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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Geneviève Baran
UdeM - Université de Montréal
Noémia Ruberto, Daniel Daigle, Catherine Maynard
Université du Québec en Outaouais, Université de Montréal, Université Laval
5a. Résumé

L’accord du verbe est un défi de taille pour de nombreux élèves (Gauvin et Boivin, 2012). Les difficultés inhérentes à l’accord du verbe peuvent notamment être expliquées par les nombreuses informations morphosyntaxiques que le scripteur doit prendre en compte pour orthographier le verbe (Brissaud et Cogis, 2011). Parmi les variables identifiées dans la littérature permettant d'expliquer les difficultés liées à l’accord du verbe, il y a : 1) la distance entre le verbe et le sujet, 2) le temps de verbe, 3) la personne et le nombre du sujet et 4) la forme du sujet (Boivin et Pinsonneault, 2018; Brissaud, et al., 2014; Boyer, 2012; Totereau, et al., 2013). Toutefois, aucune étude ne s’est intéressée à la prise en compte de ces variables de manière simultanée.

L’objectif de cette communication est de présenter les résultats d’une étude qui a été réalisée auprès de 420 élèves de la 2e année du secondaire. Plus spécifiquement, cette étude cherche à exposer les forces et les défis des élèves en lien avec l’accord du verbe en contexte de production écrite. Les résultats montrent que les verbes dont le sujet est proche sont mieux réussis que ceux dont le sujet est loin, que les verbes au temps simple sont mieux réussis que ceux au temps composé et que les accords au singulier sont mieux réussis que ceux au pluriel. Peu de différence est observée entre les différentes formes de sujet. Les retombées scientifiques seront discutées en ciblant l’avancement des connaissances en recherche.