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Auteur et co-auteurs
Firas Gaida
UdeM - Université de Montréal
Francine Ferland, Lambert Farand, Marie-Josée Fleury
Faculté des sciences sociales, Université Laval, Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé, École de santé publique de l'Université de Montréal, Département de psychiatrie, Université McGill
5a. Résumé

Les services hospitaliers d’urgence sont le plus souvent engorgés, et les visites pour des raisons de santé mentale (SM) y contribuent particulièrement. Au Québec, les grands utilisateurs de ces services en SM ont contribué, en 2014-2015, à près de la moitié du volume des visites aux urgences en SM. Or, le recours fréquent aux urgences témoigne généralement d'une inadéquation des services offerts à ces patients. Peu d'études ont examiné l'efficacité de ces services à répondre aux besoins de ces patients, surtout en utilisant une méthode qualitative et du point de vue des prestataires de soins, et aucune étude à notre connaissance n’a abordé les facteurs qui facilitent ou entravent cette efficacité. Cette étude visait donc à cerner les facteurs qui facilitent ou entravent l'efficacité des services d'urgence à répondre aux besoins des grands utilisateurs de ces services en SM, et ce, en utilisant un devis majoritairement qualitatif basé sur la méthode d’étude de cas. Dix-neuf entrevues semi-dirigées ont été menées, révélant plus d'entraves que de facteurs facilitants, qui étaient principalement liés au système de la santé, comme l'indisponibilité des services en SM, ainsi qu'aux patients, comme certains profils cliniques. Les facteurs facilitants étaient surtout liés aux caractéristiques organisationnelles, notamment les innovations implantées à l'urgence ou en partenariat avec l'urgence. L’étude suggère des pistes d’amélioration pour mieux répondre aux besoins de cette clientèle.