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Charlotte Hendryckx
Finaliste

Charlotte Hendryckx

Université de Montréal

La gestion des comportements problématiques chez les adultes ayant subi un traumatisme craniocérébral et vivant dans la communauté

  • Votre profil en bref...

Je suis une femme dynamique et passionnée, actuellement en fin de doctorat en neuropsychologie à l'Université de Montréal. Ma passion réside dans l'accompagnement des personnes ayant subi des lésions cérébrales et de leurs familles, afin de les aider à retrouver la meilleure qualité de vie possible à la suite de l’accident. Dans l'année à venir, je réaliserai deux internats cliniques en milieu hospitalier et de réadaptation pour travailler avec cette population. Parallèlement, je donne des formations sur le traumatisme craniocérébral à des intervenants communautaires, car je suis convaincue que le partage de connaissances est essentiel pour offrir un soutien de qualité et à long terme. Mon ambition est de conjuguer la rigueur scientifique aux besoins cliniques pour améliorer les services de santé destinés aux populations vulnérables, tout en sensibilisant le grand public à leurs réalités spécifiques.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

Depuis mes débuts en neuropsychologie, je suis intéressée par le traumatisme craniocérébral et ses conséquences pour les individus et l’entourage. Ainsi, les membres de ma famille sont assez familiers avec ces concepts depuis des années, et ils sont devenus presque des experts dans le domaine ! Il a donc été très facile pour eux de se familiariser avec mon sujet de thèse. C’est d’ailleurs maintenant ma famille qui le vulgarise auprès de notre entourage large. De vrais pros !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Je suis convaincue que lorsqu’on fait de la recherche, on souhaite changer les choses et poser notre pierre à l’édifice d’un monde meilleur. Plonger dans le vécu des patients et de leurs familles représente pour moi une occasion unique de faire une différence pour leur vie future. Ma recherche me permet d’amplifier la voix de mes participants, de faire valoir leur vécu et leur expertise gagnée au fil du temps, afin de transmettre, je l’espère, leurs messages à des instances décisionnaires et ainsi améliorer les services de santé pour mieux répondre aux besoins exprimés.  

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

En attendant la soutenance de ma thèse, je mène une vie de travailleuse autonome, jonglant entre divers projets et gérant mon temps professionnel à ma guise. Mes collaborations avec les associations communautaires (notamment ConnexionTCC.Qc!) et mes échanges avec les patients et leurs familles sont les expériences les plus enrichissantes. C'est grâce à ces interactions que je me rappelle chaque fois la pertinence de ma recherche pour répondre à leurs besoins quotidiens.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Mes proches vous le diront : je suis une grande bavarde, surtout quand il s'agit de mes passions ! Pour moi, la science ne prend tout son sens que si elle est accessible et si elle suscite la curiosité, voire le changement, au sein de la société. J'ai toujours considéré comme primordial de partager au maximum mes recherches et la réalité des personnes avec qui je travaille. La participation à ce concours est le point culminant de cette volonté de diffusion. Dès ma première année de doctorat, je savais que je voulais y prendre part.