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Auteur et co-auteurs
Charlotte Bigras
UdeM - Université de Montréal
Sylvie Hébert, Victoria Duda
Université de Montréal
5a. Résumé

Problématique :
L’hypersensibilité auditive, aussi appelée hyperacousie, est cliniquement évaluée sur la base de seuils d’inconforts, une mesure surtout sensorielle, ni sensible, ni spécifique pour diagnostiquer l’hyperacousie. L’objectif de cette étude est d’examiner si les aspects sensoriel et affectif sont dissociables dans la perception normale de la sonie, soit la perception subjective de l’intensité des sons.

Méthodes :
Cent participants ont à juger 32 stimuli sonores (catégorisés comme plaisants, déplaisants, neutres ou artificiels) à 10 intensités différentes selon deux échelles; celle d’intensité allant d’Inaudible à Trop fort (échelle sensorielle) et celle d’appréciation allant de Plaisant à Déplaisant (échelle affective). Une ANOVA mixte a été réalisée entre les facteurs intersujets (sensibilité aux bruits) et intrasujets (les échelles, la valence et l’intensité).

Résultats préliminaires : 
Une dissociation entre les échelles est observée (n=75). Les individus plus sensibles au bruit jugent en moyenne les sons plus forts et plus déplaisants que les individus moins sensibles aux bruits; la différence étant plus marquée pour l’échelle affective.

Conclusions :
Étudier la sonie sous cet angle multidimensionnel permettra d’influencer l’approche thérapeutique priorisée. Une mesure affective de la sonie pourrait être plus sensible et spécifique pour mesurer l’efficacité d’un traitement et peut-être permettrait-elle d’identifier différents sous-types de l’hyperacousie.