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Auteur et co-auteurs
Eloi Guarnieri
UdeM - Université de Montréal
Marianne Mengus, Sophie Tremblay
UdeM - Université de Montréal, Faculté de Médecine, Université de Montréal
5a. Résumé

Un enfant extrême prématuré (≤ 28 semaines) sur 5 présentera des lésions du cervelet. À l’adolescence, ces enfants sont sujets à développer des troubles comportementaux.

Nos objectifs étaient de comprendre et d’évaluer les conséquences neurologiques à long-terme de lésions du cervelet survenues dans les premiers jours de vie dans un modèle murin.

Des souris transgéniques ont été utilisées : avec ou sans microglies (cellules immunitaires) dans leur cervelet. Des lésions du cervelet ont été induites chez ces souriceaux âgés de 3 jours : hémorragie (Coll/Veh), inflammation (Veh/LPS), association des 2 lésions (Coll/LPS) ou contrôle (Veh/Veh). Une évaluation comportementale a été réalisée à l’aveugle entre 60 et 85 jours d’âge.

Nos résultats préliminaires sont en faveur d’une modification des comportements anxieux chez les souris mâles adultes. En présence de microglies, les souris mâles Veh/LPS passaient significativement (P=0,01) plus de temps dans les bras ouverts du labyrinthe en croix surélevé (20.7 ± 4.2 %, n=5) que les contrôles (5.3 ± 1.3 %, n=6). Les souris mâles Coll/LPS semblaient passer plus de temps dans les bras ouverts du labyrinthe en croix surélevé (12.9 ± 3.0 %, n=10) que les contrôles (5.3 ± 1.3 %, n=6). L’absence de microglies dans le cervelet au jour d’induction des lésions limite les déficits comportementaux observés.

À terme, notre modèle se voudrait un outil à la recherche thérapeutique vis-à-vis des lésions du cervelet des enfants extrêmement prématurés.