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Aurélie Lacroix - MT180 - 2016
Finaliste

Aurélie Lacroix

Université McGill

Développement de cages d'ADN multivalentes pour améliorer le ciblage thérapeutique

 

Revisionnez la performance d'Aurélie juste ici:

 

Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu'est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Quand j'ai commencé mon doctorat, la première chose que j'ai faite a été d'essayer d'expliquer à ma famille mon projet de thèse! Le plus gros défi est d'utiliser des mots simples, et d'essayer de raconter une histoire pour que les gens ne perdent pas le fil. Mais c'est souvent un bon exercice, le monde est réceptif et m'encourage beaucoup. Parfois, les gens s'imaginent que je vais éradiquer le cancer à moi toute seule, alors c'est une bonne façon de leur expliquer qu'il va falloir encore beaucoup de temps, et que chaque chose que l'on découvre est souvent le fruit de la recherche de beaucoup de laboratoires à travers le monde.

Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d'enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi… ?
Cela fait longtemps que je suis attirée par la recherche pharmaceutique et la science. J'aime aussi avoir l'impression de faire quelque chose d'utile pour les autres! De là à faire un doctorat… je ne l'imaginais pas! Et pourtant, après différentes opportunités dans des laboratoires de recherche et un diplôme d'ingénieur, j'ai réalisé que cela me plaisait énormément. C'est ce qui m'a poussée à commencer : consacrer mes prochaines années à quelque chose qui me passionne ! Je suis très curieuse et intéressée par plein de choses.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d'étudiant-chercheur? Quelle est l'expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur?
En tant que chimiste, je passe beaucoup de temps dans le laboratoire. Je prépare et caractérise mes nano-objets, puis je les teste sur différentes cellules cancéreuses. Je pense qu'une des expériences les plus enrichissantes pour moi est de travailler dans un environnement multiculturel. Nous sommes beaucoup d'étudiants dans le laboratoire, et nous venons de tous les continents! On travaille beaucoup ensemble, on se donne des conseils, on s'aide… chacun avec nos façons de penser et de travailler.

Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Après avoir vu des vidéos des participations des années précédentes, j'ai décidé de m'inscrire. D'abord, je trouvais que c'était l'opportunité parfaite pour partager avec mes amis et ma famille ce que je faisais. C'est aussi un très bon exercice de communication pour moi, une qualité essentielle dans ma future carrière. Enfin, je crois que c'est important de partager avec le grand public, car les gens se demandent souvent ce que l'on fait avec nos blouses au fond des laboratoires!

En participant à ce concours, en quoi êtes-vous sorti(e) des sentiers battus?
Présenter ma recherche devant un public non-scientifique était un vrai défi pour moi! On a l'habitude de présenter avec des termes techniques, et on a souvent beaucoup plus de temps que 3 minutes. Ici, il faut réussir à capter et garder l'attention du public. Néanmoins, quel exercice enrichissant et valorisant!