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Informations générales

Événement : 86e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

Les recherches participatives (RP) ne sont plus à définir ou à expliciter; elles sont parvenues à s’imposer dans l’univers des recherches en sciences humaines et sociales comme une autre façon pertinente et valable de faire de la recherche qui tient compte des perspectives des acteurs ou participants concernés (Anadon, 2007; Bednarz, 2015; Morissette et al., 2017), et ce, selon la spécificité des formes que peuvent prendre ces recherches (recherche-action, recherche collaborative, etc.). On peut, sans risque de se tromper, parler d’une maturité pour ce type de recherches conduites « avec » plutôt que « sur » les praticiens, qu’appelait de ses vœux Lieberman (1986). Cette maturité des RP amène donc à une réflexion synthèse sur leurs contributions théoriques et méthodologiques majeures ainsi que sur les nouveaux défis qui y sont associés.

Dans le cadre de ce colloque bilan sur les recherches participatives en sciences humaines et sociales présenté au 86e Congrès de l’ACFAS, nous souhaitons réunir des chercheurs et praticiens d’horizons diversifiés pour ensemble faire le point sur les RP, voire procéder à un bilan d’étape sur leurs aspects les plus importants. Au terme de ce colloque, qui offrira différentes occasions de discuter de synthèses partielles, nous visons à tracer le bilan le plus exhaustif possible des RP. Pour ce faire, nous poursuivons les objectifs suivants :

1) Faire le point sur les modèles ou conceptualisations issus des RP menées au cours des trente dernières années;

2) Mettre en évidence les avancées les plus importantes enregistrées par ce type de recherches;

3) Identifier les défis nouveaux qui se posent aux RP;

4) Proposer de nouvelles avenues pour les RP.

Plus précisément, nous aborderons les thématiques et questions suivantes :

• Modèles et conceptualisations issus des RP : quels en sont les éclairages?

• Liens voire passerelles entre théorie et pratique : quelle évolution (théorique, méthodologique, etc.) a connu la « double vraisemblance »?

• Rapport à la pratique, y compris la pratique de recherche : quel rapport à la pratique se dégage des nombreuses RP conduites jusqu’à ce jour?

• Possibilités et contraintes des RP : comment repositionner les RP face au courant des recherches s’appuyant sur les données dites probantes? Quels autres défis se posent aux RP?

• Pérennité des RP : quelles sont les avenues les plus prometteuses de renouvellement des RP?

Les communications et synthèses des échanges de ce colloque seront publiées dans un numéro thématique de la Revue hybride de l’éducation.

Remerciements :

Nous tenons à remercier sincèrement pour leur soutien financier à l'organisation de ce colloque:

-Le réseau PÉRISCOPE (Plateforme Échange, Recherche et Intervention sur la SCOlarité: PErsévérance et réussite).

-Le CRRE (Consortium Régional de Recherche en Éducation) dont nous soulignerons les 20 ans.

-Le CRIFPE (Centre de recherche inter-universitaire sur la formation et la profession enseignante).

Dates :
Responsables :

Programme

Communications orales

Ouverture du colloque

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC

Communications orales

Conférence d’ouverture

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Souleymane Barry (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
  • Communication orale
    Le terrain/territoire actuel des recherches participatives (RP) : une amorce de bilan sur leurs avancées théoriques/méthodologiques et défis
    Souleymane Barry (UQAC), Christine Couture (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Nicole Monney (UQAC)

    Après plusieurs décennies de terrain et d’expérimentations avec les participants, on peut sans contredit parler d’une maturité atteinte par les RP dans les sciences humaines et sociales. Pour nombres de ces RP, les visées de recherche ainsi que la façon d’opérationnaliser la recherche se sont précisées, avec dans certains cas un effort plus ou moins important de systématisation de la démarche. Par-delà les appellations données à différentes variantes des RP qui ont en commun le souci de faire de la recherche avec plutôt que sur les praticiens/acteurs, quelles synthèses à jour peut-on faire des avancées théoriques et méthodologiques majeures qu’elles ont enregistrées ainsi que de leurs nouveaux défis ? Dans cette conférence d’ouverture à ce colloque bilan sur les RP, nous amorcerons de telles synthèses en nous appuyant sur quelques cas de RP dont nous proposerons un premier état des lieux. Par exemple, en lien avec la recherche collaborative ou la recherche-action, que peut-on retenir comme visées poursuivies en recherche et modèle pour systématiser la démarche de recherche, contributions scientifiques à la lumière des résultats de recherche ? C’est notre souhait, en terminant cette conférence d’ouverture, d’abord de mieux situer les participants sur les thématiques contenus dans l’appel à propositions de communications et, surtout, par la suite d’inviter les conférenciers à mieux se positionner par rapport à ces thématiques et donc permettre un bilan plus exhaustif


Communications orales

Session 1

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
  • Communication orale
    Rôles mis en œuvre dans l'action par des chercheurs en didactique en recherche collaborative
    Lily Bacon (UQAT, GREFEM), Nadine Bednarz (UQAM - Université du Québec à Montréal), Caroline Lajoie (UQAM - Université du Québec à Montréal), Jean-Francois Maheux (UQAM, GREFEM), Mireille Saboya (UQAM, GREFEM)

    Plusieurs études ont contribué à la clarification de la démarche de recherche collaborative, de ses fondements épistémologiques, théoriques et méthodologiques. Certaines questions demeurent cependant peu explorées. Elles ont trait à l’activité réflexive et à la complexité des rôles que mobilisent les chercheurs dans cette zone interprétative partagée où se co-constituent les données de la recherche : à la fois organisateur, régulant les interactions, interprète dans l’action et participant à la co-construction. Quelles formes prennent plus précisément ces différents rôles? Quelques travaux ont permis d’avancer à ce sujet en mettant en évidence le contrat réflexif qui se construit dans l’implicite des interactions (Bednarz et al., 2012), ou encore les positions de savoirs qu’occupent les uns et les autres dans ce processus de co-construction. Mais qu’en est-il plus spécifiquement en didactique des mathématiques? Que fait le chercheur didacticien? Nous avons cherché à préciser et conceptualiser ces différents rôles, les formes qu’elles prennent, lorsque plusieurs chercheurs sont impliqués. L’analyse s’appuie sur un projet en cours mené en collaboration avec des conseillers pédagogiques au primaire et visant à éclairer le métier de conseillers pédagogiques au regard de la résolution de problèmes en contexte d’enseignement. Nous nous attarderons aux multiples rôles pris par les chercheurs en didactique et aux dynamiques entre chercheurs et praticiens et entre chercheurs eux-mêmes

  • Communication orale
    La recherche partenariale pour l’enseignement d’hier à demain
    Thérèse Laferrière (Université Laval)

    Au début des années 60 la volonté de rendre l’enseignement plus scientifique fut fortement exprimée dans la première édition du “handbook of research on teaching (HRT)" (Gage, 1963) par l’American Educational Research Association (AERA) et l’analyse des interactions en classe passait au premier plan. Le cinquième HRT est paru en 2016. On peut y remarquer que les approches socioculturelles, qui découlent de la traduction en anglais, en français, en espagnol et en portugais de l’oeuvre de Vygotsky et de travaux russes reliés, sont venus nuancer, tout comme les approches phénoménologiques, l’ambition d’en arriver à contrôler les variables de présage et de contexte tout comme les variables processus et contenu. Axées sur le désir de comprendre plutôt que de contrôler, nombre de recherches qualitatives et de recherches en collaboration (ou collaboratives), y compris les travaux réalisés au CIRADE, témoignent de l’incontournable agentivité des agent-e-s de l’éducation, y compris les enseignant-e-s, les étudiant-e-s et les élèves, tout comme de celle de leurs partenaires de terrain. La recherche partenariale, qui se veut essentiellement participative, emprunte notamment à la science action et au “design-based research” (DBR)/expérimentation de devis. Cette présentation mettra l’accent sur deux voies prometteuses en matière de recherche partenariale, soit les "interventions formatives" à la manière d’Engeström (1987, 2015) et le DBIR (“design-based implementation research”).


Dîner

Dîner

Salle : P4-1000 — Bâtiment : UQAC

Communications orales

Session 2

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Roxanne Tremblay (Cégep de Jonquière)
  • Communication orale
    À qui décidons-nous de nous attacher ?
    Alain Breuleux (Université Laval), Claudia Corriveau (Université Laval)

    Un rapport à une pratique témoigne aussi d’un rapport aux praticiens. Bien sûr, en recherche collaborative, il faut un chercheur « sensible à la pratique, qui tienne compte du point de vue des praticiens et des contraintes de l'action » (Desgagné, 1997). On dira aussi qu’il devrait reconnaitre que chacun, chercheur et praticien, est en mesure d’éveiller l'autre (Bednarz, 2004). Or, s’engage-t-on dans une approche collaborative avec n’importe quel praticien ? Devrait-on être éveillé par tout praticien ? Le choix des acteurs avec lesquels nous nous engageons apparait crucial selon l’éclairage que nous souhaitons apporter à un phénomène lié à une pratique professionnelle. Jusqu’ici peu de chercheurs ont expliciter la manière dont le choix des collaborateurs est fait. Pourtant, il n’est pas rare d’observer des collaborations qui se prolongent de nombreuses années, au-delà d’un seul projet. Dans le cadre de ce colloque, à partir des recherches collaboratives que nous avons menés, nous aimerions partager notre réflexion à propos du choix des participants, de l’évolution de leur position au cours d’une recherche collaborative (Morrissette et Desgagné, 2009), mais aussi de repenser leur rôle dans des collaborations à plus long terme. Bref, comme le mentionne Callon (1999), à qui décidons-nous de nous attacher et de qui est-il temps de se détacher ? Ces choix et questionnement font certainement partie de la pratique du chercheur collaboratif

  • Communication orale
    La coopération dans le modèle de recherche collaborative (RC) : un effort de re-conceptualisation de cette étape pivot de la RC
    Souleymane Barry (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Mireille Saboya (Université du Québec à Montréal (département de mathématiques))

    Dans cette communication nous poursuivons notre réflexion sur les étapes de cosituation, coopération et coproduction du modèle de la recherche collaborative (RC) (Bednarz, 2013). Précédemment (Barry et Saboya, 2015), nous avons procédé à une étude approfondie de l’étape de cosituation dont nous avons montré qu’il s’agissait plus que d’une simple étape mais d’un processus complexe, avec trois moments distincts et reliés que sont la « préparation du projet » (moment 1), la « mise à l’éprouve du projet » (moment 2) et la « mise en route du projet » (moment 3). Nous poursuivons donc, en nous penchant cette fois sur la coopération qui, sans contredit, est l’étape pivot de la RC. Nous illustrons différentes facettes de la coopération en nous attardant sur l’activité réflexive en lien avec des recherches collaboratives complétées. Nous convoquons les concepts porteurs de «sensibilité théorique» et de «sensibilité didactique» que nous caractérisons davantage en nous appuyant sur cette étape de coopération où le chercheur collaboratif doit faire preuve de créativité pour mettre en place un dispositif qui doit être un lieu de collecte de données et de questionnement de pratique. C’est notre souhait en terminant cette communication, de proposer un éclairage inédit sur le questionnement de pratique et l’idée même d’activité réflexive que nous proposons de revisiter à la lumière de la théorie de l’activité permettant de considérer, entre autres, les activités «empêchées» ou «suspendues».


Panel / Atelier

Table ronde 1

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Marta Anadon (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
Discutant·e·s : Nadine Bednarz (UQAM - Université du Québec à Montréal)

Communications orales

Hommage à Nadine Bednarz, professeure émérite à l’UQAM

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Marta Anadon (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

Cocktail

Cocktail de fin de première journée de colloque

Salle : P4-1000 — Bâtiment : UQAC

Communications orales

Session 3

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
Présidence : Souleymane Barry (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
  • Communication orale
    Données probantes, généralisations et résultats : une question d’épistémologie en recherche
    Jerome Proulx (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    Les données probantes. La généralisation. Les résultats de recherche. Tant d’expressions qui, pour le chercheur en recherche qualitative que je suis, sont tout autant intrigantes que parfois vides de sens scientifiques. Mais ces expressions, et bien d’autres telles que « Ce que nous dit la recherche », ont la cote actuellement dans les divers milieux qui se définissent comme des « consommateurs de la recherche ». Il s’avère donc important de les aborder et de tenter d’en faire émerger un certain sens. C’est le travail, voire le défi, que je réalise dans cette présentation, en offrant une perspective inspirée de mon travail de recherche sur ces expressions véhiculées dans divers milieux. Le parcours réalisé dans ce travail permet de mettre à contribution des thématiques diverses, telles que la finalité de la recherche, sa rigueur et même son éthique, qui elles marquent des balises importantes au niveau épistémologique.

  • Communication orale
    Politiques éducatives et recherches collaboratives : questions posées par le cas du " Pacte pour un Enseignement d'Excellence " en Belgique francophone
    Christian Orange (Université libre de Bruxelles)

    La Belgique francophone a lancé en 2015 un chantier de rénovation de l’enseignement. Il s’agit de répondre aux médiocres résultats aux tests internationaux et à un taux important de redoublement. Fin 2016 des consortiums par domaine disciplinaire ont été constitués dans le but de « mettre à la disposition des enseignants de nouveaux outils pour gérer l’hétérogénéité des classes, lutter efficacement contre l’échec et le redoublement ». Cela a conduit à des échanges marqués entre universitaires et avec le cabinet ministériel ; ces dispositifs doivent être validés ; mais que veut dire validés et en quoi les mettre à disposition est-il suffisant ?

    L’objet de cette communication est de discuter, à partir de ce cas, des tensions entre recherches collaboratives et recherches quasi-expérimentales. Les premières font face à un double obstacle :

    -Un obstacle lié à l’épistémologie de certains chercheurs et des politiques : la science dirait le vrai et ce grâce à des expérimentations rigoureuses. Les recherches qualitatives ne seraient que des recherches exploratoires.

    -Un obstacle pragmatique : si on prouve que tel dispositif est performant alors il suffit de le mettre à disposition des enseignants et de les inciter à l’utiliser ; les chercheurs menant des recherches collaboratives ne feraient que compliquer les choses.

    Nous tenterons de dégager les questions que pose aux recherches collaboratives ce type de situations ; notamment celle de la généralisation.


Communications orales

Session 4

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
  • Communication orale
    La recherche participative : trois défis à relever
    Claude Burdet (HEP Vaud Suisse), Sonia Guillemin (HEP - VAUD - Haute école pédagogique Vaud)

    Cette contribution vise à mettre en évidence trois défis prioritaires, selon nous. Le premier à relever est celui de la collaboration, des préoccupations communes et respectives des partenaires ; autrement dit la mobilisation du concept de double vraisemblance (Pepin & Desgagné, 2017). Comment co-construire une relation stable entre les deux partenaires? Quels sont les ingrédients nécessaires à ce partenariat? Le second défi s’intéresse aux tensions entre la volonté d’une avancée didactique et la réalité pratique de la classe L’écart entre les deux espaces – didactique et pratique – ne doit pas être trop important. Comment pousser les enseignants à adhérer aux nouveaux dispositifs? Le troisième défi consiste à relayer l’ensemble des démarches et des ressources testées, des connaissances acquises auprès des enseignants et des formateurs d’enseignants. Quel dispositif de formation continue choisir pour inciter les enseignants à changer leurs pratiques de manière durable?

  • Communication orale
    Regards croisés sur quelques parcours d'étudiants-chercheurs collaboratifs
    Emmanuelle Aurousseau (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Catherine Coté (UQAC), Élisabeth Jacob (UQAC), Joanie Laplume (UQAC)

    Cette communication s’intéresse à quelques recherches collaboratives effectuées dans le cadre de maîtrises ou de doctorats. Pourquoi s’intéresser à ces contextes ? Quels éléments particuliers influent sur la dynamique des RC réalisées dans ces circonstances ? La recherche collaborative présente plusieurs défis, dont celui de considérer la résonnance de deux communautés n’ayant pas les mêmes préoccupations : la communauté de pratique avec des enseignants centrés sur leurs pratiques d’enseignement et la communauté de recherche où les chercheurs souhaitent construire des connaissances pour la recherche en éducation. Le chercheur collaboratif en herbe arrive sur le terrain des praticiens avec un objet de recherche en partie construit pour lequel il souhaite avant tout obtenir des résultats afin de soutenir sa thèse.

    Dans cette situation, comment gérer efficacement les trois enjeux de la recherche, à savoir la cosituation, la coopération et la coproduction 


Dîner

Dîner

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC

Communications orales

Session 5

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
  • Communication orale
    Accueillir l'imprévu en recherche participative : réflexion autour de quatre chantiers de recherche-action
    Jean Bernatchez (UQAR - Université du Québec à Rimouski)

    L’imprévu arrive de façon inattendue et souvent déconcerte (Larousse). Inhérent à toute dynamique de recherche, même celle qui s’avère finement planifiée et procédurale, l’imprévu caractérise souvent les modalités de réalisation des recherches participatives. Le versant négatif de cela, ce sont les obstacles qui se dressent sur le parcours des chercheurs et de leurs partenaires. Le versant positif se traduit par le concept de sérendipité, cette « capacité de découvrir, d’inventer, de créer ou d’imaginer quelque chose de nouveau sans l’avoir cherché » (Van Andel et Bourcier, 2009, p. 7). Dans le cadre de la réflexion que nous proposons ici, trois principales contributions théoriques permettront d’apprécier le phénomène de l’accueil de l’imprévu en recherche participative : l’épistémologie de la complexité (Morin, 2014) ; les sources génériques de l’imprévu (Vanderlinden, 2014) ; et la maîtrise de l’imprévu comme composante d’une compétence de haut niveau (Perrenoud, 1999). Les exemples sont glanés dans quatre chantiers de recherche-action que nous avons réalisés : le diagnostic institutionnel d’une école secondaire et la mise en œuvre d’un pacte social pour l’éducation ; l’évaluation d’un cadre de gestion de la mission éducative de l’école ; l’instauration d’un gouvernement d’élèves dans une école primaire ; l’offre de services éducatifs de qualité dans trois petites écoles primaires en milieux dévitalisés.

  • Communication orale
    Les recherches participatives et l'enjeu de la pérennité des changements produits
    Monique L'hostie (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

    De nos jours, la pertinence sociale des recherches participatives est rarement mise en doute et sa pertinence scientifique est de plus en plus largement reconnue au sein de la communauté des chercheurs, du moins en sciences humaines et sociales de même qu’en sciences de l’éducation. Les recherches participatives visent nécessairement un changement. Le changement est la raison pour laquelle des chercheurs et des praticiens forment une équipe et unissent leurs forces afin de modifier quelque chose : résoudre un problème, améliorer un système ou transformer une pratique, mieux comprendre un phénomène, ainsi de suite. Le changement ciblé, lorsqu’il est réalisé, s’ancre-t-il dans le temps ? La pérennité d’un changement généré par une recherche participative constitue un enjeu important. Sur la base d’un cas précis, la communication projetée entend apporter un éclairage sur les conditions qui ont favorisé le maintien, pendant 15 ans, d’un modèle d’accompagnement de la relève enseignante dans un établissement d’enseignement. Le modèle dont il est question a précisément été conçu et mis au point dans le cadre d’une recherche participative


Panel / Atelier

Table ronde 2

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC
Discutant·e·s : Marta Anadon (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)

Communications orales

Hommage au CRRE (Consortium régional de recherches en éducation)

Salle : P3-1050 — Bâtiment : UQAC

Cocktail

Cocktail de fin de colloque

Salle : P0-4030 (Baruqac) — Bâtiment : UQAC