de Québec. À partir de cet arrondissement historique, certains touristes se déplacent à pieds et visitent d'autres secteurs de la Ville. D'ailleurs, on observe que les touristes sont de plus en plus attirés par des rues commerçantes fréquentées par les résidents et les travailleurs de la Ville. Située à l'ouest de l'arrondissement historique du Vieux-Québec, l'avenue Cartier, caractérisée par la mixité de ses usages et son offre commerciale diversifiée, semble posséder un pouvoir d'attraction qui entraîne les touristes à s'y déplacer à pieds de manière à vivre une expérience touristique et culturelle. La présence de plus en plus nombreuse des touristes incite les membres de l'Association des commerçants de l'Axe Montcalm et les responsables des autorités gouvernementales, à s'interroger sur le type d'aménagement et sur les actions qui pourraient faciliter la mobilité de ces visiteurs. À partir de données secondaires, notamment des outils de planification, une étude de cas sera réalisée et aura pour but d'identifier comment les acteurs du milieu interviennent pour valoriser le pouvoir d'attraction de l'avenue Cartier et pour favoriser une mobilité durable.
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Analyse de l'expérience des cyclotouristes pour un développement local et viable dans la vallée de la BatiscanElodie Bordier (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Sylvie MIAUX (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Depuis quelques années, tant dans les régions québécoises qu'en Europe et aux États-Unis, la pratique du cyclotourisme est devenue une tendance lourde et durable qui se traduit autant par l'accroissement des cyclotouristes que par les efforts des partenaires de plus en plus nombreux à offrir des infrastructures et des services pour développer le cyclotourisme afin de répondre à des problématiques locales et créer un nouveau levier économique. Comme objectif de développement local, la Vallée de la Batiscan située en Mauricie, se donne l'objectif de développer l'écotourisme par le vélo et le train, pour valoriser son potentiel naturel et culturel. L'écotourisme a pour objectif de servir de levier économique pour redynamiser le territoire et faire face à de nombreux enjeux communautaires et politiques, en favorisant la participation citoyenne. Afin de favoriser un développement cyclotouristique durable sur le territoire de cette vallée, l'objectif de la recherche est donc de mettre l'emphase sur une lecture de l'expérience de la mobilité à travers l'exemple du cyclotourisme. Ainsi, connaitre les caractéristiques qui composent l'expérience des cyclotouristes, permettra de proposer aux acteurs/décideurs régionaux de ce territoire, des recommandations quant à l'aménagement du territoire, afin de satisfaire la future clientèle et de lui offrir un séjour au plus près de leur expérience.?
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Mulets et chameaux, moyens de mobilité touristique durables mais à risque social?Hassan Ramou (Université Mohammed V - Souissi)
Le tourisme dans les aires protégées impose des formes de mobilité durables et respectueuses de l'environnement. Dans les pays du sud de la Méditerranée, le tourisme est conçu comme alternative pour diversifier l'économie rurale /agricole des populations riveraines des parcs et réserves. Générer des revenus supplémentaires aux populations par le tourisme vise avant tout la réduction des pressions sur le parcours ; principale menace sur la biodiversité végétale. Or, la réussite des produits écotouristiques basés sur la randonnée muletière et chamelière a conduit vers une multiplication des effectifs des mulets et des chameaux. Cette nouvelle forme de mobilité, qui était au départ durable, se transforme en facteur de dégradation des parcours d'altitude. Ces pelouses et parcours constituent une ressources inestimable pour les pasteurs locaux. Cette communication vise, à partir des recherches doctorales sur la durabilité du tourisme au Maroc, à analyser l'impact des moyens de mobilité touristique dans les aires protégées et ce à travers les axes suivants : nature des produits écotouristiques pratiqués dans les aires protégées au Maroc (Montagne et désert), le rôle des muletiers et des chameliers dans la mobilité des touristes dans les aires protégées, nature des déséquilibres environnementaux causés par la multiplication des effectifs des chameaux et mulet, l'impact social suite au développement des formes de mobilité « durables selon l'angle environnemental»
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Révéler l'expérience de la mobilité touristique durable : le recours aux méthodes mobilesSylvie Miaux (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Le développement durable a modifié les façons de penser, d'aménager le territoire dans différents domaines, dont le tourisme. Cela se manifeste par l'engouement pour un tourisme plus durable qu'il soit responsable, équitable, de proximité, etc. Cela se traduit tout particulièrement sur la mobilité associée au tourisme, le fait de choisir des modes de déplacements moins polluants, de préférer des destinations moins lointaines, etc. Face à ce constat et au besoin croissant de répondre à ces nouvelles exigences, certaines villes développent un aménagement d'espaces favorables à la marche, au vélo pour répondre à la fois aux attentes des habitants ainsi qu'à celles des touristes. Comprendre ces nouvelles logiques de déplacement, de mouvement des touristes nécessite l'utilisation de méthodes appropriées permettant de saisir l'expérience du déplacement. Depuis quelques années se développe un nouveau paradigme de la mobilité (Sheller et Urry, 2006) qui met l'emphase sur l'importance du mouvement dans nos vies. L'avènement de ce nouveau paradigme a généré une augmentation de l'utilisation des « mobile methods » qui se caractérisent par l'utilisation de différents modes de déplacements, la marche étant surtout privilégiée pour révéler l'expérience des lieux visités. Nous présenterons les différents types de « mobile methods » et nous verrons quelques exemples d'application et nous terminerons sur un retour critique concernant les apports et les limites de ce genre de méthodes.
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Le projet de valorisation des sentiers pédestres de l'Université Laval sous l'angle du développement durableDaniel Forget (Université Laval)
Le Parcours du développement durable est un tour guidé d'environ une heure visant à faire connaître des points d'intérêts de l'Université Laval en matière de développement durable. Il s'effectue en marchant sur le campus, à l'intérieur de pavillons et à l'extérieur, en petits groupes et accompagné par un guide étudiant. Ce Parcours permettra d'en apprendre davantage sur des éléments bâtis, tels que les toits verts, des projets étudiants, tels que la Coop Roue-Libre, ou encore sur les espaces verts et boisés du campus.
Atelier sur le terrain suivi d'une discussion en salle : valorisation des sentiers de l'Université Laval autour de la thématique : développement durable
Rôle des acteurs dans la mise en place des produits touristiques - Information et promotion de la mobilité durable
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Les enjeux du tourisme responsable : le rôle des acteurs et des institutions face aux contingences du développement durable?Sharam Alijani (NEOMA Business School)
Cette communication a pour but d'examiner la dynamique du tourisme responsable. Notre réflexion porte sur les logiques opposées des acteurs qui évoluent dans des secteurs d'activité tels que la restauration, les transports, les spectacles, l'hébergement, les entreprises de voyages, les loisirs et le sport, chaque secteur étant caractérisé par des logiques économiques et organisationnelles différentes. Or, les choix d'acteurs impliquent des externalités en matière d'aménagement urbain, d'usage des ressources, de gouvernance et de politique territoriale en faveur de la protection de l'environnement. Ceci n'est pas sans conséquence sur la mobilité touristique et une industrie qui est caractérisée par une dynamique à la fois multisectorielle, multi-services et multi-produits. La chaîne de valeur peut paraître alors peu cohérente au regard des objectifs du développement durable : un tourisme concentrationnaire et prédateur peut s'opposer à un tourisme plus diffus et de proximité, un environnement social et culturel favorable à un comportement responsable peut laisser la place à un tissu social et économique fragilisé par des emplois mal rémunérés, des comportements de pillage, … la liste peut ainsi s'allonger. Comment alors accroître la mobilité touristique sans aggraver les équilibres spaciaux et sociaux ? Nous tenterons ainsi de restituer le débat sur le rôle des acteurs et des institutions face aux contingences de la durabilité en matière de mobilité touristique. ?
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Le projet territorial touristique fondement d'une mobilité durable en LibyeDidier Boutet (Université François Rabelais Tours), Mahfod Twati (université d'Alasmariya - Zliten)
Le tourisme n'a jamais occupé une place déterminante dans l'économie lybienne, à la différence de ses voisines tunisiennes et égyptiennes. La Révolution de 2011 place désormais le secteur du tourisme comme alternative possible à la manne pétrolière. Toutefois la Lybie, vierge d'équipements importants dans le domaine de l'accueil des voyageurs, doit dans le cadre d'une stratégie nationale de développement touristique, faire le choix entre privilégier le tourisme de masse ou encourager le tourisme soutenable.Le nouveau ministère du Tourisme créé à l'automne 2012, semble avec raison, privilégier la seconde hypothèse. C'est par des projets territoriaux participatifs que va se mettre en place une stratégie nationale de mise en valeur du patrimoine touristique. Deux circonstances imposent ce choix : l'impossibilité de financer les équipements et les infrastructures d'un tourisme de masse, et l'absence de mobilité des populations locales à l'intérieur même du pays. En Lybie, on ne se déplace pas ou très peu d'une région à l'autre. Il convient donc : d'abord de mettre en valeur, par les autorités locales, un patrimoine touristique fondement d'un développement durable, ensuite de créer les conditions d'une mobilité durable pour les nationaux lybiens sur leur propre territoire et enfin d'offrir ces produits touristiques à une demande internationale respectueuse des modes de déplacements durables.
Impacts, retombées et incitatifs et moyens législatifs pour encourager la mobilité durable
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Le développement du tourisme durable au Sahara Algérien : les enjeux de l'écomobilitéFadia Merabet (Université Paul-Valéry Montpellier 3)
L'Algérie fait partie des pays émergeants voulant s'ouvrir au tourisme et sortir de l'emprise des hydrocarbures. Pour cela, elle mise, entre autres, sur le tourisme saharien. Pourtant, force est de reconnaitre que le développement du tourisme au Sahara pose certaines questions quant à ses retombées de tous ordres, parmi les plus importantes : la dégradation de l'environnement. Pour palier à ces risques, il est nécessaire de réfléchir à des modes de consommations éco-responsables, dont l'éco-mobilité. Le problème de mobilité au Sahara revêt des aspects multiples : Des raisons géographiques et géomorphologiques, principalement l'enclavement des destinations sahariennes qui oblige de s'y rendre en avion, ainsi que la nature du relief saharien, souvent sableux ou rocailleux qui ne permet pas l'utilisation de certains moyens de locomotion propres (vélo, circuit pédestre…) Aussi, ces écosystèmes fragiles ne peuvent pas résister à la pression de pratiques non durables. Dans le cadre de cette communication, nous nous efforcerons d'expliquer que le tourisme durable au Sahara requiert un regard particulier sur l'environnement, d'où l'intérêt de sensibiliser au recours au transport durable et artisanal. A plus long terme, réfléchir à des locomotions « nouvelle génération ». Également, le gouvernement algérien devra renforcer son cadre réglementaire en faveurs des mobilités douces.
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Mobilité spatiale du tourisme alternatif en Tunisie : modes, enjeux et limitesNajem Dhaher (Ecole Nationale d'architecture et d'urbanisme de Tunis)
Le tourisme est un des secteurs les plus porteurs de l'économie tunisienne. Spatialement présent sur tous les territoires, les modes d'organisation qu'il crée sont souvent banalisés (tourisme de masse). Ces dernières années ils commencent à devenir plus novateurs (tourisme alternatif). Ceci a permis de développer une mobilité touristico-patrimoniale, mais le tourisme n'a pas aidé au développement local car il n'a pas mis suffisamment les territoires en valeur.
Le dynamisme spatial et organisationnel du tourisme alternatif présente des limites non seulement des méthodes d'évaluation des tourismes durables qu'il conviendrait également d'analyser, mais également des limites économiques concernant un tourisme de niche qui éprouve des difficultés de fonder un développement économique probant.
Ses nouvelles formes, tourisme alternatif et tourisme durable, peuvent-elles donner une nouvelle impulsion pour plus de mobilité territoriale et de dynamisme organisationnel.
Rôle des acteurs dans la mise en place des produits touristiques - Information et promotion de la mobilité durable?
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La représentation de la mobilité durable dans la promotion des sites du patrimoine mondialLaurent BOURDEAU (Université Laval), Pascale Marcotte (Université Laval)
Mise en œuvre en 1972, la Convention du patrimoine mondial, outils de reconnaissance des sites du patrimoine mondial, ne considérait pas, à cette époque, la problématique touristique dans ses objectifs de protection et de mise en valeur du patrimoine. La croissance mondiale de l'industrie touristique a toutefois imposé la prise en compte des liens entre tourisme et patrimoine mondial, et la nécessité de mettre de l'avant des modes de développement durable. En effet, ces sites, souvent présentés comme des attractions majeures, ont pu subir d'importante hausse de fréquentation et risqué de mettre en péril tant la protection des ressources matérielles et culturelles des sites que l'équilibre social des populations hôtes.
Ainsi, depuis plus d'une quinzaine d'années, l'UNESCO encourage les sites à mettre en place des politiques et des modes de gestion encourageant le développement durable. Dans le cadre de cette communication, nous nous attacherons à l'étude des outils de promotion utilisés par l'industrie touristique afin de promouvoir les sites du patrimoine mondial, et de voir de façon spécifique, si la dimension de la mobilité durable y est soulignée. A partir d'une analyse de contenu des sites touristiques des offices de tourisme, nous chercherons précisément quels types d'arguments promotionnels peuvent à la fois assurer la mise en valeur du patrimoine et la protection environnementale, sociale et culturelle de ces sites via l'instauration de politique de mobilité durable.
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Vers une mobilité touristique durable : le cas de la Loire à VéloVincent Garnier (CRT Centre-Val de Loire)
Au-delà des caractéristiques qui font le succès actuel de "la Loire à Vélo" (348 000 passages en 2011 uniquement pour la région Centre, + 15%/2010), cette communication a pour objet de montrer que les parties prenantes concernées (volontaires), mobilisées autour des enjeux du développement et tourisme durable, ont misé sur l'éco-mobilité et l'intermodalité. La question de recherche est alors : comment la problématique du tourisme durable a favorisé la mise en place d'un tracé de mobilité sur deux régions différentes, six départements et six agglomérations ? Nous nous appuierons sur la théorie des parties prenantes et le concept de la responsabilité sociale et sociétale de l'organisation (RSO). Dans son acception normative, la théorie des parties prenantes engage les organisations au titre des responsabilités sociétales. La problématique du tourisme durable a favorisé l'émergence d'un projet collaboratif avec des valeurs fortes. Celles-ci gravitent autour du respect de l'environnement en prônant les mobilités douces et l'intermodalité, du développement économique (impact direct de 10 M€) et de la mise en réseau d'acteurs privés et publics (hébergeurs, agences, institutions, citoyens, Sncf, propriétaires de châteaux, musées). Dans une première partie, nous évoquerons l'éco-mobilité comme leitmotiv de la problématique durable puis nous aborderons les impacts économiques. Nous terminerons par l'importance des parties prenantes dans la mise en place du tracé et la promotion de l'action.