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Sabri Ahmed Rial - Photo
Finaliste

Sabri Ahmed Rial

UQAM - Université du Québec à Montréal

Mise en évidence du potentiel préventif et curatif des lipides à chaînes moyennes contre l’obésité, la stéatose hépatique non alcoolique, et la dysbiose intestinale.

 

Revisionnez la performance de Sabri Ahmed juste ici: 

 

Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Oui, à maintes reprises. Tous les membres de ma famille m’ont demandé, au moins une fois, de leur « raconter ma thèse ». Si je ne veux pas perdre leur attention, je suis obligé d’adapter le contenu de mon explication à leur niveau ou à leur domaine d’études. Et c’est plus ou moins facile. En effet, je n’explique pas mon projet de thèse à ma mère qui est médecin comme à ma grand-mère qui n’est jamais allée à l’école. Parfois ils me demandent si je vais éradiquer l’obésité. Je souris alors et, à la fois flatté par leur confiance et triste de les décevoir, leur explique que « non pas vraiment, pas aussi facilement du moins… ».

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Cela représente clairement un rêve d’enfance pour moi. Depuis tout petit, je baigne dans la culture du savoir grâce à mes parents, grands-parents, oncles et tantes eux-mêmes post-gradués pour la plupart. La soif de découvrir et d’apprendre, je suis tombé dedans quand j’étais petit en quelque sorte. À la différence d’Obélix, je suis autorisé à m’y abreuver encore. Alors, pourquoi m’en priver? J’ai donc choisi de poursuivre une carrière en recherche.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant chercheur? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur?
Au quotidien, cela représente beaucoup de travail. Tous mes confrères vous le diront. Il est normal de passer neuf heures par jour, incluant une fin de semaine sur trois (voire même sur deux), dans notre laboratoire à « traquer » et à décortiquer des résultats expérimentaux, en vue d’en amasser suffisamment pour les publier et faire avancer la science. J’ai eu l’honneur de présenter mes résultats à des congrès où des experts m’ont donné de nombreux conseils pour optimiser la qualité de ma thèse. C’est très valorisant et très enrichissant!

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Cela rejoint un peu la première question. Après avoir vulgarisé de nombreuses fois mon projet à mes proches, je me suis naturellement senti prêt à accepter un tel défi. Par ailleurs, je connaissais très bien ce concours grâce à sa médiatisation dans le monde francophone. J’ai beaucoup admiré les prestations de mes prédécesseurs (immortalisées sur YouTube). Donc lorsque l’appel à candidatures a été lancé à l’UQAM, je n’ai pas hésité 180 secondes, mais m’y suis plutôt lancé!

En participant à ce concours, en quoi avez-vous atteint de nouveaux sommets?
L’annonce de ma qualification à la finale nationale, via le journal de l’UQAM et les réseaux sociaux, a suscité quelque chose de particulier autour de moi. Comme si l’intérêt de mes proches, de mes collègues, de mes confrères (et même de certains membres de l’université que je ne connaissais pas), pour mon projet de recherche, avait subitement grandi. Il est arrivé, par exemple, qu’au détour d’un couloir l’on me demande mon avis sur des questions relatives à mon domaine. Cela me fait plaisir, car j’adore partager mes connaissances avec les autres, et apprendre d’eux. Ce beau changement, je le dois en partie au concours.