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Auteur et co-auteurs
Laurianne Buron
UdeM - Université de Montréal
Sébastien Perreault, Serge Sultan, Marco Bonanno, Hallie Coltin, Caroline Laverdière, Leandra Desjardins
CHU Sainte-Justine et l'Université de Montréal, CHU Sainte-Justine
5a. Résumé

Les survivants de tumeurs cérébrales pédiatriques (STCP) sont à risque de rencontrer des difficultés en compétence sociale, avec la reconnaissance d'émotions faciales étudiée comme facteur sous-jacent. Cependant, l'influence de la pandémie sur la reconnaissance d'émotions chez les STCP est peu explorée. Notre étude a donc comparé la reconnaissance d'émotions faciales avec accès au visage complet ainsi qu'avec seulement le haut du visage accessible (similaire au stimulus visuel disponible avec le port de masque) entre les STCP (n = 23) et des jeunes à développement typique (n = 24) de 8 à 16 ans. Les participants ont rempli virtuellement le sous-test de reconnaissance d'émotions du NEPSY-II et le « Reading the Mind in the Eyes Test ».

Les résultats finaux montrent que les groupes ne diffèrent pas dans leurs habiletés de reconnaissance d'émotions faciales. Toutefois, comparé aux normes prépandémie, notre échantillon présente plus de difficultés avec la reconnaissance des émotions avec accès au visage complet et une meilleure performance avec seulement le haut du visage disponible. Les participants ont aussi obtenu de meilleurs résultats avec seulement le haut du visage accessible qu’avec le visage complet. La pandémie semble donc avoir changé les compétences de reconnaissance des émotions faciales, soulignant la nécessité d’examiner ses effets à long terme sur les compétences sociales des STCP, une population à risque de difficultés sociales, ainsi que sur les jeunes en général.