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Olivier Sulpis - Photo
Finaliste

Olivier Sulpis

Université McGill

Cinétique de dissolution des carbonates de calcium à l’interface eau-sédiment dans un océan acide

 

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Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Quand on étudie la chimie ou la cinétique chimique, vulgariser est une étape nécessaire, car ces disciplines scientifiques font appel à des procédés et mécanismes qui sont impossibles à visualiser ou ressentir. Par des analogies avec des objets ou situations du quotidien, et en expliquant les enjeux de ma recherche, j’arrive généralement à susciter l’attention, et à discuter de mes recherches avec les autres. 

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
J’ai grandi dans un milieu bien loin de l’océanographie, au milieu des champs et des fermes, dans une petite ville du Centre de la France. Faisant partie d’une génération qui a toujours entendu parler de l’impact des activités humaines sur notre climat et notre environnement, je souhaitais dès mon adolescence y consacrer ma carrière. Au fur et à mesure de mes expériences et de mes rencontres universitaires, je suis arrivé à Montréal pour étudier ce qui est souvent présenté par les médias comme étant le jumeau diabolique des changements climatiques : l’acidification des océans.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant chercheur? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur?
Au quotidien, je passe beaucoup de temps dans le laboratoire à élaborer des expériences et à collecter des données, que je discute par la suite avec d’autres scientifiques, afin de construire des modèles qui nous aident à prévoir l’évolution des océans. L’été dernier, j’ai eu la chance de participer à une mission scientifique à bord d’un brise-glace dans l’Océan Arctique canadien, pour observer et mesurer sur place l’acidification des océans et ses conséquences.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’ai toujours voulu placer le partage des connaissances au cœur du rôle dans la société qui m’est accordé en tant que scientifique, que ce soit en donnant des cours dans le milieu universitaire ou des conférences pour le grand public. La recherche scientifique est trop souvent restreinte à une communauté très fermée alors qu’elle a vocation à faire progresser la société toute entière. Participer au concours Ma thèse en 180 secondes est une occasion unique de rendre mes recherches publiques, de donner envie aux gens de s’intéresser à la science, et de s’y impliquer.

En participant à ce concours, en quoi avez-vous atteint de nouveaux sommets?
Participer à ce concours m’a permis de découvrir les recherches menées par les autres doctorants de mon Université dans des domaines qui m’étaient jusque-là inconnus. En vulgarisant, en cherchant des analogies et des faits marquants compréhensibles par tous, j’ai aussi beaucoup appris et ai maintenant une meilleure compréhension de mes propres recherches.