De la fibre atomique à la fusariose de l’épi de blé, en passant par la gouvernance autochtone appliquée aux Pygmées de la République démocratique du Congo, les participant-e-s- ont utilisé des phrases courtes, des formules « punchées » pour vulgariser leur science.
7 mai 2012, 80e Congrès de l'Acfas – C’était une première dans la francophonie, 31 étudiants ont participé à la grande finale québécoise de la compétition Votre soutenance de thèse en 180 secondes.
De la fibre atomique à la fusariose de l’épi de blé, en passant par la gouvernance autochtone appliquée aux Pygmées de la République démocratique du Congo, ils ont utilisé des phrases courtes, des formules « punchées » pour vulgariser leur science.
Le jury, présidé par le Scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, et composé d’Éric Aussant, rédacteur en chef du journal Métro, de Philippe Brisson, membre étudiant du conseil d’administration de l’Acfas, et de Hélène Leroux, rédactrice en chef des émissions Découverte et La Semaine verte, à Radio-Canada, ont élu deux gagnants.
Leur premier prix a été attribué à Viviane Lalande, étudiante à la maîtrise à Polytechnique Montréal, qui a conçu un embout de fil-guide pour servir dans les appareils d’imagerie à résonance magnétique. Pour bien faire comprendre de quoi il s’agissait, elle l’a comparé au cordon qui sert de ceinture dans un pantalon en coton ouaté, parfois difficile à réinsérer lorsqu’il en sort!
C’est Morgan Dutilleul, doctorant à l’UQAM, qui s'est vu remettre le second prix du jury. Il travaille sur l’adaptation génétique d’une population de vers aux prises avec des polluants.
Le public pouvait également voter pour la prestation qu’il préférait, un prix qui est allé à Marie-Christine Bellemare, étudiante à la maîtrise de l’UQAM, pour sa sympathique description des travaux qu’elle réalise sur ces petits poissons méconnus et mésestimés, les ménés.
Le Magazine de l'Acfas vous présente ici en rafale des extraits de toutes les présentations. Ouverture canon ou argument massue, vous entendrez entre huit et quinze secondes de chacun des participants, précédés des explications de Pierre Chastenay, astronome au Planétarium de Montréal et animateur de la compétition.
Et vous verrez que ce qui peut initialement ressembler à 180 secondes d’angoisse s’est finalement révélé être 180 secondes d’extase.
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Pour fouiller un peu dans l'évènement lisez l'article de Charlotte Biron « Tu as trois minutes. Go! »
- Jean-Hugues Roy
Journaliste et professeur, UQAM
Jean-Hugues Roy est professeur à l’École des médias de l’UQAM.
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