Menaces terroristes, perturbations sociales majeures, risques de pandémies, de catastrophes naturelles et d’accidents technologiques : les crises contemporaines ont pour particularité leur nombre grandissant et la gravité de leurs conséquences.
Quelles sont les stratégies utilisées dans les réseaux d’infrastructures essentielles pour réduire les interdépendances et favoriser la résilience ? Les infrastructures urbaines sont plus étroitement liées que jamais et leurs interdépendances les rendent particulièrement vulnérables aux échecs en cascade. Au Québec et en Amérique du Nord, les organisations sont-elles prêtes à affronter l’impensable ?
Le colloque proposé abordera les questions de gestion des risques et des crises dans le contexte d’une société de plus en plus interdépendante envers ses larges systèmes technologiques : énergie, transport, eau potable, télécommunications, etc.
Sous le thème de la protection du public face aux risques majeurs, ce colloque sera l’occasion de mettre en lumière les questionnements et les réflexions que soulèvent les notions de planification, de résilience, de coordination et d’apprentissage organisationnel :
Quelles sont les approches adoptées en sécurité civile et dans les organisations pour la coordination en planification des crises ? Favorisent-elles la flexibilité nécessaire à la gestion de l’imprévu ? Ont-elles connu des échecs, et ont-elles évolué depuis ? Quelles sont les meilleures pratiques à l’égard de la résilience dans les organisations, mais également dans les réseaux d’infrastructures essentielles ? Quels sont les outils/modèles de résilience ? Comment devenir une organisation apprenante ? Comment favoriser les apprentissages en simple boucle et en double boucle ? Les autorités publiques ont-elles la capacité de gérer/coordonner ce type d’événement ? Quelles sont leurs stratégies ? Comment est-il possible d’identifier les aspects/facteurs de danger ?