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Auteur et co-auteurs
Florence Piché
UdeM - Université de Montréal
Chantal Plourde, Stephanie Girard, Ahmed Jérôme Romain
Université du Québec à Trois-Rivières, Université de Montréal
5a. Résumé

Le trouble de l’usage de substances (TUS) qui fait référence à la dépendance à l’alcool, la drogue ou les médicaments est un trouble mental courant dans les hôpitaux. Plus de 55 % des troubles mentaux à l’urgence psychiatrique ont au moins un diagnostic de TUS. Les traitements pour soigner ce trouble manquent d’efficacité : taux de rétention faible et taux de rechute élevé. Dans les traitements novateurs, l’activité physique se démarque par ces nombreux bénéfices (amélioration cardiorespiratoire, gestion du poids, diminution de symptômes d’anxiété et de dépression). Plusieurs études ont également noté ces bienfaits sur les patients ayant un TUS, par contre peu d’entre elles ont inclus la perception de ceux-ci. Notre objectif était de comprendre la perception de l’activité physique par les patients en traitement pour le TUS. Nous avons pour ce faire, mené des entrevues semi-dirigées individuelles ainsi que des questionnaires de satisfaction. Plus de 13 personnes ont participé à l’entrevue. Les participants ont remarqué que l’activité physique agissait comme facteur de protection contre la rechute en favorisant une saine occupation du temps, la création d’un réseau social positif et le maintien d’un poids santé. Les bénéfices perçus sont tels que les répondants projettent de continuer l’activité physique une fois la thérapie terminée, et ce, grâce au transfert de connaissances effectué et au fait d’avoir pu essayer l’activité pendant le séjour au centre.