Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
véronique bouvette
Finaliste

Véronique Bouvette

École de technologie supérieure

Raffinement et validation d'un modèle par éléments finis de la tête pour l'étude des changements structuraux cérébraux engendrés par le cumul d'impacts sous-commotionnels au football universitaire canadien

  • Votre profil en bref...

Étudiante au doctorat en ingénierie à l’École de technologie supérieure, j'y ai précédemment complété ma formation de baccalauréat en ingénierie mécanique. J'ai entamé mon doctorat avec pour objectif de fusionner les domaines de la santé et de l'ingénierie. Ce mariage de disciplines semble parfois surprenant pour certains. C'est cette interdisciplinarité qui m'a passionnée en ingénierie, et aujourd'hui, je me suis donné pour mission de partager cette bonne nouvelle : l'ingénierie s'applique à tous les domaines. Je m'investis particulièrement auprès des jeunes filles de ma communauté afin qu'elles puissent découvrir toutes les possibilités offertes par cette discipline. Mon projet, axé sur la santé et le sport tout en incluant le génie mécanique, les amène souvent à se questionner sur les limites infinies de leur avenir en sciences et technologies. Sportive depuis toujours, ajouter cette composante à mon travail de thèse, c'est la cerise sur le sundae !

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

La problématique de mon projet est simple : le football américain est connu pour les chocs fréquents que subissent les membres des équipes. Mon défi ? Étudier les lésions dues aux impacts répétés à la tête. Quand j'évoque le « modèle par éléments finis », les regards sont souvent interrogateurs. Petite anecdote : ma mère a écrit « modèle par éléments finis » sur un papier pour s'en souvenir, elle le garde toujours près d'elle !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Mon projet de recherche est le fruit d’un concours de circonstances. Il s’est défini au fil de mon parcours. Jamais, si on m’avait interrogée au début de mes études, je n’aurais cru que le football américain serait au cœur de mon projet. J’aime la recherche, et la passion pour mon projet est venue d’elle-même ! J’adore ce mélange inusité : ingénierie, sport et santé !  

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Mon quotidien est fait de nombreuses heures à l’ordinateur à coder, rédiger et lire. Mes semaines se composent de défis quotidiens qui prennent parfois plusieurs semaines à se résoudre. La satisfaction engendrée par la résolution d’un problème est indescriptible. La recherche, c’est reculer de deux pas pour avancer de dix ! C’est également faire des séjours de recherche à l’étranger, participer à des conférences internationales et bien plus…

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Pour moi, il est évident que la recherche doit être accessible au grand public. En effet, ce sont les enjeux sociaux qui façonnent les sujets sur lesquels nous nous penchons. Les chercheurs et chercheuses ont la responsabilité d'informer le public des découvertes réalisées et de leurs impacts sur la société. Participer à l'exercice de MT180 représente pour moi une opportunité précieuse de développer mes compétences en vulgarisation scientifique.