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Le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, M. Luc Fortin, et la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Mme Dominique Anglade, ont dévoilé les récipiendaires des Prix du Québec dans les domaines de la culture et de la science. C'est avec plaisir que vous présentons ici la lauréate et les lauréats des six prix scientifiques.

 

Denis DrouetMichel Drouet
Prix Lionel-Boulet 2016, recherche et développement en milieu industriel

La plupart des gens font tout ce qu’ils peuvent pour fuir les ennuis. Michel Drouet, lui, va au-devant d’eux! Cet ingénieur physicien a passé sa carrière à relever des défis technologiques pour des entreprises. « Ce qui me passionne, c’est de résoudre des problèmes, précise-t-il. Je suis un bricoleur, un créatif, un non-conformiste. J’aime trouver des solutions inédites. » De toute évidence, il a eu bien du plaisir au fil des ans. Cet inventeur prolifique a obtenu vingt brevets pour des procédés industriels à haute température. Il a notamment mis au point des technologies pour produire de l’aluminium, des torches pour incinérer les déchets, de la poudre pour imprimer des objets en 3D. Ses innovations sont utilisées aux quatre coins du monde, au Québec et du Japon jusqu’en Afrique du Sud. [Lire la suite]

 

Alan EvansAlan Evans
Prix Wilder-Penfield 2016, recherche biomédicale

[...] Le titulaire de la chaire James-McGill en neurologie, neurochirurgie, psychiatrie et génie biomédical à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro), à l’Université McGill, est surtout connu pour avoir contribué à cartographier le cerveau humain. Il a en effet codirigé pendant une dizaine d’années le projet Big Brain, qui a mené en 2013 à la mise en ligne d’une cartographie 3D haute résolution du cerveau, élaborée par une équipe de chercheurs du Neuro et du centre Forschungszentrum Jülich, en Allemagne. Cet outil accessible à tous sur Internet permet d’augmenter le grossissement des prises de vue sur le cerveau, jusqu’aux structures profondes et aux cellules, un peu comme on le fait avec Google Maps pour repérer les maisons d’une rue. « Cet atlas cérébral contient 125 000 fois plus de données qu’une imagerie par résonance magnétique, révèle le Dr Evans. C’est un outil qui aide les spécialistes à comprendre l’organisation interne de notre cerveau et qui facilite les recherches sur les maladies comme le parkinson et l’alzheimer. » [Lire la suite]

 

Source : Prix du QuébecJohn A. Hall,
Prix Léon-Gérin 2016, sciences humaines et sociales

[...] L’approche interdisciplinaire de John Hall, à la croisée de la sociologie, de l’histoire et de la politique, en fait l’un des plus fins observateurs de la réalité contemporaine. Ce professeur en sociologie de l’Université McGill a publié plus d’une trentaine de livres et est auteur ou coauteur d’une soixantaine de chapitres de livres et d’autant d’articles. Il a été professeur invité à l’Université Queen’s de Belfast, à la London School of Economics de Cambridge, à la Copenhagen Business School de l’Université de Copenhague et à l’Université centrale européenne de Prague. Il a reçu le prix Marcel-Vincent de l’Association francophone pour le savoir et a été nommé membre de la Société royale du Canada. Bref, il était taillé sur mesure pour obtenir le prix Léon-Gérin, qui représente la plus haute distinction accordée à une chercheuse ou à un chercheur pour l’ensemble de sa carrière dans l’une des disciplines des sciences humaines et sociales. [Lire la suite]

 

Mario Leclerc

Mario Leclerc
Prix Marie-Victorin 2016, sciences naturelles et génie

Si Mario Leclerc faisait carrière en musique plutôt qu’en chimie, il serait un jazzman champion d’improvisation. Cet admirateur de Miles Davis et d’Oscar Peterson n’aime pas suivre un plan de travail rigide, car selon lui, il faut une dose de liberté pour faire naître une idée nouvelle. « La recherche, c’est vraiment de la création, expose-t-il. Comme les artistes, les chimistes créent des objets qui n’existent pas. Pour ça, il faut avoir un certain esprit expérimental. Quand on ajoute une touche d’improvisation à la science, ça donne l’innovation. » C’est cette philosophie qui fait de Mario Leclerc [Université Laval] un scientifique d’exception. En plus de ses 14 brevets, on lui doit plus de 260 articles, 170 conférences et 23 000 mentions dans des revues spécialisées, ce qui en fait l’un des chercheurs actifs les plus cités au Canada. En 2014, il reçoit une des bourses de recherche Killam remises aux chercheurs canadiens émérites toutes disciplines confondues, et l’Association francophone pour le savoir lui attribue le prix Urgel-Archambault pour les sciences pures et appliquées. Par ailleurs, la société d’information Thomson Reuters l’a inclus dans sa liste des savants qui ont changé le monde en 2014 et en 2015. Pas étonnant que le gouvernement du Québec lui décerne le prix Marie-Victorin, qui souligne une carrière remarquable en sciences naturelles et en génie. [Lire la suite]

 

Carole LévesqueCarole Lévesque
Prix Marie-Andrée-Bertrand 2016, innovation sociale

Dès qu’elle a mis les pieds à l’école, Carole Lévesque a su qu’elle voulait y passer sa vie. « J’adore apprendre », soutient celle qui, à 66 ans, évolue toujours dans le milieu universitaire comme professeure titulaire et chercheure au Centre Urbanisation Culture Société de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Sa curiosité et sa soif de connaissances l’ont amenée à devenir une anthropologue reconnue internationalement et une référence sur les questions autochtones au Québec. Et pour cause! Elle a passé l’équivalent de 5 années dans 45 communautés autochtones du Québec depuis 1974, et elle y séjourne encore régulièrement. « J’ai très vite été préoccupée par l’histoire de l’humanité. Je voulais connaître les différents modes de vie, les peuples et les cultures, et je voulais comprendre ma place dans l’univers », révèle la lauréate du prix Marie-Andrée-Bertrand 2016. [Lire la suite]

 

Denis RichardDenis Richard
Prix Armand-Frappier 2016, création ou développement d’institutions de recherche ou administration et promotion de la recherche

Dès l’obtention de son doctorat, Denis Richard désirait valoriser les connaissances qu’il avait acquises durant ses études et les mettre au service de la société. À 63 ans, le réputé physiologiste peut être fier non seulement d’avoir relevé ce défi avec brio, mais aussi de faire partie des meilleurs chercheurs au monde dans le domaine de l’obésité. Il se démarque comme étant un pionnier et l’un des leaders internationaux dans l’étude des mécanismes régissant le contrôle de la prise alimentaire et de la dépense énergétique, des facteurs déterminants de l’obésité. Ses quelque 265 articles scientifiques ont été cités à plus de 12 500 reprises, dont près de 5 000 fois au cours des cinq dernières années. Récemment, il a été invité à rédiger un article sur la balance énergétique et l’obésité dans la prestigieuse revue médicale Nature Reviews Endocrinology, article qui résume bien ses travaux et dont l’influence dans le milieu scientifique est considérable. [Lire la suite]

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