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Auteur et co-auteurs
Élisabeth Maizonnier-Payelle
Laboratoire CIRNEF Université Rouen Normandie
5a. Résumé

Une certaine historiographie basée sur les imaginaires paysagers des habitants et l’exposition de dessins d’enfants, examinés du point de vue de l’anthropologie relationnelle, propose des réponses singulières, en fonction des ‘‘possibles’’ du vivant. Quelles seraient les conditions de transformation du rapport des enfants à leurs apprentissages à l’école primaire, par la narration, en travaillant leur espace paysager imaginaire (Machado Da Silva, 2015) ? L’hypothèse selon laquelle la danse des antilopes des Hopis permet de métamorphoser la personne en adoptant expressions et mouvements de l’animal (Warburg, 1997) est heuristique dans le contexte de l’anthropocène. Par ailleurs, la recherche d’identité, par la construction-déconstruction-reconstruction de l’habitat (Heinich, 2020 ; Ardenne, 2019) révèlerait les conditions de vie et la vulnérabilité du vivant. La question de la mutualité émerge du rapport à celui-ci en situations, propre aux différents modes d’existence (Souriau, 2009 ; Audoux et Gillet), tandis que l’éloge de la coopération (Selosse, 2012) associe symbiose et mutualisme pour vivre avec l’Autre. Enfin, les Singuliers de l’art (Lassus, 2004) proposent une rencontre avec « le démesurable » (Venturi-Ferriolo, 2015), afin d’envisager des modalités de communication plurimodales et multi-référentielles. L’œuvre de fiction aurait son mode propre (Latour, 2022 ; Souriau, 1950), facteur d’initiation de l’être-au-monde (Schaeffer, 2011) et de sa transformation.