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Auteur et co-auteurs
Morgan Vallée
UdeM - Université de Montréal
Ophélie Larocque, Ioana Cotocea, Robert-Paul Juster
Université de Sherbrooke, Centre d'Études sur le Sexe*genre, l'Allostasie et la Résilience (CESAR), Université de Montréal, Centre d'Études sur le Sexe*genre, l'Allostasie et la Résilience (CESAR)
5a. Résumé

Le modèle de stress minoritaire permet d’appréhender comment le fait d’appartenir à une communauté minorisée expose à des stresseurs externes (p. ex. discrimination) et internes (p. ex. anticipation) spécifiques. Plusieurs études ont ainsi montré que les personnes trans rapportaient des taux significativement plus élevés d’anxiété, dépression, idéations suicidaires, que les personnes cisgenres. Cependant, peu de recherches se sont intéressées aux stratégies d’adaptation et de résilience des personnes trans, ainsi qu’à leurs besoins spécifiques en matière de santé et de bien-être. Cette recherche qualitative consiste en un ensemble de 31 entrevues individuelles semi-structurées avec des personnes trans, non binaires, et diverses dans le genre (TNBGD). Les entrevues ont été analysées suivant une méthode d’analyse thématique. Les résultats finaux seront présentés, et articuleront les thèmes du stress, du stigma, de la résilience, des facteurs protecteurs et stratégies d’adaptation, des besoins en santé et en recherche, dans une perspective d’élargissement de ce qui constitue la santé et le bien-être pour les personnes TNBGD. Le but de cette étude est ainsi de mieux comprendre les besoins spécifiques en termes de santé et de bien-être des personnes TNBGD afin de poser des jalons pour une recherche en santé plus respectueuse, plus transparente, et plus en accord avec les besoins réels de ces communautés.