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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Geneviève Allaire-Duquette
UQO - Université du Québec en Outaouais
Josée Nadia Drouin, Anne Gaignaire, Eva Colleoni, Amine Mahhou, Asmaa Khayat, Alexis Legault, Audrey Groleau, Abdelkirm Hasni, Jean-Philippe Ayotte-Beaudet
Agence Science-Presse, Le curieux, McGill University, Université du Québec à Montréal, Université de Sherbrooke, Université du Québec à Trois-Rivières
5a. Résumé

Problématique
Au Canada, comme ailleurs, nous sommes aussi confrontés à la circulation virale de fausses nouvelles scientifiques. Les connaissances actuelles suggèrent qu’au mieux, un tiers des élèves de fin du primaire (10-13 ans) arrivent à repérer une fausse nouvelle scientifique et que même lorsqu’ils arrivent à les identifier, il est rarissime qu’ils fournissent une justification à leur raisonnement.

Contribution à l’avancement des connaissances
Notre étude vise à explorer l’impact de formations offertes par l’Agence Science-Presse (ASP) spécifiquement pour le primaire dans le but d’expliquer le phénomène des fausses nouvelles et outiller les enfants à éviter de les propager.

Méthodologie
74 élèves de 5e et 6e année ont complété un questionnaire avant et après la formation de l’ASP, en plus de participer à un jeu de détection de fausses nouvelles scientifiques.

Résultats
A) À la suite de la formation, les élèves ont en moyenne identifié de fausses nouvelles scientifiques avec une exactitude de 68 %. Les principales justifications données par les élèves pour appuyer leurs réponses étaient basées sur leurs connaissances scientifiques préalables ou sur les caractéristiques des nouvelles fiables.
B) À la suite de leur participation, les élèves se sont sentis significativement plus confiants dans leur habileté à identifier de fausses nouvelles scientifiques et cet effet est de taille importante (d = 0,6).