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Informations générales

Événement : 80e Congrès de l’Acfas

Type : Colloque

Section : Section 300 - Lettres, arts et sciences humaines

Description :

Quel est l’impact des nouveaux médias sur l’étude de la littérature ? Qu’advient-il des processus artistiques et des translations culturelles dans une économie du savoir mondialisée ? Que veut-dire être comparatiste à Montréal aujourd’hui ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre par le biais du colloque Mondialisme et littérature. Nous vivons dans un monde culturel de plus en plus complexe – en témoigne le récent mouvement Occupy Wall Street. Nous sommes d’avis que l’étude des relations entre mondialité et littérature est très importante pour trouver des passerelles qui ne réduisent pas le mondialisme à la sphère de l’économie de marché, ou le monde à une économie de transactions identitaires. Or, de Paris à New York, la littérature comparée, discipline pluricentenaire, renouvelle son objet d’étude. À l’occasion du colloque Mondialisme et littérature, nous convions les chercheurs en études littéraires, en arts et en sciences humaines à une réflexion visant à démocratiser le comparatisme, à cerner son caractère iconoclaste, ses impasses, de même que ses nouvelles modalités. On pourra d’emblée chercher à définir ce que signifie l’acte de comparer aujourd'hui alors que dominent les discours sur l’hybridité et le métissage. On se demandera par ailleurs si certains éléments de la littérature québécoise, qui s’énonce dans un contexte de pluralité linguistique, gagneraient à être étudiés au moyen du comparatisme. On discutera des nouveaux visages de la littérature comparée (Amérindiens, arabophones, Asiatiques, etc.) qui doivent être pris en compte dans le cadre d’une étude des phénomènes d’interculturalité contemporains. On explorera enfin de quelle manière les nouvelles technologies et problématiques intermédiales travaillent la littérature comparée. Dans le cadre du colloque Mondialisme et littérature, il s’agira en somme d’envisager Montréal comme le site culturel d’une nouvelle pensée comparatiste.

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Littérature, mondialisme et traduction

  • Mot de bienvenue
    Simon Harel (UdeM - Université de Montréal), Marie-Christine LAMBERT-PERREAULT (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • L'effondrement du dispositif littéraire
    Terry Cochran (UdeM - Université de Montréal)

    Au cours des quinze dernières années, l'idée de littérature mondiale a été l'objet de nombreuses études qui se penchaient sur le statut du littéraire dans le contexte culturel contemporain. Ces tentatives occidentales de ressusciter le concept goethéen cherchent à donner une nouvelle fondation aux études littéraires qui se trouvent de plus en plus dans les marges, réduites à un rôle secondaire, au sein de la culture actuelle et dans les institutions du savoir. Autrement dit, ces efforts, légèrement nostalgiques, visent à rétablir la gloire présumée de la littérature en actualisant et en modernisant un concept que l'intégration culturelle de la planète a rendu désuet et anachronique. Dans ma présentation, en faisant référence à divers textes dérivant des traditions critiques et littéraires, je compte expliciter les enjeux clandestins de ce débat qui relève davantage des exigences de l'institution littéraire que des caractéristiques intrinsèques appartenant à la littérature. En réfléchissant sur l'émergence du concept de littérature, une création intellectuelle de la modernité, et en montrant la spécificité du littéraire vis-à-vis d'autres médias, d'autres médiums ou supports, j'envisage d'articuler la nature du littéraire qui est nettement distincte du dispositif associé aux littératures institutionnalisées. En conclusion, je me propose d'articuler une vision du fait littéraire en tant que véhicule de l'esprit humain au-delà des intérêts qui dominent l'organisation du savoir.

  • Pour une littérature comparée différentielle (éthos et traduction)
    Myriam Suchet (École normale supérieure de Lyon)

    La mondialisation, omniprésente, est pourtant indéfinissable. Nos sémantiques semblent inaptes à rendre compte « des mobilisations interfrontalières et des identités postnationales » (Appadurai, Après le colonialisme, trad. Françoise Bouillot, 2005). Forger les termes permettant de penser-mondialisé est sans doute l'une des responsabilités les plus pressantes des comparatistes.

    La littérature comparée n'a pas toujours échappé à la tentation de réduire l'autre au même. Heureusement, l'épistémologie comparatiste a changé, notamment dans la mouvance postcoloniale. Tout en prenant acte de ces apports, nous ferons une critique des notions d'« hybridité » et d'« incommensurabilité » pour étayer notre proposition d'un comparatisme différentiel. La traduction en est la pierre de touche, à condition de ne pas l'employer comme métaphore et de garder vive sa force de subversion. À nos yeux, traduire consiste moins à passer d'une langue (source) à une autre (cible) qu'à parler en tant qu'autre jusqu'à déstabiliser les frontières les plus « naturelles ».

    Nous travaillerons à partir de La Québécoite de Régine Robin et de sa version traduite, The Wanderer de Phyllis Aronoff, dans un rapport de complémentarité et non de substitution. L'analyse de l'ethos hétérolingue invite à tirer des conséquences littéraires, éthiques et politiques. C'est ce que je ferai pour ne pas conclure, en rappelant d'où je parle et comment mon travail m'engage à faire retour sur ma posture de comparatiste.

  • Les bases de données TEPOQAL : pour une mondialisation tangible d'une poésie traduite
    Elisa CALDERON-CONTRERAS (UQO - Université du Québec en Outaouais), Marco SUÁREZ (UQO - Université du Québec en Outaouais), Madeleine Stratford (UQO - Université du Québec en Outaouais)

    Depuis 1980, la poésie québécoise circule en Amérique latine, surtout au Mexique. Il s'agit donc d'une littérature déjà « mondialisée ». Toutefois, les versions espagnoles sont souvent difficiles d'accès : soit elles ne sont pas répertoriées, soit les références sont incomplètes ou erronées.

    À l'ère des nouvelles technologies, aucun moteur de recherche ne répertorie de façon juste et exhaustive les traductions espagnoles de la poésie québécoise en Amérique latine. Pour remédier au manque, nous avons conçu deux bases de données sur TikiWiki, un logiciel libre de gestion de contenu et de travail collaboratif. L'une contient une bibliographie exhaustive des anthologies et recueils traduits; l'autre, un répertoire des poèmes et poètes inclus dans les anthologies. Ces bases constituent de précieuses sources d'information pour traducteurs, traductologues et comparatistes, et contribuent à la mondialisation de la poésie québécoise.

    Nous présenterons la genèse des deux outils, de la collecte des données à la conception et à la mise en ligne. Nous traiterons des défis que nous avons relevés et les comparerons à ceux rencontrés par les créateurs de la Bibliographie d'études comparées des littératures canadienne, québécoise et étrangère, pionnière en diffusion électronique de contenu bibliographique.

  • Discussion
  • Pause

Communications orales

Formes de la pensée comparatiste

  • Littérature comparée, mondialité et universalisme
    Jérôme David (UNIGE - Université de Genève)

    Depuis une dizaine d'années, la littérature comparée a été le théâtre de débats virulents autour de la « littérature mondiale ». Le retour à Goethe a d'abord été brandi, par provocation, comme le seul remède possible à la faillite supposée du comparatisme. La Weltliteratur a ensuite été présentée comme l'esprit même de la littérature comparée la plus récente, c'est-à-dire la plus attentive à l'interculturalité et la plus rétive à l'ethnocentrisme. Ce mondialisme-là a ensuite fait l'objet d'une double critique : la première l'a assimilé à un universalisme subreptice et aliénant, la seconde a substitué la notion de planétarité à celle de mondialité.

    Retracer les généalogies concurrentes de la « littérature mondiale » (de Goethe à Moretti, Damrosch et Casanova, en passant par Marx et Engels, Moulton ou Auerbach) permet de démêler ces controverses avec la pondération de la longue durée, et de déceler, à côté des arguments « réapparaissants » depuis deux siècles, certaines préoccupations propres à notre situation contemporaine.

  • Quel peut être l'apport des anciens à la situation culturelle contemporaine?
    Karina Cahill (UdeM - Université de Montréal)

    À l'heure de la mondialisation, moment où il est difficile de trouver un fondement commun à la culture actuelle, il n'est pas étonnant de voir de plus en plus de chercheurs en sciences humaines se tourner à nouveau vers les textes classiques. Le bassin de culture antique a, en soi, plusieurs avantages ; fondement de la culture occidentale, il a fait ses preuves durant des siècles, il est indéfiniment réutilisable, ou – si on veut le mettre autrement – il contient d'emblée la base universalisable des relations humaines, pas seulement celles des êtres entre eux, mais aussi celles qu'ils entretiennent au monde et aux choses. Il n'est donc pas étonnant de voir resurgir un engouement pour les anciens chez des penseurs comparatistes : philosophes contemporains, tels que Jacques Rancière, ou penseurs de l'intermédialité, tels qu'Éric Méchoulan, lors même que les études classiques tombent en désuétude.

    Peut-être est-ce aussi simplement parce que le détour par la pensée antique nous permet de repenser les problèmes actuels, non pas comme des phénomènes isolés, tels qu'on conçoit souvent aujourd'hui les problèmes économiques, mais plutôt comme des manifestations de problèmes culturels sous-jacents, dont l'expression peut se lire sur plusieurs plans, que ce soit dans l'art, l'économie ou les mœurs. Cette communication propose donc d'aborder la question de la pertinence des anciens aujourd'hui et les réponses qu'ils peuvent apporter aux problèmes présents que pose la mondialisation.

  • Discussion
  • Dîner

Communications orales

La littérature comparée à Montréal

  • D'une comparaison « politiquement incorrecte » aux germes d'une hybridité
    Ching Selao (University of Vermon)

    Montréal a été, dans les années 1960, le lieu de ce que Sean Mills a récemment appelé la « contestation de l'Empire », le terreau de la formation d'une « pensée postcoloniale » (Hurtubise, 2011). Ville en transformation, ville colonisée et coloniale qui reflète toute l'ambiguïté de son statut, elle a de fait manifesté une ouverture « précoce » aux auteurs de la décolonisation. Cet accueil allait de pair avec l'enthousiasme suscité par le verbe poétique et colérique d'Aimé Césaire, figure centrale du discours anticolonial et qui a joué un rôle important dans la diffusion du mot « nègre » chez les intellectuels québécois. « Nègres blancs d'Amérique », « damnés de la terre » : Montréal a de toute évidence été le théâtre d'une comparaison pour le moins « politiquement incorrecte ». Il s'agira dans notre communication d'examiner cette comparaison et de tenter de voir comment ces appropriations sémantiques expriment un désir de se joindre à la voix mondiale des opprimés. Si l'appropriation du mot « nègre » s'inscrit dans un geste de provocation autant que de désespoir, l'identification aux colonisés des pays du Sud révèle par ailleurs de la part des écrivains un mouvement vers l'autre, un « autre » certes lointain et qui ne peut par conséquent pas être menaçant, mais qui ouvre tout de même le discours national à une altérité et à une hybridité que l'on associe le plus souvent à la pensée contemporaine.

  • Comparatismes montréalais
    Simon Harel (UdeM - Université de Montréal)
  • Discussion
  • Pause

Panel / Atelier

Littérature québécoise, littératures comparées?

Participant·e·s : Amaryll Chanady (UdeM - Université de Montréal), Catherine Leclerc (Université McGill)

Communications orales

Un autre mondialisme?

  • La créolisation des médias : de la littérature antillaise comme approche de la mondialisation
    Nella Arambasin (Université de Franche-Comté)

    Raphaël Confiant raconte dans L'Hôtel du bon plaisir qu'il existe une « Radio Bois-Patate (celle qui n'a besoin ni d'antenne, ni de cordon électrique ni de piles » par le biais de laquelle il faut certes entendre le mode de propagation de la rumeur populaire, mais plus encore la créolisation du média radiophonique. Contamination, appropriation ou détournement, il s'agit d'un acte de langage qui « habite » une technique médiatique en l'introduisant dans une culture locale. Dès lors que la créolisation désigne un processus imprévisible de mise en contact de plusieurs cultures par interactions effectuées à vitesse foudroyante et sans hiérarchie de valeurs, les exemples de créolisation potentiellement inépuisables se réalisent également en fonction de mutations économiques et sociales croissantes liées à la mondialisation. La créolisation dépasse les configurations géopolitiques et linguistiques caribéennes pour s'ouvrir à une communication internationale qui structure un nouveau champ de relations, où les mass médias jouent un rôle plus critique et créatif qu'il ne semble. Loin d'aboutir à une homogénéisation culturelle globalisée, l'intrusion des médias dans la littérature antillaise offre une définition de la culture, où s'élaborent les imaginaires du monde contemporain.

  • « L'Afrique n'existe pas » : nouveaux enjeux épistémologiques ou l'habitat du tiers-lieu
    Célia Sadai (Université Paris-Sorbonne (Paris 4))

    La confrontation de la littérature avec le mondialisme constitue l'enjeu épistémologique des littératures contemporaines d'Afrique francophone. Le débat à l'œuvre questionne la nécessité d'une refonte de l'approche critique des textes. En 2007, le manifeste Pour une littérature-monde en langue française diffuse les idées contestataires des écrivains qui veulent en finir avec le paradigme « francophone » et ses latences politiques et historiques, comme avec le référent « Afrique », systématisé par la critique anthropologique. Les auteurs rejettent l'idée d'appartenance, conjointe à celle de responsabilité collective, deux avatars d'une identité africaine déclarée fantasmatique.

    Dès lors, l'« effet-monde » creuse la rupture épistémologique : la crise des États-Nations africains comme la réalité de l'édition et du lectorat en Afrique invalide l'approche comparatiste qu'on aurait pu substituer aux lectures francophoniste ou postcoloniale.

    Le récent essai d'Alain Mabanckou Le sanglot de l'homme noir annonce la victoire du mondial contre le local, le national, et le colonial. Empruntant au libéralisme pragmatique nord-américain, le romancier installé aux États-Unis déconstruit radicalement le regard francocentriste sur la marche du monde. À ce titre, l'Amérique semble le promontoire idéal des « écrivains voyageurs », loin de toute idéologie collective. Dès lors, en lieu d'une poétique comparée, on perçoit les contours d'une critique comparée, ou pensée du tiers lieu.

  • La SF : une littérature universelle?
    Stephan Kraitsowits (Université de Picardie)

    À partir de l'étude raisonnée d'un corpus de 39 anthologies de science-fiction qualifiées d'« australiennes », publiées sur une période d'un demi-siècle, mon étude pose la question de l'identité culturelle de ces écrits apparemment spécifiques. Les résultats de mon étude démontrent cependant que la SF australienne, loin d'être distinctive, s'inscrit dans le cadre transnational, transculturel et même global d'un genre littéraire spécifique. En effet, ce genre a été défini en 1926 par Hugo Gernsback (un Américain d'origine luxembourgeoise), à partir de textes d'auteurs français (Verne), anglais (Wells) et américain (Poe), puis s'est échappé du seul cadre des pulps américains pour se disséminer de par le monde.

    À travers tous les médias, de la radio aux jeux vidéos en passant par les comics, le cinéma et la télévision, la SF, désormais reconnaissable et soutenue par son propre lectorat et ses propres auteurs, s'est propagée au Canada avant de retourner, après la Deuxième Guerre mondiale, en Europe, pour enfin atteindre les rivages lointains de l'Australie.

    L'étude du cas de la SF australienne, sans nier les spécificités locales de sa diffusion, témoigne alors de l'universalité d'un genre fondé sur la science et l'altérité qui, par définition, cherche à transcender les impasses des logiques identitaires.

  • Discussion
  • Pause

Communications orales

Un comparatisme oriental

  • Le motif de la nourriture dans les écritures migrantes venues d'Asie
    Marie-Christine Lambert-Perreault (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Depuis le milieu des années 1990, une génération d'auteurs québécois originaires de la Chine, de la Corée, du Japon ou du Viêt Nam – ainsi Ying Chen, Ook Chung, Aki Shimazaki et Kim Thúy – donne à voir des représentations littéraires de l'Asie de l'Est qui sont travaillées par des fantasmes et des contre-fantasmes orientalistes. (Edward Saïd, 1978; Gilles Dupuis, 2005). Jean-Pierre Hassoun et Anne Paulin (1995) affirment qu'en situation de migration, les sujets nostalgiques développent parfois un « exotisme des origines » qui s'articule autour de la nourriture. Fulvio Caccia déclare à cet égard : « L'ethnicité devient catégorie esthétique à l'aune de laquelle on mesure la nostalgie, le manque. Or comment combler ce manque sinon en mangeant un plat régional abondant. On assimile ainsi les vertus régénératrices de l'aliment à la mémoire originelle. » (1986, p. 35) En étudiant la représentation de la nourriture et des conduites alimentaires dans quatre textes de Chen, Chung, Shimazaki et Thúy, je chercherai à mettre en lumière de quelle manière l'expérience migratoire entraîne une réorganisation des repères symboliques associés à l'aliment sur le terrain du discours littéraire, et quelles stratégies narratives orientalisantes ou contre-orientalisantes sous-tendent les rhétoriques culinaires mises en place par les auteurs.

  • Une tradition vivante de métissage culturel : l'exemple du théâtre à l'occidentale dans la Thaïlande contemporaine
    Theeraphong Inthano (Institut National des Langues et Civilisations Orientales)

    La nation et l'identité thaïlandaises sont le produit d'un métissage millénaire, choisi et non subi, bien avant l'apparition du concept de mondialisme, conçu comme une uniformisation nécessaire dans tous les domaines d'activité, culturel comme économique. Tous les éléments constitutifs de l'originalité culturelle de ce pays doivent être analysés comme une synthèse en constant devenir : son peuplement depuis les origines, sa langue, sa vie spirituelle et matérielle sont le produit d'un syncrétisme vivant.

    Ce métissage se manifeste de façon particulièrement évidente dans la littérature depuis les origines. Le théâtre classique est, de ce point de vue, exemplaire, tant par sa forme (adaptation du théâtre khmer, théâtre total) que par ses thèmes (indiens avec le Ramayana, bouddhistes avec les adaptations des jatakas, indonésiens avec Inao, et arabes avec Les mille et une nuits). Même le théâtre populaire montre des traces de cette présence incontournable de formes et de thèmes importés.

    Le théâtre à l'occidentale, introduit au Siam par des étudiants boursiers en Europe à la fin du XIXe siècle, s'inscrit dans cette tradition. Après les étapes de la traduction et de l'adaptation, il nous montre une réalité contemporaine, dont il dénonce les tares et les faiblesses. Cependant, cette réalité, au temps du mondialisme, n'est plus propre à une société particulière et atteint, comme la majeure partie de la littérature mondiale, une universalité méconnue.

  • Discussion

Communications orales

Lecture publique

  • La lune et le silence
    Jean-Simon Desrochers (UQAM - Université du Québec à Montréal)
  • Discussion
  • Mot de clôture
    Simon Harel (UdeM - Université de Montréal), Marie-Christine LAMBERT-PERREAULT (UQAM - Université du Québec à Montréal)