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Auteur et co-auteurs
Constance-Marguerite Proulx
Université d’Ottawa
5a. Résumé

Pour la première fois au Québec, aux élections de 2022, une zone paritaire a été atteinte au sein de toutes les candidatures et pas uniquement au sein des partis principaux. Ces élections ont été aussi un terrain d’avancées pour les élu·es issu·es de minorités visibles qui représentent maintenant 12% des député·es.

Cette recherche se penche sur la réalité spécifique des femmes qui s’identifient comme racisées dans ce contexte singulier de zone paritaire et d’avancées, dans l’objectif de comprendre comment elles ont vécu les obstacles dans leur cheminement de candidature vers l’Assemblée nationale. 

Cette recherche vise à insérer une perspective intersectionnelle dans la discussion théorique sur l’accès à la représentation politique au Québec qui est présentement abordée principalement à travers la lunette de l’identité de genre ou, plus rarement, celles de la race ou de l’orientation sexuelle. Ces études ont tendance à surreprésenter l'expérience des femmes blanches, c’est pourquoi en nous concentrant spécifiquement sur l'expérience des femmes racisées, nous permettons une meilleure compréhension des barrières systémiques au Québec et de la diversité des expériences féminines.

Les entretiens réalisés avec ces anciennes candidates permettent de faire ressortir des mécanismes d’exclusion au sein des partis, mais aussi un effet de solidarité de la part d’autres femmes racisées et un impact positif de leur présence sur les jeunes filles racisées qui les regardent faire campagne.