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Auteur et co-auteurs
Andreea Gavrila
UQAM - Université du Québec à Montréal
Jany St-Cyr, Robert J. Vallerand
Université du Québec à Montréal
5a. Résumé

Les preuves manquent pour expliquer la relation inconsistante entre le perfectionnisme et les troubles alimentaires. Cette étude préenregistrée a examiné le rôle médiateur de la passion dans la relation entre le perfectionnisme et les troubles alimentaires ainsi que le bien-être physique et psychologique dans les sports esthétiques. Au total, 320 gymnastes et nageurs artistiques ont rempli un questionnaire en ligne afin de tester les hypothèses suivantes : le perfectionnisme orienté vers soi (POS) serait positivement lié à la fois à la passion harmonieuse (PH) et à la passion obsessive (PO), tandis que le perfectionnisme socialement prescrit (PSP) serait positivement lié uniquement à la PO. À son tour, la PO devrait être associée positivement aux troubles alimentaires et négativement au bien-être physique et psychologique, alors que les relations inverses étaient attendues pour la PH. Les résultats de la modélisation par équations structurelles ont confirmé la plupart de ces hypothèses, suggérant que la pratique de sports esthétiques ne conduit pas invariablement à des troubles alimentaires et à des résultats néfastes pour la santé. En effet, le POS favorise un engagement harmonieux dans le sport et est associé à certains bénéfices, tels que la protection contre les troubles alimentaires et l’expérience de bien-être physique et psychologique. Des recherches futures sont nécessaires pour reproduire ces résultats dans d’autres sports.