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Myriam Francoeur, Stagiaire en journalisme scientifique
Les 11 et 12 mai prochains, le Québec vibrera lors des 24 heures de science, un rendez-vous annuel entre scientifiques et grand public.

Spécial 80e Congrès - Du vendredi 11 mai à midi jusqu’au lendemain à la même heure, petits et grands des 4 coins de la province seront invités à venir rencontrer des gens de science dans leur milieu de travail, lors des 24 heures de science. « On veut que les gens aient un contact direct avec les chercheurs dans une atmosphère ludique, pour avoir du plaisir avec la science », explique Jacques Kirouac, directeur général de Science pour tous, l’organisme qui chapeaute l’événement depuis sa création en 2006.

Au programme, ce sont plus de 300 visites de laboratoires, conférences, ateliers et autres activités qui seront offertes dans les 17 régions administratives du Québec. Certaines activités du programme spécial du 80e Congrès de l’Acfas y sont aussi inscrites. Le programme inclut notamment la conférence du vendredi soir de l’astrophysicien Hubert Reeves à l’auditorium de la Grande Bibliothèque, une soirée qui sera par animée Binh An Vu Van, journaliste à l’émission Le code Chastenay à Télé-Québec. L’exposition La preuve par l’image, le Salon de la recherche, la conférence Vers un laboratoire d’innovation sociale ainsi que le Menu-dégustation de la recherche en français font également partie de la programmation des 24 heures de science et du congrès de l’Acfas.

Popularité en croissance

Les 24 heures de science ont vu le jour en 2006 à l’initiative de Science pour tous (SPT). L’organisme, qui emploie en majorité des bénévoles, a pour mission de faire la promotion de la culture scientifique et technique. SPT existe depuis 1997 et regroupe quelques 250 associations, organismes et institutions de sciences et de technologies du Québec. En sept ans, les 24 heures de science se sont taillé une place importante et attirent toujours plus de participants. Jacques Kirouac se souvient que l'événement avait attiré 4 500 visiteurs la première année. Ils étaient plus de 20 000 pour la sixième édition en 2011. M. Kirouac est confiant de battre un nouveau record d’assistance cett année. « On espère dépasser 25 000 participants. » La croissance de l’offre des activités a suivi la même tendance. Si en 2006, il n’y avait que 85 activités offertes, il y en aura plus de 300 le 11 mai prochain.

L’adoption des thèmes des années internationales, annoncés par l’Assemblée générale des Nations Unies, serait en partie responsable du succès sans cesse grandissant, d’après Perrine Poisson, chargée de projet de l’évènement. La biodiversité  (2010) et la chimie (2011) ont aussi inspiré les organisateurs des activités offertes au public. Cette année, l'eau est le thème central, qui, sans être relié à l’Année internationale de l’énergie durable pour tous, y fait néanmoins écho.

Mme Poisson constate par ailleurs que les prix et distinctions reçus par Science pour tous pour les 24 heures de science ont aussi collaboré au succès de l’évènement. « Ces prix nous ont donné plus de visibilité », remarque-t-elle, en ajoutant qu’ils ont également contribué au financement des activités. Science pour tous a en effet gagné le Prix pour la promotion des sciences du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) en 2010. Plus récemment, l’organisme a aussi remporté le Prix Innovation Relève TechnoScience de l'Association pour le développement de la recherche et de l'innovation du Québec (ADRIQ).


  • Myriam Francoeur
    Stagiaire en journalisme scientifique

    Dès le secondaire, Myriam Francoeur a eu la piqûre pour les sciences, plus particulièrement la physique. Décidée à poursuivre une carrière dans ce domaine, elle a terminé un baccalauréat en physique à l’Université de Montréal, puis une maîtrise en astrophysique dans la même institution. À ce moment, elle découvre la communication scientifique : elle écrit dans le Journal canadien des étudiants en physique en plus de donner des conférences grand public sur l’astronomie. En 2011, elle fait une croix sur la physique et s’inscrit au certificat en journalisme à l’Université de Montréal dans le but de devenir journaliste scientifique.

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