Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.

Présentateur des activités scientifiques

114 - Les soins d’affirmation de genre pour les personnes transgenres francophones au Canada

Section 100 - Sciences de la santé

  • Lundi 13 mai 2024

Responsables

La transidentité est un terme générique désignant une sous-population qui ne s’identifie pas comme le genre correspondant à son sexe biologique. Selon le recensement canadien de 2021, 0,2 % de la population canadienne de plus de 15 ans s’identifie comme transgenre, et les personnes nées après 1981 ont un taux de transidentité de 3 à 7 fois plus élevé que les personnes plus âgées, ce qui signifie que la transidentité augmente rapidement parallèlement à son acceptation sociale. L’amélioration de la santé mentale a été associée à une chirurgie d’affirmation de genre chez les jeunes transgenres. Au cours de ce colloque, nous nous concentrons sur les transgenres de sexe masculin à féminin (MàF). Contrairement aux autres membres de la communauté LGBT, la transidentité concerne l’identité de genre, et non la préférence sexuelle, ce qui signifie que ces personnes ont souvent besoin d’une chirurgie d’affirmation de genre et d’interventions médicales associées pour leur bien-être. Cela requiert, en amont de l’intervention chirurgicale, une prise en charge multidisciplinaire des patientes par des professionnels (table ronde no 1). La vaginoplastie est actuellement la norme de soins en chirurgie d’affirmation de genre pour les femmes transgenres afin de remplacer les caractéristiques masculines par une apparence féminine. Le plus souvent, l’inversion pénienne est utilisée pour créer un néovagin. Un certain nombre de problématiques médicales existent. Par exemple, l’utilisation de plus en plus fréquente de bloqueurs de puberté va réduire la quantité de tissus adéquats disponibles pour les interventions. Le génie tissulaire pourrait permettre de fournir une quantité suffisante de tissu adéquat pour l’opération et limiter de beaucoup les comorbidités associées (table ronde no 2). Enfin, après l’intervention chirurgicale, la prise en charge des patientes demande des adaptations du système de santé pour pouvoir leur fournir des soins de qualité (table ronde no 3).