Aller au contenu principal
Il y a présentement des items dans votre panier d'achat.
Eléonore Lagae Capelle
Finaliste

Eléonore Lagae Capelle

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)

Évaluation comparative des performances de filières de retraitement de résidus désulfurés et filtrés en vue de limiter la mobilisation de l’arsenic et la génération de drainage minier neutre contaminé en arsenic

• Votre profil en bref...

Je suis candidate au doctorat en génie minéral à l’Institut de recherche en mines et environnement depuis janvier 2022. Je possède un diplôme technologique universitaire en génie chimique de l’Institut universitaire technologique de Marseille (France, 2018), un diplôme d’ingénieure en génie chimique, spécialisation génie environnemental, de l’École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques (France, 2021), et une maîtrise en sciences des procédés et des bioprocédés de l’Université Toulouse Paul Sabatier (France, 2021). J’ai réalisé mes études en alternance au sein du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, pour lequel j’ai étudié les performances d’une méthode de retraitement des rejets nucléaires par précipitation des radioéléments sous la forme de matériaux hybrides (France, 2018-2021). Je suis passionnée par les sciences environnementales et motivée à faire une carrière académique dans ce domaine

• Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

 J’ai déjà tenté de vulgariser ma thèse auprès de ma famille et de mes amis. Étant étudiante en « génie minéral », on a déjà associé mes travaux aux boissons minérales de type Eska ! On m’a aussi demandé où était la difficulté dans ce que je faisais… J’imagine qu’à trop vulgariser, on perd un peu du défi scientifique associé au projet, il faut faire attention !

• Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

J’ai été du côté des scientifiques dès mon plus jeune âge. La recherche, le travail en blouse blanche, le remue-méninges ont toujours été source d’épanouissement pour moi. Plus tard, j’ai découvert mon amour pour l’enseignement et la transmission des savoirs… Mon expérience en tant qu’ingénieure alternante n’a été que la confirmation de ce que je savais déjà : je souhaite devenir enseignante-chercheuse. La première étape, c’est ce projet de doctorat.

Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Mon quotidien en quelques mots : des essais-erreurs au laboratoire, de l’interprétation et de la mise en forme de données, de la rédaction, de nouvelles idées pour enrichir mon doctorat, et beaucoup de discussions scientifiques stimulantes avec mon entourage (personnes au doctorat ou autres).

• Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Toutes expériences de vulgarisation, de transmission de savoirs, de présentation orale est enrichissante pour une personne voulant devenir enseignante-chercheuse. Le concours va m’en apprendre davantage sur l’éloquence, le langage corporel et tant d’autres qualités nécessaires à ce métier. Puis, j’aime les défis, surtout lorsque j’arrive à les surmonter !