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Jérémie Boudreault
Finaliste

Jérémie Boudreault

Institut national de la recherche scientifique

Coûts de santé de la chaleur extrême en contexte de changements climatiques avec les approches de la science des données

  • Votre profil en bref...

Détenteur d’un baccalauréat en actuariat et d’une maîtrise en hydrologie statistique, je possède également une expertise en science des données et de ses applications environnementales. Je suis présentement candidat au doctorat sur mesure dans cette discipline à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Mon centre d’intérêt en recherche est la modélisation des impacts des changements climatiques, tels que les chaleurs extrêmes et les inondations, sur les personnes et les écosystèmes en utilisant des méthodes avancées de la science des données. Mes travaux sont financés par différents organismes, dont une bourse Vanier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Avant de commencer mon doctorat, j’ai aussi travaillé pendant plusieurs années comme chercheur scientifique en modélisation des risques climatiques, dans le secteur de l’assurance.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Avec un sujet de thèse comme le mien, je trouve facile de parler des enjeux scientifiques avec les gens autour de moi, dont ma famille, car les changements climatiques sont bien visibles. Évidemment, il ne faut pas toujours omettre les « détails » méthodologiques. Somme toute, je trouve que mes recherches sont assez accessibles lorsque je me compare à celles menées dans d’autres disciplines beaucoup plus complexes, selon moi, comme la physique quantique ou la biochimie.

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?)

Depuis tout jeune, je m’intéresse aux enjeux environnementaux, mais ma carrière a pris aussi une autre tangente, car j’avais un fort intérêt pour les mathématiques (d’où ma formation comme actuaire). Ce projet de thèse est une parfaite combinaison de ces deux passions.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Bien que je me plaise à travailler seul sur un problème mathématique ou à entraîner des modèles complexes sur mon ordinateur, j’adore encore plus travailler en équipe sur des problématiques multidisciplinaires : changements climatiques, apprentissage automatique, épidémiologie, économie, etc. Mon projet de thèse, qui touche à ces différents domaines, est ma plus grande expérience, la plus enrichissante, jusqu’à présent.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Il est essentiel que la société, au sens large, soit au courant de la recherche scientifique effectuée dans les laboratoires et publiée dans les articles. Je saisis toutes les occasions pour vulgariser mes travaux scientifiques à l’écrit ou à l’oral et je vise à tisser des collaborations avec des partenaires publics ou privés pour mes recherches.