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Auteur et co-auteurs
Isabelle Legault
Collège Lionel-Groulx
Jocelyn Faubert
Université de Montréal
5a. Résumé

Plusieurs recherches ont démontré que les sportifs ont des capacités attentionnelles supérieures aux non-sportifs et que des différences subsistent entre les sexes. De plus, il est connu que ces capacités s’entraînent et peuvent être améliorées (Faubert (2013), Legault, Sutterlin-Guindon, Faubert (2022)). Le but de la présente étude est de déterminer s'il y a des différences entre les sportifs et les sportives à la suite d'un entraînement à une tâche attentionnelle, en utilisant une tâche de poursuite 3D-MOT (multiple object tracking). L'étude a été réalisée sur 72 athlètes et non-athlètes, garçons et filles et chaque participant et participante a pris part à cinq sessions. Les résultats obtenus démontrent que tous les participants ont bénéficié de l’entraînement et ont augmenté de façon significative leurs seuils de vitesse. De plus, dès le premier essai, les sportifs ont atteint des seuils de vitesse plus élevés que les autres groupes. Bien que les sportives n’aient pas obtenu les seuils de vitesse aussi rapide que les sportifs, après cinq séances, leurs seuils de vitesse étaient significativement plus élevés par rapport aux non-sportives.  En conclusion, pratiquer un sport est bénéfique pour maintenir des capacités attentionnelles optimales.