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Alexis Reymbaut, Université de Sherbrooke
À partir du phénomène de la lévitation magnétique, le jeune chercheur Alexis Reymbaut propose un voyage en webvidéo, pour tous. En direction vers la supraconductvité, on traverse au passage les mondes du magnétisme, de la mécanique quantique et des électrons à très basse température. Attachez vos ceintures! [La rédaction]

Le phénomène

En-dessous d’une certaine température dite critique, certains matériaux conduisent le courant électrique sans résistance et repoussent tout champ magnétique essayant de les pénétrer. Ce phénomène s’appelle la supraconductivité, et il a été découvert le 8 avril 1911, il y a 100 ans. Et aujourd'hui, cette supraconductivité est à la base de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et permet aux réseaux de télécommunications de filtrer efficacement les échanges et de traiter ainsi de nombreux appels à la fois.

Aucune résistance

Cette propriété pourrait s’avérer révolutionnaire d’un point de vue énergétique et environnemental. En effet, un transport de l’énergie électrique sans aucune perte grâce à des câbles supraconducteurs permettrait, par exemple, de tirer profit de l’incroyable potentiel du Sahara en matière d’énergie solaire; le courant pourrait voyager sans problème sur de longues distances pour joindre les grandes villes. Cependant, pour le moment, les matériaux supraconducteurs doivent être refroidis à de très basses températures, au mieux à moins 135°C, pour l'instant...

Repousser tout champ magnétique

On pourrait également s’attendre à une révolution dans les transports. L’effet Meissner expulsant le champ magnétique hors des supraconducteurs permet de donner naissance au fabuleux phénomène de lévitation magnétique. Déjà, le Maglev flotte sur les rails japonais. Comment cela est-il possible? La réponse dans ces 26 minutes d'images en mouvement...

Bon voyage!

VIDÉO


  • Alexis Reymbaut
    Université de Sherbrooke

    En 2009, Alexis Reymbaut entre au Magistère de physique fondamentale à l’Université Paris-Sud 11, à la Faculté des sciences d’Orsay. C’est là que naissent à la fois sa vocation de chercheur et sa passion pour la supraconductivité. À l’été 2011, il effectue un stage de maîtrise dans le domaine au sein de l’équipe du Pr Louis Taillefer de l’Université de Sherbrooke. Aussi, la présente vidéo sera réalisée pendant cette période, à l’invitation de l’Acfas. Il termine présentement son Master à Paris, mais songe déjà à un retour à l’Université de Sherbrooke pour y réaliser son doctorat.

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