Informations générales
Événement : 84e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :Le présent colloque porte sur l’inclusion des étudiants en situation de handicap (ESH) en contexte postsecondaire. Depuis les années 1960, la démocratisation des universités a contribué à l’émergence d’une variété de profils étudiants obligeant les universités à redéfinir leur mission (Chénard, 2005; Romainville, 2004). Toutefois, le nombre croissant des ESH ainsi que la diversité de leurs besoins convient plus que jamais les universités à repenser leur rôle et la pédagogie dans une logique d’inclusion, laquelle se dessine sous l’égide d’obligations juridiques de promouvoir et soutenir une éducation accessible et non discriminatoire pour tous. Alors que l’inclusion des étudiants présentant des handicaps physiques et sensoriels semble de plus en plus acceptée, l’inclusion des étudiants aux prises avec une situation de handicap dite émergente (trouble d’apprentissage (TA), trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), trouble du spectre de l’autisme, trouble de santé mentale) présente de nombreux dilemmes et enjeux (CREPUQ, 2010). D’une part, les services n’ont pas nécessairement l’expertise pour répondre à la multiplicité et la complexité des besoins d’accompagnement et d’accommodement de tous ces étudiants (Bonneli, Raymond et Campeau, 2010), d’autre part, le personnel enseignant, soucieux que les étudiants répondent aux exigences de leur programme d’études, ne savent pas trop comment, ni dans quelle mesure, s’adapter à ces nouveaux étudiants (Philion, Doucet, Côté, Nadon, Chapleau, Laplante et Mihalache, 2016). Le personnel enseignant exprime notamment des préoccupations liées à l’éthique – divulgation ou non de la condition –, à l’équité envers les autres étudiants et au jugement évaluatif. Qu’il s’agisse d’enjeux individuels, sociaux, politiques ou éthiques, ce colloque vise à permettre aux différents chercheurs et praticiens de partager l’avancée de leur réflexion et de leurs travaux scientifiques de manière à dégager ce qui peut être mis en place pour soutenir tous les acteurs interpelés par l’inclusion des ESH.
Date :- Ruth Philion (UQO - Université du Québec en Outaouais)
- Ekaterini - Catherine Lanaris (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Programme
Avant-midi
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Mot de bienvenue
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Des étudiants ayant un trouble d'apprentissage associé à un trouble déficitaire de l'attention : réussite possible à l'universitéNathalie Dauphinais (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Nadia ROUSSEAU (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Lise-Anne ST-VINCENT (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
Les universités observent la présence de plus en plus marquée d'étudiants ayant une situation de handicap, dont une proportion accrue d'étudiants présentant un trouble d'apprentissage et un trouble déficitaire de l'attention (AQICESH, 2014; CREPUQ, 2012). Outre les nombreux défis auxquels font face ces établissements pour les accueillir, la réussite de ces étudiants demeure au cœur des préoccupations. Dans cette recherche qualitative, nous nous sommes intéressées à l'un des facteurs associés à la réussite, en psychologie cognitive, soit l'utilisation efficace de stratégies d'apprentissage comme ayant une incidence sur les performances des apprenants (Weinstein et Mayer, 1986). Nous avons analysé le profil personnel des stratégies d'apprentissage (Boulet, 1998) de cinq étudiants ayant un trouble d'apprentissage associé à un trouble déficitaire de l'attention à leur première année universitaire. Nous avons pu relever leurs stratégies d'apprentissage, connues et utilisées, afin d'établir un lien entre leur profil et celui d'étudiants jugés à succès, selon la littérature. En plus d'avoir permis une compréhension approfondie des difficultés qu'ils rencontrent et des facteurs déterminants de leur parcours scolaire, les résultats tendent à faire ressortir l'utilisation de plusieurs stratégies d'apprentissage comparable aux étudiants à succès leur assurant donc une place tout à fait légitime à l'université.
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De la recherche à la pratique : études des perceptions des étudiants universitaires ayant une dyslexie et le développement de programmes adaptés au TDAH et au TSAJulien DALPÉ (UQAM - Université du Québec à Montréal), Georgette GOUPIL (UQAM - Université du Québec à Montréal), France Landry (UQAM - Université du Québec à Montréal), Valérie Michaud (UQAM - Université du Québec à Montréal), Emely ROSS (UQAM - Université du Québec à Montréal)
L'augmentation du nombre d'étudiants en situation de handicap dans les universités et la diversification de leurs besoins entraînent des réflexions sur le plan de la recherche et de la pratique. La collaboration entre les chercheurs et les cliniciens dans la communauté universitaire appert alors importante pour favoriser l'inclusion de ces étudiants. Dans ce contexte, à partir des travaux réalisés dans notre groupe de recherche, cette présentation décrira d'abord une étude sur les perceptions d'étudiants universitaires ayant une dyslexie. Ensuite, la présentation abordera le développement de deux programmes d'intervention, l'un adapté au trouble du spectre de l'autisme (TSA) et l'autre au trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Le premier programme, en élaboration, se fonde sur les caractéristiques et les défis associés au TSA en milieu postsecondaire et sur la consultation en entretiens de groupe auprès d'intervenants des services d'aide de cégeps et d'universités. Il vise entre autres à faciliter le développement de stratégies cognitives d'apprentissage, de gestion des comportements et des émotions. Le deuxième programme, Rencontres FOCUS, a pour objectif de développer les stratégies d'études d'étudiants universitaires ayant un TDAH. Il a été appliqué auprès de quatre groupes d'étudiants à l'UQAM. Ses conditions d'application et son évaluation auprès des étudiants utilisateurs concluront cet exposé.
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Soutenir le développement d'habiletés d'autodétermination d'étudiants ayant un TA ou un TDA/H : un levier pour la réussite?Godelieve DEBEURME (UdeS - Université de Sherbrooke), Jacques JOLY (UdeS - Université de Sherbrooke), Josianne Robert (UdeS - Université de Sherbrooke)
De nombreux écrits (Getzel, 2008; Trammell, 2003; Webb et al., 2008) s'intéressant aux étudiants ayant un trouble d'apprentissage ou un TDA/H (ÉTAA) soutiennent que les habiletés d'autodétermination représentent un facteur essentiel à la réussite au postsecondaire. Afin de mieux soutenir cette population, la présente étude mixte (Creswell et Plano Clark, 2011) vise à décrire et à comprendre la contribution des habiletés d'autodétermination à la réussite scolaire d'ÉTAA universitaires. Cent vingt-deux ÉTAA de 1er cycle inscrits à deux universités francophones québécoises ont répondu au questionnaire «Habiletés d'autodétermination et réussite scolaire d'étudiants de 1er cycle universitaire» incluant la version traduite et validée (Caron, 2010; Vallerand, 1989) de la Self-Determination Student Scale - SF issue du modèle cyclique de l'autodétermination de Field et Hoffman (1994, 2014). Par la suite, huit étudiants ont participé à une entrevue semi-dirigée visant à expliciter leur cheminement universitaire. Basée sur les résultats quantitatifs (phase 1), l'objectif de cette communication sera triple: (1) décrire la réussite scolaire et les habiletés d'autodétermination d'ÉTAA universitaires (2) explorer l'impact des facteurs personnels sur la réussite scolaire, les habiletés d'autodétermination et la relation entre les habiletés d'autodétermination et la réussite scolaire d'ÉTAA et (3) proposer des pistes d'intervention afin de soutenir cette population au postsecondaire.
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Pause
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Étudiants en situation de handicap et prise de notes : des genèses instrumentales à la question de l'accompagnementCatherine Gouédard (Université de Vincennes Saint Denis (Paris 8)), Christian SARRALIÉ (Institut national supérieur de recherche et de formation pour les jeunes en situation de handicap et les enseignements adaptés (INS HEA) France)
L'arrivée en nombre d'étudiants en situation de handicap à l'université conduit à créer des services pour favoriser l'accessibilité au contenu des cours. Dans une université française, nous étudions l'un d'entre eux : la prise de notes entre un étudiant preneur de notes et un étudiant en situation de handicap, inscrits au même cours. Notre objectif est d'identifier les éléments favorables à l'efficacité du service à partir d'une compréhension de l'activité. À quelles conditions la prise de notes est-elle un instrument pour l'apprentissage et l'inclusion ? Nous nous appuyons sur vingt entretiens (onze menés auprès d'étudiants en situation de handicap, neuf auprès de preneurs de notes), complétés par ceux menés auprès des quatre professionnels du service handicap. L'analyse qualitative du corpus nous permet de mettre en évidence la diversité des situations et les principaux déterminants de l'activité « prise de notes » pour qu'elle puisse participer au développement de l'étudiant. Nous mobilisons principalement le concept de « genèse instrumentale » (Rabardel, 2005) pour comprendre les processus de construction à l'œuvre sur différents temps de l'activité et entre les deux étudiants impliqués. Ces genèses autour de l'objet « prise de notes » ouvrent sur d'autres genèses qui ont trait au développement de la relation et à l'accompagnement. Nous dégageons de ce travail des perspectives pour optimiser le service, et, plus généralement, pour interroger les pratiques inclusives.
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Pistes pour l'adoption de pratiques pédagogiques inclusives au postsecondaire : bilan du projet interordre Les applications pédagogiques de la Conception universelle de l'apprentissagePaul Turcotte (Centre de recherche pour l'inclusion scolaire et professionnelle des étudiants en situation de handicap (CRISPESH))
Dans la dernière décennie, le nombre d'étudiants en situation de handicap (ESH) requérant des services a connu une augmentation de plus de 1000%. Dans la foulée de cette modification importante de la population d'étudiants postsecondaires, le Cégep du Vieux Montréal, le Cégep Marie-Victorin, le Collège Montmorency, l'UQAM et l'Université de Montréal ont uni leurs efforts pour innover en matière de soutien aux enseignants. Financé par le Ministère de l'Enseignement supérieur, Recherche, Science et technologie de 2013 à 2015, dans le cadre du programme de collaboration universités-collèges, le projet Les applications pédagogiques de la Conception universelle de l'apprentissage, avait quatre objectifs : 1) Adapter le modèle américain « Universal Design for Learning » aux réalités québécoises de nos établissements francophones d'enseignement supérieur; 2) Développer ou adapter les outils et stratégies pédagogiques en fonction du modèle et des différentes étapes d'enseignements : préparation, prestation, encadrement et évaluation; 3) Implanter et évaluer un projet pédagogique dans cinq milieux d'enseignement; 4) Diffuser le modèle adapté auprès des professeurs, ainsi que les stratégies et outils pédagogiques. Cette communication présentera les assises théoriques et conceptuelles de la CUA, la méthode et le déploiement du projet en mettant l'emphase sur les pratiques pédagogiques expérimentées ainsi que le travail en communauté de pratique comme catalyseur d'un effort concerté.
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Discussion
Dîner
Après-midi
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Sentiment d'efficacité, croyances et attitudes d'enseignants du collégial à l'égard de l'éducation des étudiants ayant des besoins spéciauxChristophe CHÉNIER (UQAM - Université du Québec à Montréal), France DUFOUR (UQAM - Université du Québec à Montréal), France Dubé (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Le but de cette étude est d'examiner les croyances, les attitudes et le sentiment d'efficacité personnelle d'enseignants du collégial à l'égard de l'enseignement auprès des élèves ayant des besoins spéciaux.
Des enseignants (n = 237) œuvrant dans cinq établissements québécois au collégial ont participé à une collecte de données en répondant à deux questionnaires : un premier portant sur leurs croyances et attitudes à l'égard de l'éducation des élèves ayant des besoins spéciaux (Duchesne, 2002) et un second portant sur leur sentiment d'efficacité personnelle (Ménard et al., 2011). Les résultats montrent que leur sentiment d'efficacité est élevé, que leur conception générale des droits de la personne est positive, mais qu'elle s'avère plutôt neutre en ce qui concerne les modalités d'exercice du droit à l'éducation des étudiants ayant des besoins spéciaux ainsi qu'au sujet des responsabilités personnelles et institutionnelles en lien avec ces étudiants.
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Une perspective multidimensionnelle du soutien aux étudiantes et étudiants ayant un trouble mental : le point de vue de professionnels, d'enseignants et d'étudiants du secteur collégialAlexandre LEMYRE (CRMR- Université Laval), Myreille St-Onge (Université Laval)
Cette présentation est basée sur les résultats d'une recherche dans seize cégeps représentatifs des régions de l'Ouest et de l'Est de la province, financée par le MELS, qui visait à 1) cerner les besoins et l'adéquation des services dispensés aux étudiantes et étudiants présentant un TSM; 2) identifier les conditions favorables à la poursuite de leurs études, et 3) évaluer les attitudes des enseignantes et enseignants à l'égard de ces étudiants (St-Onge, Tremblay & Garneau, 2010). Cette recherche comportait trois volets : le premier auprès des répondantes locales et de professionnelles directement engagées auprès de ces étudiants (n = 35). Le deuxième consistait en une consultation des enseignantes et enseignants dans chacun des cégeps sélectionnés (n= 232) et enfin, le troisième, une consultation des étudiantes et étudiants dans la moitié des cégeps sélectionnés (n = 152). Un portrait global du soutien aux étudiantes et étudiants ayant un TSM dans ces établissements a ainsi été obtenu. Donc nous focaliserons cette présentation sur un point de vue multidimensionnel, c'est-à-dire celui de personnes engagées auprès de ces étudiantes et étudiants dans les services adaptés et les services psychosociaux, celui du personnel enseignant, et enfin celui des principaux concernés par les TSM, les étudiantes et étudiants. Une série de suggestions visera à améliorer la coordination des services et la transition entre les études collégiales et les études universitaires pour ces étudiants.
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Les représentations des enseignants à l'égard de l'inclusion des étudiants en situation de handicap en milieu universitaire : défis et enjeux relatifs à l'accompagnementCarole COTÉ (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Manon Doucet (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi), Martine NADON (UQO - Université du Québec en Outaouais), Ruth Philion (UQO - Université du Québec en Outaouais)
L'arrivée des étudiants en situation de handicap (ÉSH) en milieu universitaire a transformé le portrait de la population étudiante. Depuis les deux dernières décennies, les établissements universitaires québécois ont eu à faire face à une hausse sans cesse croissante de cette population. Les données récentes indiquent un accroissement de l'ordre de 200% entre 1995 et 2007, et de 260 % entre 2010 (2326) et 2105 (8018) (AQISESH, 2015). La population dite « émergente » est celle qui contribue le plus à cette augmentation notable. On y retrouve principalement des étudiants ayant soit un trouble d'apprentissage, un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité, un trouble de santé mentale et, dans une moindre mesure, un trouble du spectre de l'autisme. Tributaires des différents services mis en place et des stratégies d'accompagnement déployées par l'ensemble des intervenants pour favoriser leur réussite, ces étudiants entreprennent maintenant des études universitaires et leur présence continue de susciter de nombreux questionnements d'ordre administratifs, organisationnels et pédagogiques. Or, les enseignants qui accueillent ces étudiants font face à cette nouvelle réalité sans y être nécessairement préparés. Conscients de tous les enjeux, des chercheurs de trois universités ont mené une recherche-action collaborative pour dégager les représentations sociales du personnel enseignant, les besoins et les défis liés à l'accompagnement de ces étudiants.
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Pause
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L'accompagnement des étudiants en situation de handicap en contexte de stage : préoccupations des enseignants associésSylvie BLANCHETTE, Louise BÉLAIR (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Christine Lebel (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Geneviève MIRON, Olivia MONFETTE
Cette communication vise l'analyse des tensions, défis et besoins entourant la formation et l'accompagnement de stagiaires en situation de handicap (ESH), relevés par le biais d'un questionnaire en ligne et de groupes de discussion auprès de formateurs de terrain. Deux axes sont abordés. Le premier concerne leur regard sur le fait de prolonger les mesures d'accommodement en les adaptant aux stages et le second, celui qu'ils posent sur l'accompagnement, la formation et l'évaluation des stagiaires ESH. Pour le premier axe, il ressort qu'une forte proportion de répondants sont moins favorables à offrir des mesures d'accommodement, surtout dans les derniers stages, puisque l'autonomie du stagiaire ESH et son rendement au travail sont jugés comme prioritaires. En ce qui concerne le second axe, leur ouverture à former des stagiaires ESH dépend entre autres de la nature du handicap, des tensions que cela occasionne dans la charge de travail et de leurs craintes face au manque d'ouverture de la société. Ils revendiquent de manière claire des formations sur cette problématique par des spécialistes de la question et des stratégies à mettre en place par les institutions pour assurer un meilleur suivi des stagiaires.
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Les accommodements en contexte universitaire : ce que les professeurs en pensentMichelle Bourassa (UQO - Université du Québec en Outaouais), Ekaterini - Catherine Lanaris (UQO - Université du Québec en Outaouais), Martine NADON (UQO - Université du Québec en Outaouais), Ruth Philion (UQO - Université du Québec en Outaouais)
Bien que plusieurs études (Alghazo, 2008; Alliston, 2010; Joles, 2007) démontrent qu'une majorité des professeurs soit relativement en faveur de l'inclusion des étudiants en situation de handicap à l'université, ils sont nombreux à questionner la place des étudiants faisant partie de la catégorie dite émergente. Cet inconfort semble pouvoir s'expliquer par une incompréhension des besoins des étudiants et par des préoccupations relatives aux accommodements à offrir dans le respect de l'atteinte des exigences des cours et des exigences professionnelles. D'ailleurs, une recherche récente (Philion et al., à paraître) a démontré que les professeurs souhaitent obtenir davantage de balises quant aux différents accommodements pouvant être offerts. C'est pour répondre à ce besoin que nous avons élaboré un guide de référence sur les accommodements relatifs au contexte d'examen et de cours. Ce guide a été élaboré à partir d'une recension des écrits scientifiques et juridiques, d'une vaste expérience d'accompagnement d'étudiants à besoins spécifiques en contexte universitaire, d'une recherche précisant les besoins d'accommodements de ces étudiants et d'une consultation à laquelle ont participé 150 professeurs. Après avoir présenté le processus de consultation et mis en exergue les préoccupations des professeurs à l'égard de la mise en place des accommodements, nous présentons les contraintes soulevées par les professeurs ainsi que les solutions alternatives aussi envisagées par ces derniers.
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Discussion
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Mot de clôture